samedi 1 avril 2017
Compte rendu du Café philo du vendredi 31 mars 2017, Familles
Nous étions 33
personnes à participer à ce café philo, le vendredi 31 mars 2017, dans les
locaux du centre Ferdinand
Lesseps
de Bouffémont (Val d’Oise) sur le thème :
« Familles je vous aime, familles je vous hais ?»
Les thèmes des
prochains cafés philo ont été choisis :
+ Vendredi 28 avril 2017 : «La souffrance–t-elle un sens ?»
+ Vendredi 28 mai 2017 : « La liberté d’expression nuit-elle à la
liberté de pensée ? »
+ Vendredi 30 juin 2017 : « Que penser de l’individualisme
contemporain ? »
Télécharger ce compte rendu avec les présentations http://bit.ly/2olphZL
, de Patricia Montforte, Catherine Delaunay et de Pierre Haller.
Les
enregistrements audio des présentations sont également téléchargeables :
ooo
Paroles entendues
-
La
famille est un sujet avec des positions idéologiques souvent tranchées.
-
Les
adultes ne veulent plus transmettre.
-
Le
féminin et le maternel se dissocient.
-
La
bisexualité psychique se répand.
-
Selon
Lacan, l’enfant est généralisé dans toute la société.
-
L’enfant
n’a pas le choix de sa famille.
-
Le
divorce est le plus souvent à l’initiative de la femme.
-
Dans
la famille tout est exacerbé.
-
Ce
n’est pas la même chose d’avoir un enfant et être parent.
-
Il
y a des parents immatures.
-
Devenir
adulte, c’est pardonner à ses parents.
-
Comprendre,
tolérer puis pardonner aux parents.
-
En
Allemagne, il y a des campagnes pour inciter les parents à parler davantage aux
enfants. Dans les maternités françaises, on incite à parler aux bébés.
-
Selon
les statistiques, un adolescent français passe 1500 heures par an devant la
télé, 500 heures à l’école et moins de 100 heures à parler aux parents.
-
L’enfant
est parfois un gadget comme un autre. Il y a abandon du rôle parental.
-
Il
y a des parents très soucieux de leurs enfants. Mais le manque de règles
conduit aussi à la désocialisation.
-
Nous
n’avions pas le droit de parler à table dans mon enfance.
-
En
1957, il y avait un quart d’heure de morale tous les jours à l’école.
-
Les
parents des enfants perturbateurs ne viennent souvent pas aux rencontres avec
les professeurs.
-
Parfois
les pères sont joueurs et les mères se chargent de l’autorité.
-
La
famille n’est pas isolée dans la société.
-
Il
est plus difficile aujourd’hui que dans le temps d’être parent.
-
La
famille est le lieu du plus grand amour et des plus grandes haines.
-
On
subit la famille, on choisit l’ami.
-
La
famille lieu de solidarité, première valeur.
-
La
famille à défaut d’autre chose.
-
La
famille le premier lieu de socialisation, un havre, un ancrage.
-
La
famille peut empêcher de partir.
-
En
Afrique, toutes les familles surveillent tous les enfants. Elles vivent en
communautés.
-
Les
Africains viennent en grand nombre lors des visites à leurs proches
hospitalisés.
-
La
famille est l’endroit où l’on est aimé dès avant la naissance. Protestations !
-
La
famille fait partie de nous. Elle est impactée par les problèmes extérieurs.
-
La
protection sociale se substitue aux familles.
-
Dans
les villages traditionnels de Gascogne, la communauté prend en charge les
familles.
-
Il
subsiste beaucoup de violence des enfants contre les parents en Afrique du Sud
longtemps après la fin de l’Apartheid en 1991.
-
Est-ce
que la famille est nécessaire ?
-
Il y a transfert des missions de la
famille vers l’Etat dans de nombreux domaines : naissance, fin de vie,
instruction, solidarité.
-
Le
patrimoine de la famille, c’est les enfants.
-
Depuis
1965, la famille a été libérée. Les lois ont évolué dans le bon sens.
-
Le
mariage par amour est une aberration.
-
La
haine survient surtout dans les familles autoritaires.
-
Chaque
famille est un cas particulier.
-
Ouvrir
le chemin du monde pour les enfants. Il est bon que les enfants aient d’autres
références que la famille.
-
Dans
les familles recomposées ce sont les enfants qui trinquent. Il faut que
l’enfant se sente aimé et éduqué.
-
Donner
aux enfants des racines et des ailes.
-
Les
familles avec un enfant handicapé sont souvent repoussées.
-
La
société a normalisé la famille standard.
-
En
RDA, les enfants étaient la propriété de l’Etat.
-
La
famille est plastique dans ses liens entre générations.
-
J’aime
ma famille.
-
Etre
responsable vis-à-vis de sa famille.
-
Est-ce
que tu m’aime pour ce que je suis ou parce que je viens de toi ?
-
Tous
les adultes ont été des enfants. Ils l’oublient parfois.
ooo
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire