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Nick Vujicic |
samedi 29 février 2020
Compte rendu du Café philo du vendredi 28 février 2020 : optimisme
Nous étions 30 personnes à participer à ce café philo, le vendredi 28
février 2020, dans les locaux du centre Ferdinand Lesseps de
Bouffémont (Val d’Oise) sur le thème :
« Le pouvoir de l’optimisme ? »
Les thèmes des prochains cafés philo :
Vendredi 27 mars 2020 à 20 h : « Peut-on
justifier la désobéissance civile ? »
Télécharger ce
compte rendu http://pc.cd/7YtrtalK avec les présentations de Catherine Delaunay et de Pierre Haller ainsi
que le poème d’Arlette Coutin.
Les enregistrements
audio peuvent être écoutés
ooo
Paroles entendues
+ Qu'est-ce que l' optimisME ? - La minute philo - TLM -
Laura Lange
+ L’optimisme et le pessimisme relèvent de l’inconnaissance des
choses. C’est une question d’information et d’éducation. Il faut faire jouer plus
de raison et moins d’émotion.
+ L’émotion personnelle nous pousse à réagir. Il faut agir tant que
c’est possible.
+ Il faut vouloir être optimiste.
+ Il ne faut pas se laisser submerger par l’émotion. Il faut essayer.
Essayer d’agir, c’est progresser.
+ L’optimisme doit construire l’image de la vie.
+ L’optimisme consiste à agir là on peut changer quelque chose. C’est
contribuer au plaisir des autres.
+ La grippe espagnole a fait plus de morts que la première guerre
mondiale. L’anxiété a des répercussions négatives sur le corps. La contrariété
fait monter la glycémie dans le sang.
+ Les problèmes permettent de penser les solutions. Nous apprenons de
nos erreurs.
+ Les gouvernements ont l’obligation à gérer les hystéries collectives
face aux catastrophes.
+ Le pragmatisme se situe entre l’optimisme et le pessimisme. « On ne peut pas changer le sens du vent mais
on peut orienter la voilure.»
+ L’optimisme et le pessimisme sont des états d’âme. Une même cause
peut conduire à l’optimisme ou au pessimisme. Ceux-ci jouent sur l’inconnu de l’avenir.
Il faut inclure la notion de risque et de probabilité dans la réflexion.
+ Il faut également développer le « pessimisme combattant ».
+ L’optimisme est nécessaire dans le soin aux malades.
+ Le pragmatisme consiste à prendre contact avec optimisme avec la
réalité. C’est une forme de transformation individuelle et collective du
bien-être qui donne du sens à la vie.
+ L’art est source d’optimisme et de sens de la vie.
+ Je suis optimiste mais consciente de ce qui se passe.
+ L’optimisme et le pessimisme sont les bases de la réflexion et de
l’action.
+ L’optimisme et le pessimisme ne sont cependant pas symétriques.
L’optimisme pousse vers le haut, le pessimisme vers le bas. Celui-ci vient tout
seul.
+ La vraie vie se situe entre l’optimisme et le pessimisme.
+ Une situation dramatique ne doit par nécessairement générer du
pessimisme.
+ Le conte
de deux grenouilles tombées dans un pot de crème illustre les vertus de la
persévérance.
+ Le pouvoir de l’optimisme est infini. Aller vers l’amour et non pas
vers la haine.
+ La confiance est importante, en soi, envers les autres, envers Dieu.
+ Dans les camps de concentration, ceux qui s’en sont sortis avaient
la foi.
+ Le pouvoir de l’optimisme, c’est oser sans crainte de l’autre et de
ses jugements.
+ On a besoin d’être optimiste et pessimiste à la fois.
+ La confiance permet de se projeter dans l’avenir. Certains chômeurs,
sont au bout du rouleau, ils sont envahis par les problèmes du quotidien.
+ Les Français se disent pessimistes, mais quand ils sont à l’étranger
ils disent que c’est mieux chez eux.
+ Le pessimisme est une maladie qu’on peut soigner avec l’alcool, le
jeu du loto ou la lecture de l’horoscope qui n’annonce que des bonnes choses...
+ Les choses tristes qui arrivent aux autres me rendent gai. J’aime l’humour
noir.
+ Chacun met ce qu’il veut ou peut sous les mots optimisme ou pessimisme.
+ Il ne faut jamais exagérer l’optimisme ou le pessimisme.
+ L’optimisme ou le pessimisme permettent de rester lucide et de
croire à l’idée de progrès.
+ Soyons heureux d’être pessimistes en France.
+ A 18 ans je ne pouvais pas imaginer les progrès de notre société.
+ La pub nous incite à l’optimisme.
