Qui sommes-nous ?

PRESENTATION

L’association du Chemin du philosophe comporte trois types d’activités :

1)  L’entretien et l’animation du Chemin du philosophe en forêt de Montmorency.

2)  L’organisation de cafés philos, de conférences, d’ateliers de lecture, de sorties à thèmes en forêt.

3)  La maintenance de ce blog qui tient à jour le programme des activités et qui les archive depuis 2008.

+ Retrouvez facilement le site Internet du Chemin du philosophe en tapant "cheminphilo" sur un moteur de recherche Internet.

+ Pour découvrir le Chemin du philosophe en forêt : un petit film .

+ Pour télécharger la brochure 2021 du Chemin du Philosophe.

+ Audioguide du Chemin du philosophe en forêt, télécharger sur smartphone via le lien ou avec le code QR (en forêt le chargement par QR dépend du réseau de votre fournisseur d'accès).

+ S'y promener avec ValdoiseMyBalade.

+ Pour trouver le Chemin du Philosophe : carte (avec le GPS, programmer 179, rue de Paris, Montlignon, le parking est proche).

+ La participation aux activités de l'association implique une éthique de neutralité et de tolérance ainsi qu'une étiquette de courtoisie. L’accès est libre à la plupart des activités.

+ Pour soutenir et adhérer à l'association ou renouveler annuellement : Bulletin d'adhésion.

+ Pour nous écrire : cheminduphilosophe(arobase)wanadoo.fr

 

Station "L'homme et le cosmos"

Station "L'homme et le cosmos"
Cadran solaire analemmatique - juin 2014

Programme

Programme des activités à venir (cliquez sur le lien)


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samedi 29 février 2020

Compte rendu du Café philo du vendredi 28 février 2020 : optimisme



Nous étions 30 personnes à participer à ce café philo, le vendredi 28 février 2020, dans les locaux du centre Ferdinand Lesseps de Bouffémont (Val d’Oise) sur le thème :
« Le pouvoir de l’optimisme ? »
Les thèmes des prochains cafés philo :
Vendredi 27 mars 2020 à 20 h : « Peut-on justifier la désobéissance civile ? »

Télécharger ce compte rendu http://pc.cd/7YtrtalK avec les présentations de Catherine Delaunay et de Pierre Haller ainsi que le poème d’Arlette Coutin.
Les enregistrements audio peuvent être écoutés
Catherine Delaunay : http://pc.cd/jfRotalK  
Pierre Haller : http://pc.cd/TVD7  


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Paroles entendues
+ Qu'est-ce que l' optimisME ? - La minute philo - TLM - Laura Lange
+ L’optimisme et le pessimisme relèvent de l’inconnaissance des choses. C’est une question d’information et d’éducation. Il faut faire jouer plus de raison et moins d’émotion.
+ L’émotion personnelle nous pousse à réagir. Il faut agir tant que c’est possible.
+ Il faut vouloir être optimiste.
+ Il ne faut pas se laisser submerger par l’émotion. Il faut essayer. Essayer d’agir, c’est progresser.
+ L’optimisme doit construire l’image de la vie.
+ L’optimisme consiste à agir là on peut changer quelque chose. C’est contribuer au plaisir des autres.
+ La grippe espagnole a fait plus de morts que la première guerre mondiale. L’anxiété a des répercussions négatives sur le corps. La contrariété fait monter la glycémie dans le sang.
+ Les problèmes permettent de penser les solutions. Nous apprenons de nos erreurs.
+ Les gouvernements ont l’obligation à gérer les hystéries collectives face aux catastrophes.
+ Le pragmatisme se situe entre l’optimisme et le pessimisme. « On ne peut pas changer le sens du vent mais on peut orienter la voilure.»
+ L’optimisme et le pessimisme sont des états d’âme. Une même cause peut conduire à l’optimisme ou au pessimisme. Ceux-ci jouent sur l’inconnu de l’avenir. Il faut inclure la notion de risque et de probabilité dans la réflexion.
+ Il faut également développer le « pessimisme combattant ».
+ L’espoir de vivre peut être plus fort que le pronostic médical pessimiste d’une maladie, comme le montre le film « L’Adieu ».
+ L’optimisme est nécessaire dans le soin aux malades.
+ Le pragmatisme consiste à prendre contact avec optimisme avec la réalité. C’est une forme de transformation individuelle et collective du bien-être qui donne du sens à la vie.
+ L’art est source d’optimisme et de sens de la vie.
+ Je suis optimiste mais consciente de ce qui se passe.
+ L’optimisme et le pessimisme sont les bases de la réflexion et de l’action.
+ L’optimisme et le pessimisme ne sont cependant pas symétriques. L’optimisme pousse vers le haut, le pessimisme vers le bas. Celui-ci vient tout seul.
+ La vraie vie se situe entre l’optimisme et le pessimisme.
+ Une situation dramatique ne doit par nécessairement générer du pessimisme.

