samedi 24 juin 2017
Compte rendu du café philo du 23 juin 2017, à Saint-Brice-sous-Forêt, Authenticité
Nous étions quinze personnes à participer à
ce café philo, le vendredi 23 juin 2017 à 20 h à l’Auditorium du Complexe culturel et sportif de Saint-Brice-sous-Forêt (Val d’Oise) sur
le thème :
« Être
ou ne pas être authentique ? »
Ce thème a déjà
fait l’objet des cafés philo de Domont le 28 septembre 2007 et d’Eaubonne
le 1er avril 2017
Télécharger ici
l’ensemble de ce compte rendu http://bit.ly/2t2g8r3 avec les présentations, de Catherine Delaunay
et de Pierre Haller.
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Paroles
entendues
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Nous sommes aussi un au-delà de nous-mêmes.
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Dans le couple, il peut y avoir conflit entre authenticité et fidélité.
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Je ne suis pas d’accord avec l’exemple de Kant qui dénonce un innocent au
motif qu’il ne veut jamais mentir. Mon authenticité se situe dans le refus de
dénonciation.
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Oui mais, si la survie d’otages est en jeu ?
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Il y a des mensonges bienveillants. Il faut du tact, notamment en
pédagogie.
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Il faut hiérarchiser les valeurs, qui peuvent se contredire.
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Être authentique, ça s’apprend.
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Il n’y a pas d’homme incorruptible. Les politiciens instrumentalisent les
gens. Ils changent une fois au pouvoir.
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L’homme est insatiable. Gagner de l’argent peut devenir une névrose.
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L’authenticité est liée à la vérité ; mais où est la vérité ?
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Authentique se dit « genuine » en anglais. On retrouve « gen »
dans générique, ignis (le feu), agneau, etc. L’authenticité est un accès à la
conscience originelle.
- Être authentique c’est pouvoir se connecter pour de vrai avec quelqu’un
avec qui on a fait un bout de chemin. C’est le bonheur.
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La quête de l’authenticité est un chemin de vie.
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La nature est-elle authentique ?
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L’authenticité est une notion variable dans le temps et l’espace et selon
les individus.
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Le code social impose la retenue. Être trop franc, ce n’est pas de l’authenticité.
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En fait c’est l’inconscient qui nous détermine. Intégrer le mensonge c’est
aussi être authentique avec soi-même.
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Ce n’est pas simple. L’autre n’entend pas ce qu’on veut lui dire.
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J’évite les gens avec lesquels je ne veux pas de conflits.
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Une relation privilégiée c’est le bonheur.
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Le corps est plus authentique que les paroles dans les rapports avec
soi-même, les autres ou la nature.
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Si on est trop sincère, on est mal perçu.
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On se rend vulnérable ou blessant par l’authenticité.
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Je ne me pose pas la question de mon authenticité.
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Dire la vérité en face sans jugement est-ce possible ?
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L’expérience de la douleur contribue à forger l’authenticité.
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dimanche 18 juin 2017
Pique-nique estival sur le Chemin du philosophe
Vingt-deux personnes ont participé
ce samedi soir 17 juin 2017 à ce pique-nique, ouvert à tous, sur la station «
l’homme et le cosmos » du Chemin du philosophe en forêt domaniale de Montmorency.
La météo était clémente ; les échanges amicaux, notamment de pâtisseries, étaient
riches. Chantal, Christine, Patrick et Pierre nous ont, pour conclure la soirée
avant la nuit, offert quelques prestations littéraires et musicales.
vendredi 16 juin 2017
Compte rendu du Café philo du jeudi 13 juin 2017, L'Isle Adam, violence
Nous étions une trentaine personnes à participer à ce café philo,
le jeudi 13 juin 2017, organisé par l’association
Lélia , dans la Maison de l’Amitié
de L’Isle Adam (Val d’Oise) sur le thème préparé et animé par Catherine
Delaunay et Pierre Haller:
« La
violence est elle inhérente à l’homme ? »
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Paroles entendues
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Les critères de la violence varient
selon les cultures.
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Certains animaux exercent des
rituels d’apaisement de la violence.
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Le droit est un rituel d’apaisement
humain.
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La violence humaine est corrélée
avec la densité de la population et avec son brassage.
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La violence est énigmatique,
subjective et polymorphe. Les explications sont multiples.
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Elle est liée aux présupposés
idéologiques.
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Selon Hegel, l’homme a la liberté
de reconnaître l’autre ou pas.
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L’animal charognard ne tue pas.
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Les contes de fées sont pleins de
violences.
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Dans la nature, les violences s’équilibrent.
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La vie serait impossible sans
empathie.
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La peur conduit à la violence.
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La violence est liée au plaisir de
faire du mal.
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D’où vient le mal ?
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Il y a des violences morales,
psychiques.
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On peut éduquer, conditionner pour
ou contre la violence.
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La violence est parfois légitimée par la
collectivité.
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L’effet positif ou négatif des jeux
vidéo violents est controversé. C’est sans doute une question de dosage et du
joueur.
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La violence a régressé dans l’histoire.
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L’expérience de
Milgram montre la soumission de l’individu à l’autorité qui lui commande
des actes violents.
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La violence vient du regard sur le
monde, par exemple, à l’égard des homosexuels, des minorités, de la nature, du
système financier.
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L’échange de regard permet parfois
d’apaiser la violence.
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La prise de parole permet d’atténuer
la violence.
-
Gandhi
(1869-1948), Sri Aurobindo
(1872-1950) ont incarné l’efficacité de la non-violence. En Inde certains
expérimentent des modes financiers alternatifs moins violents, tels que la
démonétisation des gros billets ou le revenu universel.
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Dans notre société, la violence routière
et les accidents sont bénéfiques pour le PIB.
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L’industrie de l’armement est florissante
en France.
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Les jardins urbains sont des lieux
de convivialité.
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La violence est dans la psyché de l’homme
et dans son incessant désir.
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Il faut enseigner la psychologie
comportementale, développer la conscience réflexive, apprendre à maîtriser ses
émotions.
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jeudi 15 juin 2017
Randonneurs de Saint-Brice sous Forêt sur le Chemin du philosophe
Ce jeudi 15 juin 2017, les randonneurs de l'Amicale des Anciens Elèves de St-Brice-sous-Forêt (AAESB) accompagnés par Tanios ont été guidés par Catherine Delaunay et Christine Seeboth sur le Chemin du Philosophe dans la forêt de Montmorency.
Ils ont pu apprécier les explications et les commentaires philosophiques de
Catherine et historiques de Christine sur :
- le château de la Chasse,
- les stations l'Homme et le Cosmos, l'Homme et son Destin
(cimetière du Bosc), l'Homme et la Nature (sculpture Humanité) et l'Homme et son
Histoire (fontaine Sainte Radegonde).
Les randonneurs ont pu ainsi méditer la maxime de Jean-Jacques Rousseau
:
"La marche a quelque chose qui anime et avive mes idées. Je ne puis
penser quand je reste en place. Il faut que mon corps soit en branle pour y
mettre mon esprit."
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