samedi 4 novembre 2017
Compte rendu du café philo du 4 novembre 2017 ; Médiathèque d’Ermont ; Autre et moi
Nous étions quelque soixante-quinze personnes
à participer à ce café philo, le samedi 4 novembre 2017 de 15 h à 17 h 30 à la médiathèque André Malraux
d’Ermont (Val
d’Oise). Sur le thème :
« L’autre
et moi »
Les précédents cafés philo dans cette
médiathèque ont été les suivants :
23 janvier 2016 :
"Qu'est-ce que l'intérêt général ?
02 avril 2016 : "Notre
époque aurait-elle oublié la joie ?"
03 décembre 2016 : «
Risquons-nous de passer à côté de notre vie ? »
Ces cafés philo font partie d’une action "Tous philosophes" du Pôle philo des médiathèques de Valparisis. D’autres cafés philo, cours d’initiation à
la philo et conférences sont prévus pour 2018 dans ces médiathèques. Les
programmes sont consultables sur leurs sites Internet ainsi que sur le nôtre.
Télécharger ici
l’ensemble de ce compte rendu http://bit.ly/2zeo4ZC
avec les présentations de Catherine
Delaunay(en préparation) et de Pierre Haller.
Ecouter l'enregistrement audio de
ooo
Paroles
entendues
+ De toute façon, nous sommes condamnés à cohabiter et à supporter l’autre.
+ La compétition pour le pouvoir sert aussi à progresser.
+ Les attentes et les valeurs qui motivent l’individu ne sont pas
nécessairement celles de la collectivité. La femme n’a pas toujours été
reconnue comme ayant une âme.
+ L’homme ne naît pas violent. L’éducation est primordiale. On n’a pas
besoin de compétition pour s’accomplir. Le but de l’éducation est la
bienveillance. Le pouvoir est un poison.
+ S’accomplir, c’est se connaître soi-même et reconnaître la violence en
soi.
+ Notre philosophie occidentale est différente de la chinoise où il faut être
dans le moule. Je suis un autre pour un autre. « Je est un autre »
selon Rimbaud.
+ Nous sommes obligés de nous associer pour répondre à nos besoins de
base. La nécessité de la défense collective a fait émerger des castes
militaires qui ont monopolisé les richesses. L’accroissement du niveau de vie va
de pair avec la valorisation de la personne et avec la diminution de l’attachement
à la communauté. En fait la dépendance matérielle de l’individu vis-à-vis de la
collectivité est croissante tandis que sa dépendance morale diminue. Le phénomène
est observable dans l’Europe entre les pays de l’Est et de l’Ouest.
+ L’éducation doit enseigner la morale.
+ L’esclavage existe encore aujourd’hui.
+ Freud expliquait le mal et l’horreur par la pulsion de mort.
+ Le sentiment d’impunité explique aussi les comportements barbares.
+ Les barbaries et les génocides ont toutes en commun de considérer l’autre
comme une chose.
+ La propagande permet de faire croire à n’importe quel groupe qu’il est
supérieur à un autre.
+ L’autre et moi, c’est une question d’ajustement continu.
+ En se connaissant soi-même on connaît mieux l’autre, et réciproquement.
+ Prendre du recul dans un conflit avec l’autre permet parfois de se
rendre compte que sa colère c’est son affaire...
+ Les réseaux sociaux d’Internet changent la perception de l’autre. Il
est sans visage.
+ Appartenir à un groupe est à la fois sécurisant et peut en même temps légitimer
l’exercice d’un pouvoir.
+ La nature humaine est constituée de pulsions violentes et d’humanité
bienveillante.
+ La fraternité et l’égalité sont des valeurs morales mais non la liberté
qui est politique...
+ Il faut apprendre aux enfants la tolérance, l’esprit critique et à maîtriser
la violence.
+ Il n’est pas nécessaire que l’autre soit semblable pour le reconnaître.
+ On a aussi peur de l’autre et de ce qu’il pense.
+ Les dictateurs ont eu un problème dans l’enfance...
+ L’éducation ne fait pas tout.
+ Il y a aussi la résilience face à l’adversité.
ooo
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