Nick Vujicic

+ Le conte de deux grenouilles tombées dans un pot de crème illustre les vertus de la persévérance.
+ Le pouvoir de l’optimisme est infini. Aller vers l’amour et non pas vers la haine.
+ La confiance est importante, en soi, envers les autres, envers Dieu.
+ Dans les camps de concentration, ceux qui s’en sont sortis avaient la foi.
+ Le pouvoir de l’optimisme, c’est oser sans crainte de l’autre et de ses jugements.
+ On a besoin d’être optimiste et pessimiste à la fois.
+ La confiance permet de se projeter dans l’avenir. Certains chômeurs, sont au bout du rouleau, ils sont envahis par les problèmes du quotidien.
+ Les Français se disent pessimistes, mais quand ils sont à l’étranger ils disent que c’est mieux chez eux.
+ Le pessimisme est une maladie qu’on peut soigner avec l’alcool, le jeu du loto ou la lecture de l’horoscope qui n’annonce que des bonnes choses...
+ Les choses tristes qui arrivent aux autres me rendent gai. J’aime l’humour noir.
+ Chacun met ce qu’il veut ou peut sous les mots optimisme ou pessimisme.
+ Il ne faut jamais exagérer l’optimisme ou le pessimisme.
+ L’optimisme ou le pessimisme permettent de rester lucide et de croire à l’idée de progrès.
+ Soyons heureux d’être pessimistes en France.
+ A 18 ans je ne  pouvais pas imaginer les progrès de notre société.
+ La pub nous incite à l’optimisme.
+ L’optimisme c’est espérer et vouloir.
+ « Au milieu de l’hiver, j’apprenais enfin qu’il y avait en moi un été invincible. » Albert Camus.

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samedi 8 février 2020

Compte rendu du café philo du 08 février 2020 - Médiathèque d’Ermont - Travail



Nous étions quelque 60 personnes à participer à ce café philo, le samedi 08 février 2020 de 15 h à 17 h 15 à la médiathèque André Malraux d’Ermont (Val d’Oise) sur le thème :
« Travailler moins, est-ce vivre mieux ? »
Ce café philo s’est tenu dans le cadre du programme « Tous philosophes  2020 ». Ce thème a déjà été abordé à Bouffémont le 14 octobre 2016: « Travailler moins, est-ce vivre mieux ? »
Les précédents cafés philo dans cette médiathèque ont été les suivants :
04 novembre 2017 : « L’autre et moi »

Télécharger ici l’ensemble de ce compte rendu : http://pc.cd/fvu7
avec les présentations de Catherine Delaunay et de Pierre Haller.
Ecouter les enregistrements audio
Catherine Delaunay : http://pc.cd/BJ07
Pierre Haller : http://pc.cd/7HB


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Paroles entendues
+ En prenant de l’âge, on a d’autres centres d’intérêts que le travail.
+ L’engagement personnel dans le travail diminue chez les jeunes. Il y a mieux à côté du travail.
+ Il faut lire « Le capitalisme à l’assaut du sommeil » de Jonathan Crary
+ Face à la démission des jeunes talents, ma grande entreprise a créé la fonction de « responsable du bonheur ». C’est un début de changement de mentalité chez les managers.
+ J’ai pris un mi-temps pour l’éducation des enfants.
+ Il faudrait réduire temps de travail des postes pénibles. La loi est souvent détournée dans ce domaine. A l’hôpital, on triche avec la loi. On perd sa vie à la gagner.

+ Je suis heureuse dans mon travail, je n’ai pas besoin de travailler moins.
+ Quand on a choisi son travail, il fait partie de sa personnalité.
+ Avec le temps partiel, je fais quand même 100% du travail.
+ La rémunération représente la valeur accordée au travail.
+ Bouvard : « Je n’arrêterai pas de travailler, c’est le travail qui m’arrêtera ».
+ Les grandes souffrances font les grands changements.
+ Dans les grandes entreprises, le problème, c’est le haut management.
+ Travailler moins, pourrait faire travailler davantage de gens.
+ H.D. Thoreau a fait l’éloge de l’économie frugale des peuples amérindiens et de la simplicité volontaire. J’ai démissionné d’un poste de cadre dirigeant à cause de la perte de sens du travail. Les gens ne se connaissent plus dans l’entreprise. J’ai créé ma propre entreprise. Il ne faut pas hésiter à changer. La peur est sclérosante. On peut noter que même les polytechniciens ont contesté l’implantation de Total sur le campus de Saclay. La génération actuelle veut du sens au travail.

