Qui sommes-nous ?

PRESENTATION

L’association du Chemin du philosophe comporte trois types d’activités :

1)  L’entretien et l’animation du Chemin du philosophe en forêt de Montmorency.

2)  L’organisation de cafés philos, de conférences, d’ateliers de lecture, de sorties à thèmes en forêt.

3)  La maintenance de ce blog qui tient à jour le programme des activités et qui les archive depuis 2008.

+ Retrouvez facilement le site Internet du Chemin du philosophe en tapant "cheminphilo" sur un moteur de recherche Internet.

+ Pour découvrir le Chemin du philosophe en forêt : un petit film .

+ Pour télécharger la brochure 2021 du Chemin du Philosophe.

+ Audioguide du Chemin du philosophe en forêt, télécharger sur smartphone via le lien ou avec le code QR (en forêt le chargement par QR dépend du réseau de votre fournisseur d'accès).

+ S'y promener avec ValdoiseMyBalade.

+ Pour trouver le Chemin du Philosophe : carte (avec le GPS, programmer 179, rue de Paris, Montlignon, le parking est proche).

+ La participation aux activités de l'association implique une éthique de neutralité et de tolérance ainsi qu'une étiquette de courtoisie. L’accès est libre à la plupart des activités.

+ Pour soutenir et adhérer à l'association ou renouveler annuellement : Bulletin d'adhésion.

+ Pour nous écrire : cheminduphilosophe(arobase)wanadoo.fr

 

Station "L'homme et le cosmos"

Station "L'homme et le cosmos"
Cadran solaire analemmatique - juin 2014

Programme

Programme des activités à venir (cliquez sur le lien)


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samedi 19 février 2022

Compte rendu du Café philo du vendredi 18 février 2022 Enfance

 

 


Nous étions 30 personnes à participer à ce café philo, le vendredi 18 février 2022 de 20 h à 23 h dans la salle des arts plastiques du centre culturel de Bouffémont (Val- d’Oise) sur le thème :

« Peut-on se libérer de son enfance ? »

Les thèmes des prochains cafés philo sont :

+ Vendredi 25 mars 2022 à 20 h :

« Peut-on ne croire en rien ?

+ Vendredi 22 avril 2022 à 20 h :

« Les animaux ont-ils des droits ? »

+ Vendredi 20 mai 2022 à 20 h :

 « Frontières d’hier et d’aujourd’hui ?»

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Télécharger ce compte rendu http://u.pc.cd/h2PitalK  avec les textes des présentations de Catherine Delaunay et de Pierre Haller ainsi que le poème d’Arlette Coutin.

Les enregistrements audios peuvent être écoutés

Catherine Delaunay: http://u.pc.cd/CSxctalK  (55 minutes)

Pierre Haller : http://u.pc.cd/7oT7  (18 minutes)

 

 


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Paroles entendues

+ On peut vouloir se libérer de l’enfance même heureuse et se libérer du formatage imposé par les parents. Il faut tenter d’être soi plutôt que conforme à la volonté de ses parents. Je me suis forgé un destin en négatif par la rébellion.

+ A partir de 40 ans on est responsable de soi ; on est responsable de sa responsabilité.

+ On se construit parce qu’on a une base qui indique un chemin.

+ Il faut se construire par la frustration.

+ En 1968 nous voulions nous libérer des parents ; aujourd’hui nous sommes plus tendres avec eux. L’époque de 1968 a connu de grands changements des mentalités un peu partout dans le monde.

+ Les non-dits causent souvent des traumatismes surtout chez les enfants. Il n’y a pas de parents parfaits. En Suisse, dans certaines situation, on utilise la sophrologie dans les écoles. Il faut prendre les gens tels qu’ils sont et non vouloir les formater. Il faut s’instruire.

+ Il y a une part inaliénable en nous, mais nous sommes aussi déterminés par notre environnement. Dans une fratrie chacun a une place assignée.

+ Certaines régions de France sont défavorisées en termes de santé physique et psychique.

+ Dans le temps les aspects psychiques n’étaient pas inscrits dans la culture et dans l’opinion publique.

+ A l’âge de 9 ans je me suis occupée de ma petite sœur car ma mère était malade. Par la suite je suis devenue infirmière. Je ne me suis rendue compte que tardivement qu’il y avait un lien entre les deux.

+ Juifs réfugiés en Bretagne pendant la guerre, mes parents ne nous ont pas éduqués ; nous étions libres ; née en 1937, mon but a toujours été de m’amuser ; mes parents ne comprenaient rien ; je ne comprends pas qu’on veuille se libérer de son enfance ; il y a beaucoup de transmissions implicites entre les parents et les enfants ; aujour’hui j’ai plein d’indulgence pour mes parents.

+ C’est un luxe de se poser cette question ; toutes les souffrances ne se valent pas ; l’enfance se libère de nous. Je ne suis jamais devenue le parent d’un enfant, c’est ce qui donne tant d’importance à mon enfance.

+ Dans un couple deux enfances se rencontrent ; pour les célibataires l’enfance semble avoir une importance particulière.

+ Lorsqu’il avait 12 ans un psi à lancé devant notre fils et nous qu’il « a de la fumée dans la tête ». Aujourd’hui à 51 ans il est enfin devenu autonome.

