samedi 8 février 2020
Compte rendu du café philo du 08 février 2020 - Médiathèque d’Ermont - Travail
Nous étions quelque 60 personnes à participer
à ce café philo, le samedi 08 février 2020 de 15 h à 17 h 15 à la médiathèque André Malraux
d’Ermont (Val d’Oise)
sur le thème :
«
Travailler moins, est-ce vivre mieux ? »
Ce café philo s’est tenu dans le cadre du
programme « Tous philosophes 2020 ». Ce
thème a déjà été abordé à Bouffémont le 14 octobre 2016: « Travailler moins, est-ce vivre mieux ? »
Les précédents cafés philo dans cette
médiathèque ont été les suivants :
03 décembre 2016 : « Risquons-nous de passer
à côté de notre vie ? »
06 octobre 2018 : « Le corps est-il un
instrument ou un obstacle à notre liberté ?»
avec
les présentations de Catherine Delaunay et de Pierre Haller.
Ecouter les
enregistrements audio
Catherine
Delaunay : http://pc.cd/BJ07
ooo
Paroles
entendues
+ En prenant de
l’âge, on a d’autres centres d’intérêts que le travail.
+ L’engagement
personnel dans le travail diminue chez les jeunes. Il y a mieux à côté du
travail.
+ Face à la
démission des jeunes talents, ma grande entreprise a créé la fonction de « responsable du bonheur ».
C’est un début de changement de mentalité chez les managers.
+ J’ai pris un
mi-temps pour l’éducation des enfants.
+ Il faudrait
réduire temps de travail des postes pénibles. La loi est souvent détournée dans
ce domaine. A l’hôpital, on triche avec la loi. On perd sa vie à la gagner.
+ Je suis heureuse
dans mon travail, je n’ai pas besoin de travailler moins.
+ Quand on a
choisi son travail, il fait partie de sa personnalité.
+ Avec le temps
partiel, je fais quand même 100% du travail.
+ La
rémunération représente la valeur accordée au travail.
+ Bouvard : « Je n’arrêterai pas de travailler, c’est le
travail qui m’arrêtera ».
+ Les grandes
souffrances font les grands changements.
+ Dans les
grandes entreprises, le problème, c’est le haut management.
+ Travailler
moins, pourrait faire travailler davantage de gens.
+ H.D. Thoreau
a fait l’éloge de l’économie frugale des peuples amérindiens et de la simplicité
volontaire. J’ai démissionné d’un poste de
cadre dirigeant à cause de la perte de sens du travail. Les gens ne se
connaissent plus dans l’entreprise. J’ai créé ma propre entreprise. Il ne faut
pas hésiter à changer. La peur est sclérosante. On peut noter que même les
polytechniciens ont contesté l’implantation de Total sur le campus de Saclay.
La génération actuelle veut du sens au travail.
+ Ces préoccupations
sont celles de gens diplômés.
+ Travailler
moins, c’est consommer moins. C’est un nouveau regard sur le monde.
+ Trouver de l’argent
est souvent une fausse excuse pour ne pas régler les problèmes.
+ Les campagnes
françaises sont désertées à cause des grandes surfaces Il est difficile d’y
vivre.
+ Ne pas pouvoir
s’en sortir sans qualification est une fausse croyance.
+ Il faut mettre
plus d’humanité dans le travail.
+ Changer
travail, c’est un vrai projet.
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