+ Ces préoccupations sont celles de gens diplômés.
+ Travailler moins, c’est consommer moins. C’est un nouveau regard sur le monde.
+ Trouver de l’argent est souvent une fausse excuse pour ne pas régler les problèmes.
+ Les campagnes françaises sont désertées à cause des grandes surfaces Il est difficile d’y vivre.
+ Ne pas pouvoir s’en sortir sans qualification est une fausse croyance.
+ Il faut mettre plus d’humanité dans le travail.
+ Changer travail, c’est un vrai projet.


samedi 1 février 2020

Compte rendu du Café philo du vendredi 31 janvier 2020 : désir


Nous étions 30 personnes à participer à ce café philo, le vendredi 31 janvier 2020, dans les locaux du centre Ferdinand Lesseps de Bouffémont (Val d’Oise) sur le thème :
« Nos désirs sont-ils notre force ou notre faiblesse ? »
Les thèmes des prochains cafés philo :
Vendredi 28 février 2020 à 20 h : « Le pouvoir de l’optimisme »
Vendredi 27 mars 2020 à 20 h : « Peut-on justifier la désobéissance civile ? »
La galette des rois annuelle à 19 h 30 avant ce café philo a réuni 35 personnes.
Télécharger ce compte rendu http://pc.cd/cJU  avec les présentations de Catherine Delaunay et de Pierre Haller.
Les enregistrements audio peuvent être écoutés
Catherine Delaunay : http://pc.cd/XbbctalK
Pierre Haller : http://pc.cd/4zj7

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Paroles entendues

+ Selon Lacan : « Il ne faut pas céder sur son désir, car c’est la vie ».
+ Le désir est-il constant dans le temps ? Pourquoi a-t-on des désirs ? Est-ce la peur de la mort ?
+ Le désir, c’est le mouvement par essence.
+ Il est plutôt lié à nos capacités, nos possibilités. Il est toujours possible d’avancer.
+ Il est inhérent à la vie. Il repose sur nos émotions et notre raison.
+ Il y des hiérarchies des désirs en fonction des possibilités, des urgences, du plaisir qu’on en tire.
+ J’ai du plaisir à ne pas assouvir certains désirs.
+ Le cerveau est fait de raison et d’émotions, d’individuel et de social.
+ Le désir correspond à l’excitation d’une certaine glande dans le cerveau.
+ La pub sur les réseaux sociaux impose des modèles poussant à toujours à plus de consommation. « Je n’aime pas ce que je suis à cause de la pub ». Il faut lutter contre cela.
+ Le désir n’existe pas en soi, c’est une fiction et un moteur fait de répulsion et d’attraction. Il faut trouver son chemin.
+ Le désir et la passion sont liés.
+ Freud propose l’analyse des rêves pour révéler les désirs inconscients.
+ La passion, c’est pâtir.
+ Le besoin peut se transformer en désir.
+ Quid des désirs collectifs ?
+ Les nationalismes, les racismes, les communautarismes, les clanismes, les partis politiques, les religions relèvent de désirs collectifs.
+ La dépression correspond à l’absence de désirs.



+ Le désir n’est pas singulier, il relève d’un ensemble de facteurs. Il n’est pas connu au départ, il se construit, avec des doutes, des peurs, des angoisses. La recherche de sécurité peut conduire au repli sur soi, la paralysie de la volonté. Les déséquilibres nous poussent parfois à la rencontre avec l’autre et donnent de la puissance à l’existence.
+ Force et faiblesse forment un tout, créent la passion de se sublimer.
+ Quel est le sens de la vie s’il n’y a pas de désir ?
+ Dans l’échange amoureux on se projette dans l’autre.
+ Nous sommes prisonniers de nos rêves qui révèlent nos désirs.
+ Le désir, c’est l’envie de vie avec ses forces et ses faiblesses.
+ C’est notre propre substance que nous recherchons à travers l’autre.
+ Les scrutins électoraux explicitent les désirs collectifs.
+ Le désir est un mot-valise, on y met ce qu’on veut. « Je l’ai réussi parce que je ne savais pas que c’est impossible ».
+ Désirer d’être heureux individuellement et collectivement.

+ Désirs contradictoires : consommer et sauver la planète.
+ Quelles sont les raisons du désir ?
+ Il y a les désirs fugaces à côté des désirs fondamentaux.
+ C’est l’expérience qui montre si un désir a été force ou faiblesse.
+ Désirer étymologiquement, c’est regretter l’absence d’étoile, c’est l’émergence de la conscience. Il est important d’apprendre à l’esprit de désirer.
+ Le bouddhisme prône les désirs valorisants.
+ Les désirs sont des moteurs.
+ Le désir, c’est comme l’argent : ça va, ça vient, mais quand ça vient, ça va !
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