Qui sommes-nous ?

PRESENTATION

L’association du Chemin du philosophe comporte trois types d’activités :

1)  L’entretien et l’animation du Chemin du philosophe en forêt de Montmorency.

2)  L’organisation de cafés philos, de conférences, d’ateliers de lecture, de sorties à thèmes en forêt.

3)  La maintenance de ce blog qui tient à jour le programme des activités et qui les archive depuis 2008.

+ Retrouvez facilement le site Internet du Chemin du philosophe en tapant "cheminphilo" sur un moteur de recherche Internet.

+ Pour découvrir le Chemin du philosophe en forêt : un petit film .

+ Pour télécharger la brochure 2021 du Chemin du Philosophe.

+ Audioguide du Chemin du philosophe en forêt, télécharger sur smartphone via le lien ou avec le code QR (en forêt le chargement par QR dépend du réseau de votre fournisseur d'accès).

+ S'y promener avec ValdoiseMyBalade.

+ Pour trouver le Chemin du Philosophe : carte (avec le GPS, programmer 179, rue de Paris, Montlignon, le parking est proche).

+ La participation aux activités de l'association implique une éthique de neutralité et de tolérance ainsi qu'une étiquette de courtoisie. L’accès est libre à la plupart des activités.

+ Pour soutenir et adhérer à l'association ou renouveler annuellement : Bulletin d'adhésion.

+ Pour nous écrire : cheminduphilosophe(arobase)wanadoo.fr

 

Station "L'homme et le cosmos"

Station "L'homme et le cosmos"
Cadran solaire analemmatique - juin 2014

Programme

Programme des activités à venir (cliquez sur le lien)


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Fonction Sound est limitée à 200 caractères

dimanche 30 avril 2017

Performance chorégraphique sur le Chemin du philosophe






Dix-sept personnes ont participé ce dimanche matin 30 avril 2017 à la performance chorégraphique animée par Christine Léger de la Compagnie des Tournesols de Saint-Brice-sous-Forêt. Il s’agit d’un atelier en plein air de mise en mouvements, de danse et d’expression corporelle inspirée par le site de « l’Homme et la nature » du Chemin du philosophe en forêt domaniale de Montmorency. L’ambiance conviviale et le beau temps enfin revenu ont également contribué à encore mieux éprouver « la nature avec son corps » et « la poétique de la forêt ».  Voir le film réalisé par Guy Bouchard.

samedi 29 avril 2017

Compte rendu du Café philo du vendredi 28 avril 2017, Souffrance





Nous étions 32 personnes à participer à ce café philo, le vendredi 28 avril 2017, dans les locaux du centre Ferdinand Lesseps de Bouffémont (Val d’Oise) sur le thème :
«La souffrance–t-elle un sens ?»
Les thèmes des prochains cafés philo sont :
+ Vendredi 26 mai 2017 : « La liberté d’expression nuit-elle à la liberté de pensée ? »
+ Vendredi 30 juin 2017 : « Que penser de l’individualisme ? »
Les enregistrements audio des présentations sont également téléchargeables :
Celui de Catherine Delaunay : http://bit.ly/2pI6E3l   
celui de Pierre Haller : http://bit.ly/2pePsRE


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Paroles entendues
-         La souffrance peut-être sublimée chez les artistes.
-         La loi Leonetti sur la fin de vie n’est pas toujours facile à appliquer. L’arrêt des soins n’est pas sans souffrance.
-         La souffrance est le revers de la médaille du fait que nous sommes des êtres sensibles. Le mal est le revers de notre liberté.  Il y a des revers positifs.
-         Dieu n’est pas à l’origine de la souffrance, mais notre narcissisme.
-         La souffrance, c’est être soumis à la domination d’un autre. Les enfants et les personnes abandonnés affectivement sont marqués par une atrophie des lobes pariétaux, selon Cyrulnik. Face à la souffrance les professionnels sont parfois nécessaires, mais avec de l’empathie. La guérison demande de la patience et du temps.
-         La souffrance n’est pas nécessaire mais inéluctable. La solution serait le détachement, mais ce serait contraire à la vie.
-         La souffrance résulte de l’attachement.
-         Le bouddhisme parle le mieux du détachement.
-         On assiste aujourd’hui à une libération de la parole sur la souffrance.
-         Certains cancers se développent en silence sans souffrance. Les représentations de la souffrance varient selon les lieux et les époques.
-         La souffrance au travail est reconnue aujourd’hui.
-         Le burnout résulte d’un mal-être dont on n’entrevoit pas la fin. Il faut mieux réguler le monde du travail.
-         La souffrance morale est plus importante aujourd’hui à cause de la complexification du quotidien. Elle a des conséquences sur le corps pour lesquelles on n’a pas de remède. Il faut trouver du sens. Être dans le vide est pénible.
-         Il faut prendre en compte la durée et la réversibilité de la souffrance.
-         La souffrance est plus dure seul qu’accompagné.
-         Il faut de l’empathie et de la distance face à la souffrance d’un proche.
-         Souffrir ensemble crée des liens.
-         Il faut aider les aidants.
-         Une souffrance peut en cacher une autre.
-         Peut-on vraiment accompagner quelqu’un dans la souffrance si on n’a pas souffert soi-même ?
-         Il faut faire un travail sur soi pour comprendre une souffrance qu’on n’a pas vécue soi-même. Le corps et l’esprit ne font qu’un. On peut être attaché à quelqu’un sans en être dépendant.
-         « J’aimerais la mort si un jour j’en connaissais la cause ».
-         La musique a comblé ma souffrance causée par la maladie de ma sœur. J’ai fait le deuil de mon illusion de puissance.
-         Face à la souffrance physique ou psychique, on ne veut pas d’explication, on veut qu’elle disparaisse. Il faut parfois travailler et souffrir pour arriver à un résultat positif. Pire que la souffrance, c’est l’indifférence à l’autre. Entre le néant le chagrin, choisir le chagrin.
-         Non à 100%, la souffrance n’a pas de sens. Peut-être pour soumettre l’autre.
-         Dans « Réparer les vivants », Maylis de Kerangal évoque la possibilité de sublimer la souffrance morale.
-         Je n’ai pas connu de grandes souffrances, mais les petites m’ont aidé à déchiffrer le monde.  
-         Le malheur est inacceptable, il faut le combattre avec fraternité.
-         Seuls ceux qui souffrent peuvent répondre au sens de leur souffrance.
-         La souffrance peut être un refuge.
-         Les gens qui ne réfléchissent pas peuvent commettre les pires actes. Les techniques de management sont insidieuses. Il faut accepter l’échec.
-         Il faut réduire les rapports de force pour réduire la souffrance
-         La souffrance est un outil pour nous faire changer.
-         La souffrance éveille notre conscience.

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dimanche 2 avril 2017

Compte rendu du café philo du 1 avril 2017, Médiathèque d’Eaubonne, Authenticité



Nous étions quelque cinquante-cinq personnes à participer à ce café philo, le samedi 1er avril 2017 de 15 h à 17 h 15 à la médiathèque Maurice Genevoix d’Eaubonne (Val d’Oise), sur le thème :


« Être ou ne pas être authentique ? »
Ces cafés philo font désormais partie d’une action "Tous philosophes" du Pôle philo des médiathèques de Valparisis. D’autres cafés philo, cours d’initiation à la philo et conférences sont prévus pour 2017 dans ces médiathèques, notamment à Ermont, Eaubonne et Saint-Leu-la-Forêt. Les programmes sont consultables sur leurs sites Internet ainsi que sur le nôtre.
Télécharger ici l’ensemble de ce compte rendu http://bit.ly/2n0NaWx  avec les présentations, de Catherine Delaunay (en préparation) et de Pierre Haller.
Ecouter l'enregistrement audio des contributions
de Catherine Delaunay http://bit.ly/2oMF8gn
et/ou celui de Pierre Haller http://bit.ly/2owdHIt
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Paroles entendues
-         Sans comédie, pas de mariage possible.
-         Toute vérité n’est pas bonne à dire. Il faut tourner autour du pot, être hypocrite.
-         Mentir pour sauver quelqu’un c’est être authentique avec soi-même.
-         Ne pas confondre erreur, illusion et mensonge. Mentir pour sauver une vie peut conduire à l’exécution de nombreux otages.
-         Ne pas oublier l’honnêteté intellectuelle.
-         Certains grands philosophes n’ont pas toujours été authentiques dans leur vie.
-         Il y a une hiérarchie des authenticités en chacun. La volonté de puissance est souvent prioritaire. Les populations socialement déclassées ont besoin de discours rassurants, quitte à ce qu’ils soient fondés sur des contre-vérités.
-         Pour qu’il y ait erreur, il faut que celle-ci soit reconnue comme telle par quelqu’un.
-         L’intellectuel a une responsabilité morale.
-         A force de mensonge, on perd son identité. C’est une des causes du burn-out. Avec l’âge on n’a plus envie d’être un autre.
-         L’authenticité est parfois un luxe de l’âge avancé.
-         Les soldats dans les tranchées sont authentiques.
-         C’est dans les crises que se révèle l’authenticité d’une personne.
-         Également lorsqu’on est spontané, lorsqu’on n’a pas le temps de réfléchir.
-         Être authentique, c’est faire de son mieux.
-         Aux innocents, les mains pleines. Les trisomiques sont authentiques.
-         Pour survivre, le bébé affiche naturellement le masque du sourire.
-         L’uniforme est un masque d’une fonction sociale.
-         Il ne faut pas craindre d’être marginal.