Compte rendu du Café philo du vendredi 30 juin 2023
Nous étions 22 personnes à participer à ce café philo, le vendredi 30 juin 2023 de 20 h à 23 h au centre culturel de Bouffémont (Val-d’Oise) sur le thème :
« L’espérance dans notre vie aujourd’hui ? »
Les thèmes des prochains cafés philo ont été choisis par les participants :
+ Vendredi 29 septembre 2023 à 20 h : « Vouloir la paix, est-ce vouloir la justice ? »
+ Vendredi 20 octobre 2023 à 20 h : « La philosophie a-t-elle sa place dans un monde dominé par les sciences ? »
+ Vendredi 24 novembre 2023 à 20 h : « Le langage résout-il les conflits ? »
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Télécharger ce compte rendu http://u.pc.cd/Nt7otalK avec les textes des présentations de Catherine Delaunay et de Pierre Haller
Les enregistrements audios de ce soir peuvent être écoutés :Catherine Delaunay: http://u.pc.cd/LiIctalK (48 minutes)
Pierre Haller : http://u.pc.cd/qAf7 (18 minutes)
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Paroles entendues
+ L’espérance, c’est la réconciliation avec soi-même et avec la vie.
+ Les malheurs sur le monde se sont échappés de la boîte de Pandore. Seul l’espoir est resté à l’intérieur.
+ Que peut-on encore espérer après Auschwitz et Hiroshima ?
+ Dans « La nuit de feu », E.E. Schmitt montre que l’angoisse peut se muer en révélation.
+ L’espoir et le désespoir peuvent se mêler. Les gens, qui n’ont rien, ont quand même quelque chose.+ Il faut accepter ce que la vie donne. Certaines épreuves prennent du sens avec le temps.
+ Selon le bouddhisme, le bonheur, c’est renoncer au désir Le courage c’est d’agir, selon J. Jaurès.
+ L’espérance, c’est la force de vie, pour affronter les épreuves. Dans toute difficulté, il y a un chemin. L’espérance, c’est le chemin.
+ Le chemin, c’est le chemin.
+ L’espérance amène à l’action. Mais je ne veux pas faire d’enfants pour leur éviter la souffrance.
+ L’avenir est inscrit dans le passé. Il faut accepter de vivre avec des paradoxes.
+ On veut sauver la planète, mais le kérozène des avions n’est pas taxé !
+ Il faut faire la part des choses et agir sur ce qui dépend de nous et se libérer des peurs qu’on nous impose.
+ Ma mère, malade Alzheimer, a enfin montré des émotions lorsque je l’ai prise dans mes bras. La musique peut aussi agir sur ces cerveaux coupés du monde.
+ La solidarité syndicale fonde l’espérance dans des objectifs collectifs.
+ Il y a ma petite et la grande vie de la planète. J’agis à mon niveau.
+ Je suis biologiquement optimiste à 1000%.
+ Je suis pessimiste sur l’avenir, mais l’espérance est nécessaire.
+ L’émission Carnets de campagne de France Inter donne de l’espérance.
+ C’est la même chose de penser et d’être. Je suis le seul maître de mes pensées.
+ Aujourd’hui la plupart des gens n’ont plus de religion pour espérer.
+ Il faut du concret.
+ Il y a beaucoup de signes d’espoirs et d’optimisme dans notre société, mais ils ne sont pas vendeurs pour les médias.
+ Depuis que j’ai accompagné jusqu’à la fin ma mère atteinte de la maladie de Charcot, tous les matins je me sens optimiste de rester en bonne santé.
+ Mon espérance est chrétienne. La vie est plus forte que la mort.
+ Je crois à l’égale dignité de toutes les personnes : migrants, handicapés.
+ Je suis devenue pessimiste pour la grande vie, mais je reste optimiste pour ma petite vie dans l’amour et la joie avec les gens que j’accompagne dans mon métier de thérapeute.
+ Le chemin est plus important que le but. Il faut s’adapter. Une petite action peut avoir de grands effets.
+ J’ai grand espoir dans l’être humain.
+ L’espérance, c’est le chemin.
+ J’ai besoin d’émerveillement, un coucher de soleil, un chant d’oiseau.
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