Voir aussi la petite vidéo concoctée par nos amis, Wladimir, Jerzy et Patrick.
samedi 30 juin 2018
Compte rendu du Café philo du vendredi 29 juin 2018 : confiance
Nous étions 30 personnes à participer à ce café philo, le vendredi 29
juin 2018, dans les locaux du centre Ferdinand Lesseps de
Bouffémont (Val d’Oise) sur le thème :
« La confiance, en avons-nous besoin ? »
Nous avons choisi les thèmes des prochains cafés philo :
Vendredi 28 septembre 2018 à 20 h : « Avons-nous
besoin de héros ? »
Vendredi 19 octobre 2018 à 20 h : « Les vertus de
l’échec ».
Vendredi 30 novembre 2018 à 20 h : « Une humanité sans
guerres ? »
Télécharger ce
compte rendu http://bit.ly/2tRH9fH avec les présentations de
Catherine Delaunay et de Pierre Haller.
Les enregistrements
audio peuvent être écoutés
Pierre Haller :
http://pc.cd/ls0
Voir aussi la petite vidéo concoctée par nos amis, Wladimir, Jerzy et Patrick.
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Paroles entendues
+ Aujourd’hui la
défiance est augmentée par la surinformation.
+ La personne
handicapée est obligée de faire confiance à la personne qui l’aide.
+ Dans la circulation
routière on est obligé de faire confiance à l’autre.
+ En accordant la
confiance aux autres, on renforce la confiance en soi. La compétition dans le
monde du travail crée la défiance.
+ La défiance augmente
à cause de la perversion de la parole par la com’.
+ La confiance commence
dans la famille. Le corps social peut écraser la personne. La société devient
dure. Il faut des conflits, mais il y a des limites. Il faut de la
bienveillance. Nous avons des neurones miroirs de partage des sentiments avec
autrui.
+ La confiance est un
risque tantôt souhaitable, tantôt à éviter.
+ Il faut tempérer la
confiance avec la raison.
+ Les confiances en
paroles et en actes ne vont pas toujours de pair. Faire confiance peut
impliquer l’accaparement de l’autre.
+ L’expression de la
confiance peut être hypocrite.
+ La confiance, c’est
de l’affect et du pragmatique.
+ Dans un monde de
certitudes, la confiance serait sans objet. La confiance, est en rapport avec le
degré d’ignorance des faits et du futur. Elle se met en regard de la vérité. C’est
une attitude collective souvent portée par des leaders et des suiveurs.
+ Le pire, c’est la
trahison, difficile à surmonter. La perte de confiance est un terme juridique
qu’on rencontre dans le code du travail.
+ La confiance est une
vertu sociale.
+ Il faut de l’esprit
critique. Les sectes utilisent la confiance pour leur emprise.
+ La confiance est
vulnérabilité.
+ La confiance, au
contraire, est un beau sentiment. Avec ses vrais amis, on peut se montrer tel
que l’on est.
+ La confiance est
innée. C’est la pureté initiale de l’enfant.
+ L’homme est bon
naturellement, selon Jean-Jacques Rousseau.
+ La confiance a besoin
de l’intuition.
+ L’esprit critique
présente aussi un danger quand il consiste à toujours tout mettre en cause.
+ Il faut mettre la
confiance dans les jeunes. On met la confiance à toutes les sauces.
+ La confiance entre le
maître le disciple est indispensable.
+ Certains artistes instrumentalisent
les drames humains pour faire carrière.
+ Une éducation à la
confiance est nécessaire chez les enfants.
+ Il faut apprendre la
bienveillance.
+ La confiance, oui
avec vigilance. On a tous nos limites.
+ La confiance c’est un
risque inhérent à la vie.
+ On a besoin des
autres pour développer notre savoir sur le monde. Mais il faut garder l’esprit
critique vis-à-vis de l’autre.
+ La confiance, c’est
une affaire de conviction.
