Qui sommes-nous ?

PRESENTATION

L’association du Chemin du philosophe comporte trois types d’activités :

1)  L’entretien et l’animation du Chemin du philosophe en forêt de Montmorency.

2)  L’organisation de cafés philos, de conférences, d’ateliers de lecture, de sorties à thèmes en forêt.

3)  La maintenance de ce blog qui tient à jour le programme des activités et qui les archive depuis 2008.

+ Retrouvez facilement le site Internet du Chemin du philosophe en tapant "cheminphilo" sur un moteur de recherche Internet.

+ Pour découvrir le Chemin du philosophe en forêt : un petit film .

+ Pour télécharger la brochure 2021 du Chemin du Philosophe.

+ Audioguide du Chemin du philosophe en forêt, télécharger sur smartphone via le lien ou avec le code QR (en forêt le chargement par QR dépend du réseau de votre fournisseur d'accès).

+ S'y promener avec ValdoiseMyBalade.

+ Pour trouver le Chemin du Philosophe : carte (avec le GPS, programmer 179, rue de Paris, Montlignon, le parking est proche).

+ La participation aux activités de l'association implique une éthique de neutralité et de tolérance ainsi qu'une étiquette de courtoisie. L’accès est libre à la plupart des activités.

+ Pour soutenir et adhérer à l'association ou renouveler annuellement : Bulletin d'adhésion.

+ Pour nous écrire : cheminduphilosophe(arobase)wanadoo.fr

 

Station "L'homme et le cosmos"

Station "L'homme et le cosmos"
Cadran solaire analemmatique - juin 2014

Programme

Programme des activités à venir (cliquez sur le lien)


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Fonction Sound est limitée à 200 caractères

samedi 17 février 2018

Compte rendu du Café philo du vendredi 16 février 2018 : Tolérance




Nous étions 31 personnes à participer à ce café philo, le vendredi 16 février 2018, dans les locaux du centre Ferdinand Lesseps de Bouffémont (Val d’Oise) sur le thème :
« La tolérance a-t-elle des limites ? »
Le thème du prochain café philo est :
Vendredi 30 mars 2018 : « Le transhumanisme est-il une opportunité ou menace ? »
Nous choisirons également les thèmes du deuxième trimestre
Télécharger ce compte rendu http://bit.ly/2Hok9Lh avec les présentations de Catherine Delaunay et de Pierre Haller ainsi que le poème d’Arlette Coutin.
Les enregistrements audio peuvent être écoutés
Catherine Delaunay : http://pc.cd/4lIrtalK  
Pierre Haller : http://pc.cd/ERs7


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Paroles entendues
+ L’enfant n’est pas naturellement tolérant.
+ La tolérance est fonction des rangs hiérarchiques des personnes en présence.
+ La vie est un long apprentissage de la frustration. Mais aujourd’hui l’enfant –roi n’apprend plus cela.
+ Tolérer, c’est supporter l’insupportable. Le faible doit apprendre à s’en sortir.
+ Chacun met en œuvre ses outils personnels. La raison n’a pas toujours le denier mot.
+ Plutôt la liberté que la tolérance. Tolérer c’est une posture tantôt de dominant tantôt de dominé. Je ne peux pas dire : «  je tolère les décisions de l’Etat ». Je n’ai pas le choix.
+ Pas de tolérance sans réciprocité. Il faut un équilibre des forces.
+ Certains militants politiques ne sortent pas de leur intolérance.
+ La tolérance est une position éthique face à l’altérité. Repose-t-elle toujours sur la raison ?
+ La tolérance, c’est la reconnaissance de l’autre et de sa parole, la bienveillance aussi.
+ Je deviens intolérante au bruit.
« Jamais en aucun cas je ne consentirai à juger convenable pour un de mes semblables, quel qu'il soit, ce que je juge moralement intolérable pour moi-même. » Simone Weil - La Condition ouvrière (1951)
+ On tolère des nuisances chez les autres tant qu’on n’est pas concerné.
+ La vie en couple est une école de tolérance. Il faut un équilibre des pouvoirs.
+ L’empathie favorise la tolérance.
+ Dans une société normée, il faut accepter et non tolérer.
+ La tolérance fait partie du jeu des images sociales.
+ L’intolérance résulte du cheminement intérieur de chacun, de l’image de soi.
+ Pourquoi des pays tolérants, notamment en accueillant les Juifs, tels que la Pologne, l’Espagne, la Turquie, sont-ils devenus intolérants ?

