
samedi 1 février 2020
Compte rendu du Café philo du vendredi 31 janvier 2020 : désir
Nous étions 30 personnes à participer à ce café philo, le vendredi 31
janvier 2020, dans les locaux du centre Ferdinand Lesseps de
Bouffémont (Val d’Oise) sur le thème :
« Nos désirs sont-ils notre force ou notre
faiblesse ? »
Les thèmes des prochains cafés philo :
Vendredi 28 février 2020 à 20 h : « Le
pouvoir de l’optimisme »
Vendredi 27 mars 2020 à 20 h : « Peut-on
justifier la désobéissance civile ? »
La galette des rois annuelle à 19 h 30 avant ce café philo a réuni 35
personnes.
Télécharger ce
compte rendu http://pc.cd/cJU avec les
présentations de Catherine Delaunay et de Pierre Haller.
Les enregistrements
audio peuvent être écoutés
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Paroles entendues
+ Le
désir est-il constant dans le temps ? Pourquoi a-t-on des désirs ?
Est-ce la peur de la mort ?
+ Le
désir, c’est le mouvement par essence.
+ Il est
plutôt lié à nos capacités, nos possibilités. Il est toujours possible
d’avancer.
+ Il est
inhérent à la vie. Il repose sur nos émotions et notre raison.
+ Il y
des hiérarchies des désirs en fonction des possibilités, des urgences, du
plaisir qu’on en tire.
+ J’ai
du plaisir à ne pas assouvir certains désirs.
+ Le
cerveau est fait de raison et d’émotions, d’individuel et de social.
+ Le
désir correspond à l’excitation d’une certaine glande dans le cerveau.
+ La pub
sur les réseaux sociaux impose des modèles poussant à toujours à plus de
consommation. « Je n’aime pas ce que je suis à cause de la pub ». Il
faut lutter contre cela.
+ Le
désir n’existe pas en soi, c’est une fiction et un moteur fait de répulsion et
d’attraction. Il faut trouver son chemin.
+ Le
désir et la passion sont liés.
+ La
passion, c’est pâtir.
+ Le
besoin peut se transformer en désir.
+ Quid
des désirs collectifs ?
+ Les
nationalismes, les racismes, les communautarismes, les clanismes, les partis
politiques, les religions relèvent de désirs collectifs.
+ La
dépression correspond à l’absence de désirs.
+ Le
désir n’est pas singulier, il relève d’un ensemble de facteurs. Il n’est pas
connu au départ, il se construit, avec des doutes, des peurs, des angoisses. La
recherche de sécurité peut conduire au repli sur soi, la paralysie de la
volonté. Les déséquilibres nous poussent parfois à la rencontre avec l’autre et
donnent de la puissance à l’existence.
+ Quel
est le sens de la vie s’il n’y a pas de désir ?
+ Dans
l’échange amoureux on se projette dans l’autre.
+ Nous
sommes prisonniers de nos rêves qui révèlent nos désirs.
+ Le
désir, c’est l’envie de vie avec ses forces et ses faiblesses.
+ C’est
notre propre substance que nous recherchons à travers l’autre.
+ Les
scrutins électoraux explicitent les désirs collectifs.

+ Désirer
d’être heureux individuellement et collectivement.
+ Désirs
contradictoires : consommer et sauver la planète.
+
Quelles sont les raisons du désir ?
+ Il y a
les désirs fugaces à côté des désirs fondamentaux.
+ C’est
l’expérience qui montre si un désir a été force ou faiblesse.
+
Désirer étymologiquement, c’est regretter l’absence d’étoile, c’est l’émergence
de la conscience. Il est important d’apprendre à l’esprit de désirer.
+ Le
bouddhisme prône les désirs valorisants.
+ Les
désirs sont des moteurs.
+ Le
désir, c’est comme l’argent : ça va, ça vient, mais quand ça vient, ça
va !
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