+ Je me suis imprégnée de la souffrance de ma mère. La méditation de pleine conscience m’a beaucoup aidée.

+ Parler avec son enfant intérieur aide également.

+ Ce n’est pas la faute des parents, c’est leur fait.

+  Après le retour du Maroc dans les années 1950, ma famille a connu le déclassement social.

+ « Je me suis droguée parce que mon père m’a dit : tu seras droguée ou pute. »

 


+ Les conditionnements ne rendent pas toujours la vie facile ; il faut de l’énergie, de l’émerveillement, de l’empathie, de la sensibilité ; notre problème c’est que nous sommes blasés ; l’enfance est une sorte de paradis perdu. Extraits de Moesta et erraburna (Triste et vagabonde) de Charles Baudelaire.

+ Il faut retrouver les affects de l’enfance.

+ J’ai eu une très belle enfance comme orpheline et j’en fais une très belle histoire.

+ La recherche des parents géniteurs est souvent une quête pathétique chez les enfants adoptés.

+ Ma vie a été le prolongement de mon enfance et de ma liberté ; la vie est extraordinaire, je tiens un blog.

+ Mon enfance a été contrastée et chahutée, mais j’ai trouvé la résilience dans la musique et dans les rencontres.

+ Mes parents étaient divorcés ; j’ai profité d’une grande liberté ; il n’y a pas eu de drame dans ma vie.

+ Je vais me mettre à écrire sur mon enfance.

+ Chacun est marqué par son enfance.

+ Tim Guénard, enfant battu, a été sauvé par l’amour d’une femme.

+ Nous sommes à un âge de la vie où il faut transmettre.

+ Deux exemples de libérations : - ma cousine a commencé à exister à partir du moment où un secret de famille a été révélé ; - à travers l’hypnose j’ai été amenée à dialoguer avec mon enfant intérieur.

+ L’enfance est heureuse mais on veut être adulte ; mon enfance a été très marquée par la perte de mon frère.

+ On peut se libérer de l’enfance par des thérapies ou en écrivant. C’est toujours par les autres et par les actes qu’on est sauvé. Il faut aussi comprendre les blessures des parents. Nous avons la chance aujourd’hui que ce type de problèmes puissent être pris en compte.

+ Il faut aussi se libérer de l’enfance de ses propres parents. Le récit des vies de soi et de son entourage leur donne du sens.

 


 

 

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samedi 12 février 2022

Compte rendu du Café philo du samedi 12 février 2022


 

Nous étions 57 personnes à participer à ce café philo, le samedi 12 février 2022 de 15 h à 17 h dans la Médiathèque intercommunale André Malraux 9, rue de la République à 95120 Ermont, sur le thème :

« Le pouvoir de l’optimisme »

 

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+ Ce thème a été abordé le 28 février 2020 au café philo de Bouffémont. Vous pouvez trouver l’essentiel des textes des présentations reprises ce soir par Catherine Delaunay et de Pierre Haller dans le compte rendu de cette date sous le lien http://pc.cd/7YtrtalK .

 

+ Les enregistrements audios des interventions de ce jour à Ermont peuvent être écoutés :

Catherine Delaunay: http://u.pc.cd/f08ctalK  (48 minutes)

Pierre Haller : http://u.pc.cd/FNE  (22 minutes)

Yoga du rire : http://u.pc.cd/5d3  (44 secondes)

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+ Les prochains cafés philo, organisés par Médiathèque intercommunale André Malraux d’Ermont se tiendront en 2022, comme suit :

. Samedi 09 avril 2022 à 15 h : « La liberté d’expression a-t-elle des limites ? »

. Samedi 24 septembre 2022 à 15 h :« Peut-t-on se libérer de son enfance ? »

 

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Paroles entendues

+ Ma tante décédée à 97 ans, et vivant en fauteuil roulant, a toujours fait preuve de curiosité et d’enthousiasme. Il faut savoir s’émerveiller.

+ Ma grand-mère m’a appris l’optimisme. Elle parlait aux arbres et aux animaux. Elle m’a initié à l’art. La vie repose sur les contraires. Il faut apprendre la zenitude.

+ La vie est un concentré d’épreuves. L’optimisme béat est un prétexte pour ne pas agir. Par la volonté on peut décider de rire et de s’émerveiller. L’enfant a besoin de sécurité. L’écriture permet de se libérer. On subit le pessimisme. Il faut s’émerveiller de ce qui est donné. Parfois je tiens un cahier du positif dans ma vie. + Les médias nous maintiennent dans un bain négatif. Tant qu’on agit, on est debout.

+ Les excès d’optimisme ou de pessimisme ont failli me tuer. J’ai eu de l’aide.

+ Le meilleur comme le pire peuvent être exacerbés.

+ On est plus forts ensemble. On n’est pas seul à souffrir.

+ Il existe un optimisme du politiquement correct. C’est une injonction sociale.

+ L’optimisme, c’est l’élan vital.

+ Un chant d’oiseau peut déclencher de l’optimisme.

+ Il faut conserver la capacité d’émerveillement de l’enfant.

+ Il faut s’attendre au pire pour ne pas être déçu.

+ Pour bien vieillir, il faut une bonne gestion de l’optimisme et du pessimisme.

+ L’art est consolateur.

+ Parfois, il faut savoir lâcher prise.