dimanche 30 avril 2017
Performance chorégraphique sur le Chemin du philosophe
Dix-sept personnes ont participé ce dimanche matin 30
avril 2017 à la performance chorégraphique animée par Christine Léger de la
Compagnie des Tournesols
de Saint-Brice-sous-Forêt. Il s’agit d’un atelier en plein air de mise en
mouvements, de danse et d’expression corporelle inspirée par le site de
« l’Homme et la nature » du Chemin du philosophe en forêt domaniale
de Montmorency. L’ambiance conviviale et le beau temps enfin revenu ont
également contribué à encore mieux éprouver « la nature avec son
corps » et « la poétique de la forêt ». Voir le film réalisé par Guy Bouchard.
samedi 29 avril 2017
Compte rendu du Café philo du vendredi 28 avril 2017, Souffrance
Nous étions 32
personnes à participer à ce café philo, le vendredi 28 avril 2017, dans les
locaux du centre Ferdinand
Lesseps
de Bouffémont (Val d’Oise) sur le thème :
«La
souffrance–t-elle un sens ?»
Les thèmes des
prochains cafés philo sont :
+ Vendredi 26 mai 2017 : « La liberté d’expression nuit-elle à la
liberté de pensée ? »
+ Vendredi 30 juin 2017 : « Que penser de l’individualisme ? »
Télécharger ce compte rendu avec les présentations http://bit.ly/2qp7WMJ
, de Catherine
Delaunay et de Pierre Haller.
Les
enregistrements audio des présentations sont également téléchargeables :
celui
de Pierre Haller : http://bit.ly/2pePsRE
ooo
Paroles entendues
-
La
souffrance peut-être sublimée chez les artistes.
-
La
loi Leonetti sur la fin de
vie n’est pas toujours facile à appliquer. L’arrêt des soins n’est pas sans
souffrance.
-
La
souffrance est le revers de la médaille du fait que nous sommes des êtres
sensibles. Le mal est le revers de notre liberté. Il y a des revers positifs.
-
Dieu
n’est pas à l’origine de la souffrance, mais notre narcissisme.
-
La
souffrance, c’est être soumis à la domination d’un autre. Les enfants et les
personnes abandonnés affectivement sont marqués par une atrophie des lobes
pariétaux, selon Cyrulnik. Face à la souffrance
les professionnels sont parfois nécessaires, mais avec de l’empathie. La
guérison demande de la patience et du temps.
-
La
souffrance n’est pas nécessaire mais inéluctable. La solution serait le
détachement, mais ce serait contraire à la vie.
-
La
souffrance résulte de l’attachement.
-
Le
bouddhisme parle le mieux du détachement.
-
On
assiste aujourd’hui à une libération de la parole sur la souffrance.
-
Certains
cancers se développent en silence sans souffrance. Les représentations de la souffrance
varient selon les lieux et les époques.
-
La
souffrance au travail est reconnue aujourd’hui.
-
Le
burnout résulte d’un mal-être dont on n’entrevoit pas la fin. Il faut mieux réguler
le monde du travail.
-
La
souffrance morale est plus importante aujourd’hui à cause de la
complexification du quotidien. Elle a des conséquences sur le corps pour
lesquelles on n’a pas de remède. Il faut trouver du sens. Être dans le vide est
pénible.
-
Il
faut prendre en compte la durée et la réversibilité de la souffrance.
-
La
souffrance est plus dure seul qu’accompagné.
-
Il
faut de l’empathie et de la distance face à la souffrance d’un proche.
-
Souffrir
ensemble crée des liens.
-
Il
faut aider les aidants.
-
Une
souffrance peut en cacher une autre.
-
Peut-on
vraiment accompagner quelqu’un dans la souffrance si on n’a pas souffert
soi-même ?
-
Il
faut faire un travail sur soi pour comprendre une souffrance qu’on n’a pas
vécue soi-même. Le corps et l’esprit ne font qu’un. On peut être attaché à
quelqu’un sans en être dépendant.
-
« J’aimerais
la mort si un jour j’en connaissais la cause ».
