Qui sommes-nous ?

PRESENTATION

L’association du Chemin du philosophe comporte trois types d’activités :

1)  L’entretien et l’animation du Chemin du philosophe en forêt de Montmorency.

2)  L’organisation de cafés philos, de conférences, d’ateliers de lecture, de sorties à thèmes en forêt.

3)  La maintenance de ce blog qui tient à jour le programme des activités et qui les archive depuis 2008.

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+ Pour trouver le Chemin du Philosophe : carte (avec le GPS, programmer 179, rue de Paris, Montlignon, le parking est proche).

+ La participation aux activités de l'association implique une éthique de neutralité et de tolérance ainsi qu'une étiquette de courtoisie. L’accès est libre à la plupart des activités.

+ Pour soutenir et adhérer à l'association ou renouveler annuellement : Bulletin d'adhésion.

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Station "L'homme et le cosmos"

Station "L'homme et le cosmos"
Cadran solaire analemmatique - juin 2014

Programme

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samedi 29 mai 2010

Compte rendu du café philo du 28 mai 2010





Compte rendu du café philo du 28 mai 2010

Vingt personnes ont participé à ce café philo consacré à UNIVERSALITE ET DIVERSITES HUMAINES, toujours dans la boulangerie Piérol de Margency (95).

La problématique de l’universalité et des diversités humaines est relativement récente. Les grands voyages à partir du 15ème siècle ont fait prendre conscience à l’occident chrétien qu’il n’est pas universel. Au cours du 20ème siècle des courants de pensées ont affirmé que l’homme n’a pas de nature propre et qu’il est entièrement formé par la culture. La relativisation des valeurs dans le cadre de la mondialisation méritent aujourd’hui une réflexion approfondie. Les droits de l’homme sont-ils universels ? Faut-il respecter toutes les traditions même lorsqu’elles portent atteinte à la dignité humaine ?

Universalité

L’universalité revêt de nombreux aspects.
Les lois de la nature physique, les mathématiques, la logique ou les technologies sont universelles, elles fonctionnent en principe partout et en tout temps. Les idées (mèmes) et les technologies (tèmes) se comportent comme les espèces vivantes, elles tendent à l’hégémonie territoriale se positionner comme universelles.

Le genre humain possède un patrimoine génétique qui le caractérise et le différencie nettement des autres espèces animales : cerveau surdimensionné, conscience de soi, station debout, utilisation d’outils, rire, langage, culture, sexualité érotique et pas seulement liée à la reproduction, etc. L’immaturité de l’enfant nécessite une prise en charge parentale et une éducation longues et favorise ainsi la transmission de la civilisation de générations en générations. Ces facteurs sont universels mais sont différents dans leurs expressions d’un individu ou d’un groupe à l’autre, créant ainsi de la diversité entre les humains. Les capacités intellectuelles entre les individus quant à elles, peuvent être variables, mais il ne semble pas y avoir de différences statistiques dans ce domaine entre les races et les cultures.
Le corps qui nait, grandit, est malade, vieillit et meurt est propre à l’ensemble du monde vivant. Cependant le rapport au corps humain est variable. La maladie, la souffrance, la peur de la mort, même si perçues différemment, sont omniprésentes dans le genre humain. Tous les individus ont besoin de nourriture, de logement, de sécurité, d’identité, d’un visage (le visage est un hologramme qui renferme toute l’humanité.), d’un moi, d’une dignité, d’amour, de compassion, de liberté, de liens familiaux, d’éducation, de codes, de convictions, de transcendance, d’appartenance à un groupe, d’organisations sociales.

Selon Rousseau l’homme nait bon naturellement et c’est la société qui le pervertit. Selon Freud, il est habité par l’instinct de mort et c’est la société qui doit le canaliser.
Toutes les sociétés utilisent un langage, elles élaborent des mythes, ont recours au surnaturel. Elles ont en commun, à des degrés divers, des valeurs et des comportements, qui constituent de facteurs de régulation et des avantages sélectifs dans leur évolution : les organisations hiérarchiques, les chefs, les dominants et les dominés, les élites, les clans, les institutions politiques, les lois, les prisons, les armées, les polices.
Elles ont toutes des déviants, des criminels, des violeurs, des fous, des gouvernants pervers narcissiques, des prédateurs économiques. La torture, les brutalités policières, la prostitution, le racisme, l’exploitation humaine, la dépersonnalisation de l’autre (burqa, maltraitance, esclavage, embrigadement, sectes, exclusion, instrumentalisation des personnes dans le monde du travail) sont des pratiques contre lesquelles toute société doit lutter en permanence. Aux Etats-Unis 1% de la population est en prison, en France c’est 0,1%.
La consommation de drogues à des fins médicales, religieuses et conviviales ou par addiction, semble également universelle dans le temps et dans l’espace.
Les crises, les révoltes et les guerres sont inscrites dans l’histoire de toute société.

Toutes les cultures ont développé des formes de musique, d’art, de poésie, de littérature qui, outre leurs valeurs en soi, ont un rôle pacificateur et fondent les identités des sociétés. Elles génèrent des génies et des élites dans chacun de ces domaines.
Ces universalités existent au cœur de chaque société ou de chaque individu à des degrés divers selon les sociétés, le temps historique, l’état des institutions, les circonstances, le niveau de conscience et d’éducation.

Diversité

La diversité est probablement la caractéristique la plus universelle de la création. Dans le monde inanimé, on observe l’existence d’une diversité immense d’atomes, de molécules, de structures minérales. Le monde vivant est caractérisé par des millions d’espèces végétales et animales différentes. Au sein de chaque espèce, il n’y a pas deux individus identiques. La reproduction sexuée permet la mise en commun de patrimoines génétiques différents et constitue un avantage sélectif. Cette biodiversité est garante de la stabilité relative et de l’évolution des espèces.
Dans les domaines technologiques, des organisations et même des sciences de l’éducation, le principe de la diversification et la redondance des sources d’information et des moyens d’action est la règle de base de la sécurité et de l’efficacité à long terme des systèmes. (Centrales nucléaire, aviation, médias, pédagogie). 
Dans chaque société, il n’y a pas deux individus identiques. De même il n’y a pas deux sociétés identiques.
Comme pour tout le monde vivant, la diversité est le moteur de l’évolution des sociétés par la rencontre avec l’altérité. L’intelligence collective ne peut émerger que de la diversité. Les génies se développent en fonction d’un contexte social.
Les sociétés sont régulées par des codes. Les déviances par rapport à ces codes doivent être régulées, mais sont indispensables à leurs survies.
A différents niveaux d’organisation la diversification est contrebalancée par l’unification et la mise en place de mécanismes maintenant l’unité par des frontières et des défenses. Exemple : peau, frontières territoriales, système immunitaire, défense nationale.

Aujourd’hui, les technologies, les médias et la mondialisation économique poussent dans le sens de l’universalisation des modes de fonctionnement et des cultures au détriment de la diversité. Des dizaines de langues disparaissent chaque année. La multiplication des langues après la chute de la tour de Babel, selon la mythologie, devrait être considérée comme un enrichissement de la culture et un instrument essentiel de l’hominisation.

Un individu ne peut et ne devrait jamais être entièrement caractérisé par son appartenance réelle ou supposée à un groupe (race, nation, classe sociale,...)

Les cultures se sont mélangées et développées dans leurs diversités à partir des commerçants, des marins, des pèlerins, des aventuriers, des guerriers.

Les migrants dans le monde sont aujourd’hui quelque 300 millions. Pour beaucoup il s’agit d’exils forcés qui les arrachent de leurs racines culturelles et de déchirements affectifs car ils sont (ou se sentent) souvent discriminés dans les pays ou régions d’accueil. Leur diversité n’est pas considérée comme conforme à l’universalité dont se prévalent en général les populations majoritaires qui oublient que leurs ancêtres étaient des migrants.

L’UNESCO (« Construire la paix dans l'esprit des hommes ») et de nombreuses associations à travers le monde œuvrent pour des normes minimum de cohabitation des cultures dans le respect de leur diversité. Ces organisations sont aujourd’hui plus indispensables que jamais. Cependant elles servent souvent de terrain de lutte d’influence ou d’alibi pour des lobbies qui agissent en fait pour leur seule hégémonie.

 

Conclusion

 

L’universalité diverse est un oxymore profondément à l’œuvre dans tout processus de création et d’organisation. Le monde, et notamment le vivant et l’humain, oscillent en permanence entre la stabilité et le changement, entre le repli identitaire et la rencontre avec l’altérité. Cette rencontre est souvent le fruit du hasard grâce auquel le monde explore le champ des possibles.


Hans Küng et l’éthique planétaire
Hans Küng est un théologien suisse, né en 1928 à Sursee dans le canton de Lucerne (Suisse). Il a pris des positions très critiques vis-à-vis de la hiérarchie catholique.
Sa thèse concernant l’éthique planétaire peut se résumer de la manière suivante : la cohabitation des humains sur terre ne sera plus possible sans une éthique globale. Il n’y aura pas de paix entre les nations sans la paix entre les religions et pas de paix entre les religions sans dialogue. Pas de dialogue entre les religions et les cultures sans recherche fondamentale. Pas d’éthique globale sans évolution des consciences des religieux et des non-religieux.
« Ce monde a besoin d’une éthique ; une société mondiale n’a pas besoin d’une religion ou d’une idéologie universelles, mais quelques normes, valeurs, idéaux et buts communs et s’imposant à tous. »
Cela implique des engagements des cultures pour la non-violence et le respect de toute vie, la solidarité, la tolérance, la véracité, l’égalité des droits notamment pour les femmes.

samedi 8 mai 2010

Sortie à Genainville

Ce 8 mai 2010, nous étions plus de quatre-vingt personnes à participer à la sortie "chemin faisons, qu'est-ce qui nous fait marcher ?"autour de Genainville dans le Vexin du Val-d'Oise. Cette sortie, organisée et préparée par les associations "La vie Nouvelle, Val d'Oise", "Culture Chinoise" et notre "Chemin du Philosophe", nous a permis de réfléchir ensemble en quatre étapes de marche à partir des thèmes : la marche, la personne, la société, la transcendance. Les éléments de réflexion ont été rassemblés dans une brochure distribuée aux participants. Chaque étape a commencé par des exercices d'assouplissements du corps et de l'esprit animés par Liu et Shang Ming, enseignants du Qi-gong et du Taï-chi. Le repas de midi sur l'herbe, où chacun avait apporté quatre parts d'un plat à mettre en commun, a constitué un beau moment de convivialité.
Le cheminement de la marche, des exercices et de la réflexion s'est achevé en fin de journée sur le site archéologique gallo-romain des Vaux-de-la-Celle que nous avons eu le privilège de visiter accompagnés des trois guides érudits du musée archéologique du Val-d'Oise. Nous avons pu découvrir les ruines d'un théâtre de 4000 places, d'installations de bains rituels et d'un temple double dédié au dieu romain Mercure, dieu messager des dieux, et à  Rosmerta, déesse gallo-romaine de la fertilité et de l'abondance. Cette richesse de rencontres et de découvertes en une seule journée a sûrement laissé en chacun de nous une impression de fatigue heureuse ! Voici quelques images  cette belle journée. Ainsi que le blog d'une participante.

samedi 1 mai 2010

Compte rendu du café philo du 30 avril 2010 : le Mal



Vingt huit personnes ont participé au café philo de Margency ce vendredi 30 avril 2010.
Le bien et le mal sont des concepts moraux humains qui participent à la régulation des sociétés. Ces notions n’existent pas dans le reste du monde vivant. Dans le monde non humain, les luttes pour la survie, le territoire ou les partenaires sexuels, le parastisme, la prédation, tout comme la vie en sociétés, la protection mutuelle, les symbioses sont des mécanismes innés sans libre arbitre a priori. Ces mécanismes constituent des avantages pour la survie des espèces qui ont été sélectionnés au cours de l’évolution.
Le cerveau humain a fait apparaître un saut cognitif dans l’évolution des espèces. L’homo sapiens sapiens sait qu’il sait. La Bible dit qu’il a goûté au fruit de l’arbre de la connaissance. Ses possibilités cognitives lui ont ouvert la voie du libre arbitre, de la responsabilité, de la domination sur la nature et de l’émergence de la technologie. Elles lui ont donné le pouvoir de détruire à grande échelle y compris lui-même. Il peut tuer sans raison ou pour ses utopies. Il peut torturer par plaisir, en général en se réclamant d’une cause vertueuse. La pulsion de mort, selon Freud, reste tapie au fond de son cerveau reptilien. « Homo homini lupus ». Il est pire que le loup. Ces pulsions servies par l’intelligence humaine, génératrice de barbarie, constitueraient de réels dangers pour la survie de l’espèce si elles n’étaient pas régulées par des codes moraux. L’évolution des sociétés humaines a sélectionné de tels codes pour assurer la pérennité de l’espèce.
Le bien et le mal sont ainsi deux concepts moraux qui incluent des préoccupations d’ordre temporel et d’ordre collectif. Un acte n’est pas uniquement bien ou mal ici et maintenant mais en raison des conséquences dans l’avenir et sur l’ensemble de la collectivité. Les humains ont inventé les dieux et les Etats pour légitimer et appliquer des lois morales et civiles destinées à différencier le bien et le mal.
Entre la vie, qui est le symbole du bien absolu, et la mort qui est celui du mal absolu s’étend le vaste spectre de comportements humains qui, selon le point de vue ou l’échelle de temps, peuvent tantôt se classer du côté du mal ou du bien. La bombe atomique sur Hiroshima a été un mal pour les victimes, mais nous a sans doute permis de vivre sans nouvelle guerre mondiale depuis 65 ans. Aujourd’hui 22.000 ogives nucléaires dans le monde menacent ou veillent sur l’humanité. 
De nombreuses actions et comportements humains ne sont reconnaissables comme bons ou mauvais qu’à long terme et globalement. Il en est ainsi des technologies ou des systèmes politiques. La technosphère, par exemple, constitue un facteur progrès en termes de survie et de développement culturel et moral d’une partie de l’humanité. On se rend toutefois compte que ce progrès est très mal partagé parmi les humains et même qu’il augmente le nombre absolu de miséreux sur terre. Il est délétère pour l’ensemble de la biosphère.
Les actions humaines ne sont pas les seules concernées dans notre vision morale du monde. Nous avons aussi tendance à classer dans ces catégories du bien et du mal des phénomènes naturels tels que la beauté et la générosité de la nature, pour le bien, et les catastrophes naturelles et les maladies pour le mal.
Les modèles de pensée religieux, qui ont personnifié le mal sous forme de démons et le bien sous formes de dieux, atteignent leurs limites face aux questions du mal. « Père pourquoi m’as-tu abandonné ? » est le dernier cri du Christ en croix. Les religions, que certains considèrent comme l’opium des peuples, donnent souvent des visions fatalistes du bien et du mal. « La rédemption par la souffrance », prône le christianisme. « C’était écrit », dit l’Islam. « C’est le Karma », « Le bonheur et le malheur ne sont qu’illusions » selon les religions orientales. « La sage prend ses distances », proclame le taoïsme.
Les sociétés archaïques conjuraient le mal en sacrifiant des victimes expiatoires. Les boucs émissaires ont peut-être simplement changé de visage dans les sociétés modernes.
