samedi 1 juillet 2017
Compte rendu du Café philo du vendredi 30 juin 2017, individualisme
Nous étions 30
personnes à participer à ce café philo, le vendredi 30 juin 2017, dans les
locaux du centre Ferdinand
Lesseps
de Bouffémont (Val d’Oise) préparé et animé par Catherine Delaunay et Pierre
Haller sur le thème :
« Que penser de
l’individualisme ?»
Nous avons choisi
les thèmes des prochains cafés philo :
Vendredi 29 septembre 2017 : « Qu’est-ce qui nous
rassemble ? »
Vendredi 20 octobre 2017 : « Qu’est-ce
que la normalité ? »
Vendredi 24
novembre 2017 : « La
reconnaissance : une valeur ou un leurre ? »
Télécharger http://bit.ly/2tAL6aR ce compte rendu avec les présentations de Catherine Delaunay et
de Pierre Haller ainsi que le poème d’Arlette Coutin et celui de Jeannine
Dion-Guérin en hommage à Simone Veil http://pc.cd/nsq7 décédée ce jour.
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Paroles entendues
-
L’individualisme
est à l’origine des déclarations des droits de l’Homme.
-
Chacun
est humain à sa façon.
-
Les
personnes noyées dans la masse cherchent à se singulariser.
-
La
conscience de l’autre permet de lutter contre l’individualisme.
-
L’enfermement
dans sa bulle fait tomber l’homme. L’éducation doit contribuer à sortir de l’individualisme.
-
Les
nouveaux moyens technologiques incitent à l’individualisme, qui empêche aussi
de penser par soi-même.
-
L’embrigadement
est un confort et une recherche de reconnaissance.
-
Les
réseaux sociaux donnent l’impression d’appartenir à une collectivité virtuelle.
-
L’art
du management c’est de reconnaître la personnalité de chacun.
-
L’individualisme
nous noie dans un collectivisme indifférent.
-
Beaucoup
de jeunes participent aujourd’hui à des modes sociaux alternatifs et
coopératifs.
-
La
création est individuelle.
-
L’individualisme
et le collectivisme sont interdépendants. La primauté de l’individualisme
conduit au narcissisme.
-
L’écologie
permet la liberté individuelle et collective, exemple : les jardins
partagés. La course folle m’affole. La société de consommation ne propose que
l’individualisme.
-
L’individualisme,
c’est le travail sur soi, l’estime de soi. Aller vers les autres pour se
connaître mieux.
-
Le
monde de la musique est perverti par le star-système.
-
La
société doit permettre à chacun d’être libre et chacun doit se mettre au
service de la société.
-
Vivre
en société, c’est avoir conscience de soi et de son rôle. Le burn-out rend
incapable de garder son rôle.
-
Le
sens de l’autre est donné au sein de la famille. Il doit être appris.
-
La
peur replie les gens sur eux-mêmes.
-
Pour
devenir soi-même, il faut toute une vie. On a toujours un espace de liberté,
même au goulag.
-
Vivre
ensemble passe par l’écoute. Trouver sa voie par l’interaction avec les autres.
On se concentre trop sur le matériel et pas assez sur l’humain.
-
Il
faut accepter en nous la part des autres.
-
L’homme
a besoin d’être seul pour entrer en lui-même, mais il progresse avec la
collectivité.
-
La
création artistique est individuelle sur un fonds collectif.
-
L’individualisme ne peut pas s’exprimer
dans un régime totalitaire.
-
Huit
cents millions de Chinois, et moi et moi ?
-
Il
faut harmoniser l’individuel et le collectif. Il faut pouvoir penser en toute
liberté pour le bien de la société. Les Etats se comportent comme les individus
en bien ou en mal.
-
La
différence entre les hommes s’exprime par la parole, par les actes, par le
travail dans la collectivité.
-
Certains
pouvoirs poussent à l’individualisme : diviser pour régner.
-
Il
faut créer des pensées collectives.
-
Internet
permet de faire passer des messages sur soi.
-
Nous
sommes imbriqués dans des poupées russes d’individualismes.
-
Même
parmi les clercs des religions il y a de l’individualisme.
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Il
se développe des économies solidaires.
-
Les
dessins d’enfants sur un même thème sur les murs de la salle illustrent la
diversité des individus.
-
Le
bonheur n’est réel que partagé.
-
Les
autres font ce que nous sommes. Les défis actuels (migrants, planète)
pourraient aider à sortir de l’individualisme.
-
L’autre
est unique.
-
Les
grands sages sont solitaires dans le travail sur eux-mêmes. Selon Léopold
Senghor, il faut reconnaître ses racines pour se réaliser.
-
Il
n’y a pas de dichotomie entre individu et collectivité.
-
On
a tous un côté public et un côté privé. C’est une question de mesure. La
société ignore les individus.
-
Dans
certaines sociétés, il ne faut qu’aucune tête ne dépasse. Pour y survivre il
faut rentrer la tête dans les épaules. Comment alors garder la tête
haute ?
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