samedi 30 novembre 2019
Compte rendu du café philo du 30 novembre 2019 - Médiathèque d’Ermont - Bénévolat
Nous étions quelque 40 personnes à participer
à ce café philo, le samedi 30 novembre 2019 de 15 h à 17 h à la médiathèque André Malraux
d’Ermont (Val d’Oise)
sur le thème :
« Le
bénévolat, pour quoi ? Pour qui ?»
Ce café philo s’est tenu dans le cadre du
festival des solidarités.
Les précédents cafés philo dans cette
médiathèque ont été les suivants :
03 décembre 2016 : «
Risquons-nous de passer à côté de notre vie ? »
06 octobre 2018 : «Le corps est-il un
instrument ou un obstacle à notre liberté ?»
14 septembre 2019 : « La tolérance
a-t-elle des limites ?»
avec
les présentations de Catherine Delaunay(en préparation) et de Pierre Haller.
Ecouter les enregistrements
audio
Pierre
Haller : http://pc.cd/DKkotalK
ooo
Paroles
entendues
+ Les bénévoles
ne prennent-ils pas du travail aux chômeurs ?
+ L’État favorise
une forme de bénévolat par la défiscalisation des dons.
+ Le bénévolat est
exercé par des personnes à la retraite ou encore salariées, en principe pas à
la place de salariés.
+ Les élus ont
intérêt à maintenir une bonne dose de misère et de solidarité. Les citoyens
sont le pot de terre contre le pot de fer.
+ Les Etats
mettent les ONG sous pression.
+ On n’agit pas
pour rechercher la bonne conscience. Celle-ci vient en supplément.
+ La moitié de
la population n’est pas engagée dans le bénévolat.
+ Jusqu’à quel
point peut-on s’engager sans retour ?
+ Le « volunteering »
est très développé aux Etats-Unis.
+ Certaines
personnes sont bénévoles par goût du pouvoir.
+Il vaut mieux
que ce soit les associations plutôt que l’Etat qui prennent en charge certaines
tâches. Les associations représentent mieux les besoins des gens du terrain.
+ Les
associations caritatives manquent de moyens. Elles rencontrent sur le terrain
des situations insolubles. L’augmentation de la pauvreté nous ramène des années
en arrière. La bienveillance ne suffit pas, il faut des moyens. Il faut agir au
niveau de l’État. Il faut faire coopérer les associations. Il n’y a que l’argent
qui compte.
+ Heureusement
il y a les pauvres pour pouvoir faire la charité.
+ Les
associations doivent-elles participer à l’action politique ?
+ La RSE
pourrait une source de financement des associations.
+ Les dons des
grandes entreprises, notamment des invendus, sont tout bénéfice à travers les
crédits d’impôts et la publicité.
+ Il faut
dénoncer le budget des armées.
+ La fraternité
caractérise le bénévolat.
+ Les
associations devraient avoir du pouvoir face à l’Etat.
+ Jusqu’à quelle
somme investir mon argent personnel dans le bénévolat ?
+ L’action culturelle
est importante notamment auprès des enfants.
+ Il faut
sensibiliser les jeunes au bénévolat. L’exemple familial est important.
+ Le bénévolat
est valorisé dans les CV.
ooo
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire