Qui sommes-nous ?

PRESENTATION

L’association du Chemin du philosophe comporte trois types d’activités :

1)  L’entretien et l’animation du Chemin du philosophe en forêt de Montmorency.

2)  L’organisation de cafés philos, de conférences, d’ateliers de lecture, de sorties à thèmes en forêt.

3)  La maintenance de ce blog qui tient à jour le programme des activités et qui les archive depuis 2008.

+ Retrouvez facilement le site Internet du Chemin du philosophe en tapant "cheminphilo" sur un moteur de recherche Internet.

+ Pour découvrir le Chemin du philosophe en forêt : un petit film .

+ Pour télécharger la brochure 2021 du Chemin du Philosophe.

+ Audioguide du Chemin du philosophe en forêt, télécharger sur smartphone via le lien ou avec le code QR (en forêt le chargement par QR dépend du réseau de votre fournisseur d'accès).

+ S'y promener avec ValdoiseMyBalade.

+ Pour trouver le Chemin du Philosophe : carte (avec le GPS, programmer 179, rue de Paris, Montlignon, le parking est proche).

+ La participation aux activités de l'association implique une éthique de neutralité et de tolérance ainsi qu'une étiquette de courtoisie. L’accès est libre à la plupart des activités.

+ Pour soutenir et adhérer à l'association ou renouveler annuellement : Bulletin d'adhésion.

+ Pour nous écrire : cheminduphilosophe(arobase)wanadoo.fr

 

Station "L'homme et le cosmos"

Station "L'homme et le cosmos"
Cadran solaire analemmatique - juin 2014

Programme

Programme des activités à venir (cliquez sur le lien)


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samedi 1 juillet 2017

Compte rendu du Café philo du vendredi 30 juin 2017, individualisme






Nous étions 30 personnes à participer à ce café philo, le vendredi 30 juin 2017, dans les locaux du centre Ferdinand Lesseps de Bouffémont (Val d’Oise) préparé et animé par Catherine Delaunay et Pierre Haller sur le thème :
« Que penser de l’individualisme ?»
Nous avons choisi les thèmes des prochains cafés philo :
Vendredi 29 septembre 2017 : « Qu’est-ce qui nous rassemble ? »
Vendredi 20 octobre 2017 : « Qu’est-ce que la normalité ? »
Vendredi 24 novembre 2017 : « La reconnaissance : une valeur ou un leurre ? »

Télécharger http://bit.ly/2tAL6aR ce compte rendu avec les présentations de Catherine Delaunay et de Pierre Haller ainsi que le poème d’Arlette Coutin et celui de Jeannine Dion-Guérin en hommage à Simone Veil  http://pc.cd/nsq7  décédée ce jour.
Enregistrement audio de la présentation de Catherine Delaunay : http://pc.cd/VEx7
Enregistrement audio de la présentation de Pierre Haller : http://pc.cd/LSd7




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Paroles entendues
-         L’individualisme est à l’origine des déclarations des droits de l’Homme.
-         Chacun est humain à sa façon.
-         Les personnes noyées dans la masse cherchent à se singulariser.
-         La conscience de l’autre permet de lutter contre l’individualisme.
-         L’enfermement dans sa bulle fait tomber l’homme. L’éducation doit contribuer à sortir de l’individualisme.
-         Les nouveaux moyens technologiques incitent à l’individualisme, qui empêche aussi de penser par soi-même.
-         L’embrigadement est un confort et une recherche de reconnaissance.
-         Les réseaux sociaux donnent l’impression d’appartenir à une collectivité virtuelle.
-         L’art du management c’est de reconnaître la personnalité de chacun.
-         L’individualisme nous noie dans un collectivisme indifférent.
-         Beaucoup de jeunes participent aujourd’hui à des modes sociaux alternatifs et coopératifs.
-         La création est individuelle.
-         L’individualisme et le collectivisme sont interdépendants. La primauté de l’individualisme conduit au narcissisme.
-         L’écologie permet la liberté individuelle et collective, exemple : les jardins partagés. La course folle m’affole. La société de consommation ne propose que l’individualisme.
-         L’individualisme, c’est le travail sur soi, l’estime de soi. Aller vers les autres pour se connaître mieux.
-         Le monde de la musique est perverti par le star-système.
-         La société doit permettre à chacun d’être libre et chacun doit se mettre au service de la société.
-         Vivre en société, c’est avoir conscience de soi et de son rôle. Le burn-out rend incapable de garder son rôle.
-         Le sens de l’autre est donné au sein de la famille. Il doit être appris.
-         La peur replie les gens sur eux-mêmes.
-         Pour devenir soi-même, il faut toute une vie. On a toujours un espace de liberté, même au goulag.
-         Vivre ensemble passe par l’écoute. Trouver sa voie par l’interaction avec les autres. On se concentre trop sur le matériel et pas assez sur l’humain.
-         Il faut accepter en nous la part des autres.
-         L’homme a besoin d’être seul pour entrer en lui-même, mais il progresse avec la collectivité.

-         La création artistique est individuelle sur un fonds collectif.
-         L’individualisme ne peut pas s’exprimer dans un régime totalitaire.
-         Huit cents millions de Chinois, et moi et moi ?
-         Il faut harmoniser l’individuel et le collectif. Il faut pouvoir penser en toute liberté pour le bien de la société. Les Etats se comportent comme les individus en bien ou en mal.
-         La différence entre les hommes s’exprime par la parole, par les actes, par le travail dans la collectivité.
-         Certains pouvoirs poussent à l’individualisme : diviser pour régner.
-         Il faut créer des pensées collectives.
-         Internet permet de faire passer des messages sur soi.
-         Nous sommes imbriqués dans des poupées russes d’individualismes.
-         Même parmi les clercs des religions il y a de l’individualisme.
-         Il se développe des économies solidaires.
-         Les dessins d’enfants sur un même thème sur les murs de la salle illustrent la diversité des individus.
-         Le bonheur n’est réel que partagé.
-         Les autres font ce que nous sommes. Les défis actuels (migrants, planète) pourraient aider à sortir de l’individualisme.
-         L’autre est unique.
-         Les grands sages sont solitaires dans le travail sur eux-mêmes. Selon Léopold Senghor, il faut reconnaître ses racines pour se réaliser.
-         Il n’y a pas de dichotomie entre individu et collectivité.
-         On a tous un côté public et un côté privé. C’est une question de mesure. La société ignore les individus.
-         Dans certaines sociétés, il ne faut qu’aucune tête ne dépasse. Pour y survivre il faut rentrer la tête dans les épaules. Comment alors garder la tête haute ?
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