-
La
musique a comblé ma souffrance causée par la maladie de ma sœur. J’ai fait le
deuil de mon illusion de puissance.
-
Face
à la souffrance physique ou psychique, on ne veut pas d’explication, on veut
qu’elle disparaisse. Il faut parfois travailler et souffrir pour arriver à un
résultat positif. Pire que la souffrance, c’est l’indifférence à l’autre. Entre
le néant le chagrin, choisir le chagrin.
-
Non
à 100%, la souffrance n’a pas de sens. Peut-être pour soumettre l’autre.
-
Dans
« Réparer
les vivants »,
Maylis de Kerangal évoque la possibilité de sublimer la souffrance morale.
-
Je
n’ai pas connu de grandes souffrances, mais les petites m’ont aidé à déchiffrer
le monde.
-
Le
malheur est inacceptable, il faut le combattre avec fraternité.
-
Seuls
ceux qui souffrent peuvent répondre au sens de leur souffrance.
-
La
souffrance peut être un refuge.
-
Les
gens qui ne réfléchissent pas peuvent commettre les pires actes. Les techniques
de management sont insidieuses. Il faut accepter l’échec.
-
Il
faut réduire les rapports de force pour réduire la souffrance
-
La
souffrance est un outil pour nous faire changer.
-
La
souffrance éveille notre conscience.
ooo
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mardi 25 avril 2017
dimanche 2 avril 2017
Compte rendu du café philo du 1 avril 2017, Médiathèque d’Eaubonne, Authenticité
Nous étions quelque cinquante-cinq personnes
à participer à ce café philo, le samedi 1er avril 2017 de 15 h à 17
h 15 à la médiathèque Maurice Genevoix d’Eaubonne (Val
d’Oise), sur le
thème :
« Être
ou ne pas être authentique ? »
Ces cafés philo font désormais partie d’une
action "Tous philosophes" du Pôle philo des médiathèques de Valparisis. D’autres cafés philo, cours d’initiation à
la philo et conférences sont prévus pour 2017 dans ces médiathèques, notamment
à Ermont, Eaubonne et Saint-Leu-la-Forêt. Les programmes sont consultables sur
leurs sites Internet ainsi que sur le nôtre.
Télécharger ici
l’ensemble de ce compte rendu http://bit.ly/2n0NaWx
avec les présentations, de Catherine
Delaunay (en préparation) et de Pierre Haller.
Ecouter l'enregistrement audio des contributions
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Paroles
entendues
-
Sans comédie, pas de mariage possible.
-
Toute vérité n’est pas bonne à dire. Il faut tourner autour du pot, être
hypocrite.
-
Mentir pour sauver quelqu’un c’est être authentique avec soi-même.
-
Ne pas confondre erreur, illusion et mensonge. Mentir pour sauver une vie
peut conduire à l’exécution de nombreux otages.
-
Ne pas oublier l’honnêteté intellectuelle.
-
Certains grands philosophes n’ont pas toujours été authentiques dans leur
vie.
-
Il y a une hiérarchie des authenticités en chacun. La volonté de puissance
est souvent prioritaire. Les populations socialement déclassées ont besoin de
discours rassurants, quitte à ce qu’ils soient fondés sur des contre-vérités.
-
Pour qu’il y ait erreur, il faut que celle-ci soit reconnue comme telle
par quelqu’un.
-
L’intellectuel a une responsabilité morale.
-
A force de mensonge, on perd son identité. C’est une des causes du
burn-out. Avec l’âge on n’a plus envie d’être un autre.
-
L’authenticité est parfois un luxe de l’âge avancé.
-
Les soldats dans les tranchées sont authentiques.
-
C’est dans les crises que se révèle l’authenticité d’une personne.
- Également lorsqu’on est spontané, lorsqu’on n’a pas le temps de
réfléchir.
- Être authentique, c’est faire de son mieux.
-
Aux innocents, les mains pleines. Les trisomiques sont authentiques.
-
Pour survivre, le bébé affiche naturellement le masque du sourire.
-
L’uniforme est un masque d’une fonction sociale.
-
Il ne faut pas craindre d’être marginal.
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