+ Il faut savoir lâcher
prise et faire confiance à la vie.
+ Penser à l’empathie
et à la sympathie.
+ Internet est le monde
de l’arnaque.
+ Il faut faire
confiance à la nature.
+ Il faut être acteur
de la confiance envers autrui, irradier vers l’autre l’énergie de l’amour.
+ La confiance, c’est
comme l’alcool, il ne faut pas en abuser.
+ Nous vivons dans un
monde trompeur de l’image. La virtualité s’installe.
+ Il faut donner la
confiance, il est plus difficile de la recevoir.
+ On parle de
transhumanisme, d’homme dépassé ; mais sans confiance, il n’y a pas de
progrès. Le monde augmenté est problématique.
+ Faire confiance à l’autre
pour le sortir de l’échec.
+ La confiance, c’est
miraculeux. Aimer son prochain, c’est l’écouter.
+ La confiance en soi
est primordiale, mais il faut garder l’esprit critique.
+ La confiance dans les
institutions est indispensable à l’ordre social et à la confiance entre les
personnes. Les élites représentatives délinquantes sont doublement coupables.
Une partie du corps social a perdu confiance dans le système. Ceci conduit à
des comportements barbares comme l’incendie de la médiathèque de la Courneuve récemment.
Les migrants qui affrontent les dangers des déserts, des mers, des montagnes et
l’inhumanité des humains, sont aussi motivés par leur confiance dans la Vie.
+ Il importe de faire
confiance à l’autre et à la vérité.
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jeudi 28 juin 2018
Pique-nique sur le Chemin du philosophe en forêt
Une quinzaine de personnes et un chien ont participé dans la soirée de ce 27 juin 2018 à un sympathique pique-nique sur la station "l'homme et la nature" du Chemin du philosophe au pied de la sculpture et du ginkgo biloba. La température était douce et la pleine Lune était là.
dimanche 24 juin 2018
Compte rendu du café philo du 23 juin 2018 ; Bibliothèque de Cormeilles ; Fraternité
Nous étions onze personnes à participer à ce
café philo, le samedi 23 juin 2018 de 15 h à 17 h à la Bibliothèque intercommunale de Cormeilles en Parisis (Val d’Oise). –salle café-jeux, sur le thème :
« Quelle
fraternité dans le monde moderne ? »
Ces cafés philo font partie d’une action "Tous philosophes" du Pôle philo des médiathèques de Valparisis. D’autres cafés philo, cours d’initiation à
la philo et conférences sont prévus pour 2018 dans ces médiathèques. Les
programmes sont consultables sur leurs sites Internet ainsi que sur le nôtre.
Télécharger ici
l’ensemble de ce compte rendu http://bit.ly/2K6U1cA avec
les présentations de Catherine Delaunay et
de Pierre Haller.
Écouter l'enregistrement audio de
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Paroles
entendues
+ L’humanisme est une fraternité universelle. Cette fraternité est difficile.
La France est parmi les meilleurs pour la solidarité nationale.
+ La fraternité, c’est le partage de la Terre. Tous en sont
propriétaires. L’intérêt personnel détruit tout.
+ Il n’y a pas d’équivalent féminin dans la langue pour le mot fratricide.
+ On est mangé par la mondialisation. Il y a des réflexes de repli sur
soi. Le problème, c’est la place de chacun.
+ Je suis pessimiste pour l’avenir. Les écrans séparent les gens. Mais il
y a beaucoup d’initiatives locales à Cormeilles : liens
intergénérationnels, écologie, covoiturage, esprit « colibri ».
+ On se cherche un idéal transcendantal. L’écologie en est un. La nature
transcende.
+Il est souvent facile de dialoguer avec un étranger de personne à
personne sans posture a priori.
+ La fraternité porte en elle ses contradictions.
+ L’ONU ne sert pas à grand-chose.
+ Fraternité et responsabilité sont liées.