Tour de table
+ Tolérer c’est la capacité d’accepter l’autre qui vit et pense autrement dans une société ouverte. C’est permettre aux petits et aux faibles d’exister. L’intolérance est une faiblesse intellectuelle. La liberté est un combat. « S'il fallait tolérer aux autres tout ce qu'on se permet à soi-même, la vie ne serait plus tenable. » Courteline.
+ Le droit régule la tolérance.
+ La tolérance ne doit pas être un aveu de faiblesse.
+ La tolérance est une attitude politique. Elle conduit à un nivellement des valeurs, par exemple en matière d’esthétique.
+ On devient tolérant quand on pense que l’autre c’est soi-même.
+ La tolérance est proportionnelle à l’empathie.
+ Il y a des imites à la tolérance.
+ Il y a des gens qui ne se supportent plus eux-mêmes, d’où le suicide. La tolérance existe aussi chez les animaux. On a vu une poule dormir la nuit sur la tête d’un âne pour se protéger du renard.
+ La jeunesse apprend-elle la tolérance ?


+ Le rejet interculturel est encore fréquent.
+ Doit-on limiter la tolérance ? Le blasphème n’est-il pas intolérable ?
+ L’homme n’est pas naturellement tolérant. Dans notre pays, le cadre général nous porte à la tolérance. Mais la plupart est capable de devenir intolérant. Il faut raison garder.
+ Il faut écouter.
+ Il faut être tolérant pour les personnes et intolérant pour les faits.
+ La tolérance nous rassemble, c’est un jeu gagnant-gagnant.
+ La tolérance est parfois la non-action, un non-agir coupable. L’intolérance peut être vertueuse. Par exemple face à la misère.
+ La tolérance est aussi une question de nombre. Par exemple le nombre de migrants dans certains quartiers.
+ Les êtres sont influençables. On peut comprendre les intolérants.
+ Les projets actuels à l’Education Nationale à mieux travailler sur le langage, et favoriser l’expression des élèves sont encourageants et rendent optimistes.
+ La tolérance est un élément des interactions entre les groupes, des groupes avec les individus, des individus entre eux et des individus avec les institutions. Ces interactions revêtent différentes formes : écoute, empathie, enrichissement mutuel, rapports de force, soumission, devoir, indifférence.
+ La tolérance connaît de multiples cas de figures.
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samedi 10 février 2018

Caf’conf’ de philosophie, travail





Dans le cadre du programme« Tous philosophes » du réseau des médiathèques de Valparisis, Mme Catherine Delaunay, professeure de philosophie et vice-présidente de notre association, a donné, ce samedi 10 février 2018 à Ermont (Val d’Oise), une « caf’conf’ » sur le thème : « Le travail n’est-il que servitude ?». Quelque soixante-dix personnes ont assisté à cette leçon très pédagogique sur une problématique qui nous concerne tous.
Vous pouvez réécouter et télécharger cette conférence de 102 minutes sous


Entretien avec Pierre Péan





Quelque trente-cinq personnes ont bravé les intempéries pour écouter Pierre Péan ce vendredi soir 9 février 2018 au centre culturel de Bouffémont (Val d'Oise).
Pierre Péan, dont on trouve la biographie sur Wikipédia , a su tenir son auditoire en haleine pendant plus de deux heures en faisant défiler les personnages qu’il a rencontrés ou sur lesquels il a travaillé au cours de sa longue carrière de journaliste.
En parlant aussi librement qu’il a enquêté, il nous a fait découvrir certaines arcanes de l’Histoire. Grâce à la rigueur de ses enquêtes il a gagné la plupart des quelque cinquante procès en justice qui lui ont été intentés. Il reconnaît que les campagnes médiatiques contre lui ont été plus pénibles à supporter que les menaces physiques. Il dit cependant  ne pas connaître la peur.
En parlant de son métier de journaliste, il se classe dans la vieille école qui passe du temps sur les enquêtes et ne se contente pas de reproduire les communiqués des institutions patentées.
Il comprend qu’il puisse exister des secrets d’État et qu’il n’est pas bon de tout révéler au nom d’une fausse conception de la transparence. Il fustige les « chevaliers blancs » donneurs de leçons. Si l’objectivité n’existe pas, le journaliste peut du moins tâcher d’être honnête.


Aujourd’hui, la mainmise capitalistique sur les médias, le numérique et les réseaux sociaux transforment fondamentalement le métier de journaliste, voire la politique. La manipulation de l’opinion publique ainsi que le rapport à la vérité et à la tolérance prennent de nouveaux visages.

Un petit pot de l’amitié a conclu cette soirée.