Sophocle fait dire à Antigone qu’il faut préférer les lois des dieux à celles de la cité. Cela était sans doute vrai dans cette histoire où la sœur voulait assurer une sépulture à son frère Polynice contre la volonté du roi Créon. Mais l’histoire montre aussi que bien des tyrannies se réclament des dieux, aujourd’hui encore tout près de nous.
Le bien-être ou la souffrance sont-ils de bons indicateurs pour différencier le bien du mal ? Sans doute pas car le bien-être des uns peut causer la souffrance des autres, et réciproquement.
Le bien-être et la souffrance, le bien et le mal, sont très injustement distribués au sein du vivant en général. Cette injustice fondamentalement inscrite dans la création, prendra toujours en défaut nos représentations rationnelles ou religieuses du monde. Face à Auschwitz en 1945 ou Port au Prince en 2010, la raison s’effondre, on ne peut que crier ou se taire.
L’introduction du concept de complexité dans nos modèles de pensée pourrait contribuer à mieux réguler le monde vers des objectifs de moindre mal ou de moindre souffrance. Cette régulation devrait intégrer la diversité et une complémentarité des approches : politique, juridique, religieuse, technologique, médicale, psychologique, écologique, économique et financière. Elle devrait tenir compte, dans l’analyse des phénomènes conduisant au bien ou au mal, de la multiplicité des causes, de la non-linéarité des enchaînements allant des causes aux effets, des logiques différentes selon les échelles de tailles et de temps. La somme des intérêts particuliers n’est pas l’intérêt général. Réciproquement l’intérêt général ne doit pas faire oublier les malheurs particuliers. La lutte contre la drogue, par la sélection des trafiquants les plus rusés, renforce le marché de celle-ci. La lutte contre le fanatisme religieux le renforce. La surmédiatisation de certains maux, en fait oublier d’autres souvent bien plus graves.
Que resterait-il de notre monde sans les multiples formes du mal ? La créativité artistique, littéraire, l’économie se nourrissent essentiellement de certaines formes du mal.
Il existe peut-être un autre univers où l’évolution se réalise sans le mal et sans la souffrance. Mais ce n’est pas le nôtre. L’hominisation, dont nous sommes les acteurs dans l’évolution du monde, se construira toujours face au mal.
Mani, le père du manichéisme devenu une hérésie éradiquée dans la violence, pensait que notre mission sur terre est de transformer la fatalité du mal en bien. « Il faut arrêter de vitupérer les ténèbres, et allumer une bougie», dit un proverbe chinois.
Voici quelques réflexions entendues au cours du café philo :
Définition du mal
-          Le mal est la non conformité de l’être au devoir être, selon Hegel.
-          Le mal c’est ce qui ne devrait pas être et doit être combattu, selon Ricoeur.
-          Le mal existe sous trois formes selon Leibnitz : physique, moral, métaphysique.
-          Le mal est le résultat d’un jugement.
-          Il existe un mal absolu.
-          Au départ l’être humain n’est ni bon ni mauvais.
-          Tout ce qui est bon dans la vie est illégal, immoral ou fait grossir 
-          Les troubles psychiatriques constituent une part importante du mal.
-          Le mal n’a pas de statut, c’est l’absence de bien.

Causes du mal
-          L’homme est responsable du mal, c’est un moyen par lequel Dieu éduque les hommes, selon certains penseurs chrétiens.
-          Pour les Stoïciens, le bien et le mal vont ensemble.
-          Selon Leibnitz, Dieu a fabriqué le meilleur des mondes possibles.
-          Le monde est imparfait parce que c’est une créature.
-          Le mal est un scandale incompréhensible.
-          Sentiment de supériorité de certains génère souvent le mal.
-          Les valeurs prétendues universelles génèrent souvent le mal.
-          Nous avons souvent des inhibitions face au mal.
-          Le mal est indissociable de la vie en société.
-          Le mal relève du principe fondamental du monde du Yin et du Yang.
-          Loi du profit.
-          Trop d’ordre ou trop de désordre causent le mal.


Remèdes au mal
-          Démocratie.
-          Diversité des points de vues.
-          Respect.
-          Gestion du mal.
-          Éthique de conviction.
-          Se connaître soi et l’autre.
-          Il faut lutter.
-          Le moindre mal aux niveaux individuel et mondial.
-          L’implication personnelle.