+ Le gouvernement manipule les gens, on est impuissant.
+ Lecture d’un extrait de « Puissance
de la douceur » d’Anne Dufourmantelle
(1964-2017).
samedi 16 juin 2018
Conférence de STEPHANE HARDOUIN
Stéphane Hardouin, magistrat |
« Les grands
défis de l’institution judiciaire, les enjeux de transformation et de
communication », c’est l’intitulé de la conférence donnée à titre
amical par Stéphane Hardouin, ce vendredi 15 juin 2018 de 20 h 15 à 22 h 45 à
l’Espace Lesseps de Bouffémont en présence de quelque vingt–cinq personnes.
Ancien directeur adjoint de cabinet de F. BAYROU au
ministère de la Justice, Stéphane Hardouin est aujourd'hui, à 46 ans,
secrétaire général adjoint de ce ministère. Sa carrière est déjà longue et
notoire au sein de l’administration judiciaire : tribunaux
de grande instance (TGI) de Paris et de Pontoise, directeur du projet informatique
Cassiopée au ministère de la Justice, directeur de l’Ecole
nationale des greffes, procureur de la République au TGI de Compiègne,
pilote de la sous-direction de la justice pénale. Ce
riche parcours lui a permis de partager une vue d’ensemble et passionnante en
dialoguant sur les enjeux de la Justice dans notre État de droit et
démocratique.
Son propos a porté sur cinq thématiques :
- -
La Justice et la confiance du public :
indépendance et impartialité. Pression des médias.
- -
L’Europe, la coopération des justices
européennes. La lutte contre le terrorisme a fait avancer la coopération.
L’Europe a fait avancer les droits nationaux.
-
- Le numérique et ses multiples défis : accès
à la justice, rapidité des procédures, transparence, sécurité informatique. « Il faudra des écrivains publics du
numérique pour toutes les administrations ».
- -
La prison, le sens de la peine. La surpopulation
des prisons va de 140 % en moyenne à 190 %. La question est complexe... « On juge une démocratie à l’état de
ses prisons », fait remarquer un participant en soulignant qu’un tiers
des personnes incarcérées relèveraient de la psychiatrie plutôt que de la
prison.
- -
La Justice et le principe de précaution sont-ils
compatibles ? Dans quelle mesure et sur quels critères la société a-t-elle
le droit de neutraliser une personne hypothétiquement dangereuse ? Par exemple
des gens ayant purgé leur peine ou des familles au retour de Syrie.
La discussion s’est poursuivie autour d’un pot amical.
Il convient de remercier vivement Stéphane Hardouin qui a
consacré cette soirée à nous faire prendre davantage conscience de la
complexité de la Justice. L’institution gère en permanence de multiples et
nouvelles injonctions contradictoires pour nous protéger de l’ensauvagement toujours menaçant de
notre société.
Nous sommes sortis de cette conférence avec davantage de
confiance dans notre Justice et sans doute avec sentiment d’être chanceux
d’appartenir à une Europe où la Justice fonctionne plutôt bien.
jeudi 14 juin 2018
Promenade sur le Chemin du philosophe pour un groupe d'aveugles
Ce jeudi 14 juin 2018 de 14 h
à 17 h, à la demande de l’association « Les
auxiliaires des aveugles – Antenne du 95 », nous avons organisé une
promenade commentée sur le Chemin du philosophe en forêt domaniale de Montmorency. Ils
étaient cinq non- ou mal-voyants avec cinq accompagnants et quatre membres de l’association
du Chemin du philosophe à écouter, sentir et toucher l’essence de la forêt. Le temps
avait bien voulu surseoir à la pluie annoncée par la météo. Les aveugles ont su
se déplacer sans incident dans les sentiers du sous-bois pas toujours très
commodes pour eux.
A noter également les beaux gravillons blancs remis le matin même sur le cadran solaire....
A noter également les beaux gravillons blancs remis le matin même sur le cadran solaire....
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