Nous étions 26 personnes à participer à ce café philo, le vendredi 24 septembre 2021 de 20 h à 22 h 30 dans la grande salle du centre culturel de Bouffémont (Val- d’Oise) sur le thème :
« La confiance ? »
Les thèmes des prochains cafés philo :
Vendredi 22 octobre 2021 : « Pourquoi transgresser ? »
Vendredi 26 novembre 2021 : « La liberté d’expression a-t-elle des limites ? »
Ces cafés philo se tiendront au moins jusqu’à la fin de l’année 2021 à 20 h au Centre culturel de Bouffémont.
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Télécharger ce compte rendu http://u.pc.cd/RTM avec les textes des présentations de Catherine Delaunay et de Pierre Haller ainsi que le poème d’Arlette Coutin.
Les enregistrements audios peuvent être écoutés
Catherine Delaunay: http://u.pc.cd/YNFrtalK (38 minutes)
Pierre Haller : http://u.pc.cd/Wn6rtalK (21 minutes)
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Paroles entendues
+ Espace sémantique du mot confiance : transparence, promesse, proximité, disponibilité, délégation, intérêt, système de valeurs, agir ensemble, construction de la confiance, nécessaire à l’action, intuition, instinct, résultats, respect mutuel, éducation, égalité sociale, amitié, peur, méfiance, discernement, réciprocité, coopération et non compétition, la confiance se mérite, compétence, jugement critique.
+ La transparence est nécessaire à la confiance.
+ Il faut tenir ses promesses, notamment électorales.
+ En démocratie représentative, les élus doivent être proches des citoyens. La non verticalité est nécessaire à la confiance. C’est aux gouvernés de participer à la démocratie. Les élus servent aussi de boucs émissaires.
+ Il faut parfois jouer la confiance pour encourager et donner des responsabilités.
+Dans l’entreprise l’action par délégation reste jalonnée et sous contrôle.
+ Le principale obstacle à la confiance est le mensonge délibéré.
+ La liberté est au-dessus de la confiance.
+ La confiance, c’est la liberté de faire face à l’incertitude.
+ Aujourd’hui, la parole n’engage plus.
+ L’intérêt supplante la confiance.
+ La confiance implique un questionnement.
+ La confiance permet d’agir sur la base d’un système de valeurs partagées. On en a besoin pour vivre et pour agir. Elle se construit sur le temps long, sa perte peut être rapide.
+ Le journalisme est un acteur important de la confiance.
+ La confiance peut être instinctive, puis il y a les codes et les vérifications. Elle demande de la finesse.
+ Les jeunes ont moins confiance dans l’avenir.
+ La confiance dans l’avenir est limitée par la rapide évolution de la société qui devient imprévisible.
+ Il faut avoir confiance dans l’intelligence collective quand elle résulte de la rencontre de différents points de vue.
+ La confiance se construit et se déconstruit pas à pas. Elle se base sur des actes.
+ La confiance est un phénomène également culturel. Elle s’apprend.
+ Les inégalités sociales sont à la base de la défiance.
+ La confiance dans les relations personnelles vient après l’amitié, l’affection et l’amour.
+ La confiance, oui mais prendre des risques avec discernement.
+ La confiance pour construire.
+ Besoin de réciprocité.
+ On ne peut pas vivre sans.
+ C’est un lien nécessairement fragile.
+ Y croire, c’est bon pour les endorphines du bien-être.
+ Les sujets de défiance et de confiance changent selon les époques.
+ La démocratie favorise la confiance du citoyen. Mais le monde ne va pas vers plus de coopération reposant sur la confiance.
+ La confiance c’est le partage d’énergie positive avec l’autre.
+ La confiance se mérite, notamment dans les rapports de travail.
+ Il faut se méfier de celui qui proclame : faites-moi confiance.
+ « Faire confiance doit devenir un droit de l’homme », a dit Jacques Attali. Peut-être aussi un devoir ?
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