Nous étions 19 personnes à participer à ce café philo, le vendredi 19
avril 2019, dans les locaux du centre Ferdinand Lesseps de
Bouffémont (Val d’Oise) sur le thème :
« Le temps est-il une expression de notre subjectivité ? »
Thèmes des prochains cafés philo :
Vendredi 24 mai 2019 à 20h :
« L’art nous rend-il plus humains ? »
Vendredi 28 juin 2019 à 20 h : « Les
rencontres changent-elles notre destin ? »
Télécharger ce
compte rendu http://pc.cd/6eLrtalK avec les présentations de Catherine Delaunay et de Pierre Haller.
Les enregistrements
audio peuvent être écoutés
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Paroles entendues
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On peut tout dire du temps. C’est un défilement d’interactions.
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La durabilité, c’est l’obsolescence.
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Certains peuples n’ont pas de mots pour dire le retard. Le temps joue un grand
rôle en musique. La matière a sa propre organisation.
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Le temps n’est pas uniquement le mouvement. Le temps se renouvelle. La flèche
du temps et le cours du temps sont différents. On peut voyager dans le futur
d’un autre mais pas de soi-même.
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La flèche du temps est linéaire. Il y a des langues où les temps grammaticaux
n’existent pas, comme si les gens vivaient dans un présent permanent.
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Le temps est volatil, il nous file entre les doigts.
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Il semblerait que des soldats américains aient « rajeuni » suite à
des traumatismes...
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Explication du paradoxe
des jumeaux.
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Evocation d’Eckhart Tollé
(né en 1948) et de son best-seller Le Pouvoir du moment présent.
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L’humanité s’est développée grâce à la mémoire.
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Les animaux et les plantes ont aussi une mémoire.
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La maladie
d’Alzheimer est un dérèglement de la mémoire. Pour aider ces malades, il
faut comprendre leur référentiel.
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La musique, c’est de la mémoire subjective qui s’accumule dans le temps.
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La psychanalyse apprend à penser le temps subjectif. « C’est le cavalier
qui conduit le cheval »
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Le souvenir se situe davantage dans le temps que dans l’espace.
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Les instruments de musique fabriquent du temps et sa perception.
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Les civilisations primitives ont inventé le temps.
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Que sommes-nous capables de savoir du monde à travers nos sens ? Nous
sommes incapables de faire la différence entre l’objectif et le subjectif. Notre
perception dépend de nos sens.
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Citation de Philippe Guillemant, physicien
auteur de la théorie de la double causalité, un modèle de création de la
réalité fondé sur le libre arbitre via la rétrocausalité.
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L’homme est la mesure de toute chose. Mais toutes les sensations sont entachées
d’erreurs. La science dit qu’il y a un monde en dehors de l’homme. Le temps et
l’espace sont indissociables. On est capable de raconter l’histoire du temps
jusqu’au big bang.
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La science n’est pas nécessairement objective puisqu’elle part du principe
qu’elle peut tout expliquer.
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Le temps existe objectivement et subjectivement.
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Le temps reste mystérieux. Il ne nous attend pas. Je me déplace dans l’espace
et dans le temps.
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Penser le temps donne le tournis.
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Le monde va vers la manipulation des consciences à penser tous dans le même
sens.
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Si la conscience n’existait pas, le temps existerait-il ?
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Chacun a un temps propre.
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Le temps, c’est un référentiel virtuel indispensable.
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A partir de ce soir mon idée du temps ne sera plus comme avant.
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Le temps, c’est un concept comme les nombres, ça n’existe pas matériellement.
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Le temps, tout comme l’existence, sont des catégories qui dépassent l’entendement
du cerveau humain.
+ La matière en
mouvement a créé l’espace et le temps. Le minéral, le vivant, la conscience ont
structuré des espaces et des temps spécifiques de plus en plus complexes au
cours de l’évolution.