+ L’optimisme c’est espérer et vouloir.
+ « Au milieu de l’hiver,
j’apprenais enfin qu’il y avait en moi un été invincible. » Albert Camus.
samedi 22 février 2020
samedi 8 février 2020
Compte rendu du café philo du 08 février 2020 - Médiathèque d’Ermont - Travail
Nous étions quelque 60 personnes à participer
à ce café philo, le samedi 08 février 2020 de 15 h à 17 h 15 à la médiathèque André Malraux
d’Ermont (Val d’Oise)
sur le thème :
«
Travailler moins, est-ce vivre mieux ? »
Ce café philo s’est tenu dans le cadre du
programme « Tous philosophes 2020 ». Ce
thème a déjà été abordé à Bouffémont le 14 octobre 2016: « Travailler moins, est-ce vivre mieux ? »
Les précédents cafés philo dans cette
médiathèque ont été les suivants :
03 décembre 2016 : « Risquons-nous de passer
à côté de notre vie ? »
06 octobre 2018 : « Le corps est-il un
instrument ou un obstacle à notre liberté ?»
avec
les présentations de Catherine Delaunay et de Pierre Haller.
Ecouter les
enregistrements audio
Catherine
Delaunay : http://pc.cd/BJ07
ooo
Paroles
entendues
+ En prenant de
l’âge, on a d’autres centres d’intérêts que le travail.
+ L’engagement
personnel dans le travail diminue chez les jeunes. Il y a mieux à côté du
travail.

+ J’ai pris un
mi-temps pour l’éducation des enfants.
+ Il faudrait
réduire temps de travail des postes pénibles. La loi est souvent détournée dans
ce domaine. A l’hôpital, on triche avec la loi. On perd sa vie à la gagner.
+ Je suis heureuse
dans mon travail, je n’ai pas besoin de travailler moins.
+ Quand on a
choisi son travail, il fait partie de sa personnalité.
+ Avec le temps
partiel, je fais quand même 100% du travail.
+ La
rémunération représente la valeur accordée au travail.
+ Bouvard : « Je n’arrêterai pas de travailler, c’est le
travail qui m’arrêtera ».
+ Les grandes
souffrances font les grands changements.
+ Dans les
grandes entreprises, le problème, c’est le haut management.
+ Travailler
moins, pourrait faire travailler davantage de gens.

+ Ces préoccupations
sont celles de gens diplômés.
+ Travailler
moins, c’est consommer moins. C’est un nouveau regard sur le monde.
+ Trouver de l’argent
est souvent une fausse excuse pour ne pas régler les problèmes.
+ Les campagnes
françaises sont désertées à cause des grandes surfaces Il est difficile d’y
vivre.
+ Ne pas pouvoir
s’en sortir sans qualification est une fausse croyance.
+ Il faut mettre
plus d’humanité dans le travail.
+ Changer
travail, c’est un vrai projet.
samedi 1 février 2020
Compte rendu du Café philo du vendredi 31 janvier 2020 : désir
Nous étions 30 personnes à participer à ce café philo, le vendredi 31
janvier 2020, dans les locaux du centre Ferdinand Lesseps de
Bouffémont (Val d’Oise) sur le thème :
« Nos désirs sont-ils notre force ou notre
faiblesse ? »
Les thèmes des prochains cafés philo :
Vendredi 28 février 2020 à 20 h : « Le
pouvoir de l’optimisme »
Vendredi 27 mars 2020 à 20 h : « Peut-on
justifier la désobéissance civile ? »
La galette des rois annuelle à 19 h 30 avant ce café philo a réuni 35
personnes.
Télécharger ce
compte rendu http://pc.cd/cJU avec les
présentations de Catherine Delaunay et de Pierre Haller.
Les enregistrements
audio peuvent être écoutés
ooo
Paroles entendues
+ Le
désir est-il constant dans le temps ? Pourquoi a-t-on des désirs ?
Est-ce la peur de la mort ?
+ Le
désir, c’est le mouvement par essence.
+ Il est
plutôt lié à nos capacités, nos possibilités. Il est toujours possible
d’avancer.
+ Il est
inhérent à la vie. Il repose sur nos émotions et notre raison.
+ Il y
des hiérarchies des désirs en fonction des possibilités, des urgences, du
plaisir qu’on en tire.
+ J’ai
du plaisir à ne pas assouvir certains désirs.
+ Le
cerveau est fait de raison et d’émotions, d’individuel et de social.
+ Le
désir correspond à l’excitation d’une certaine glande dans le cerveau.
+ La pub
sur les réseaux sociaux impose des modèles poussant à toujours à plus de
consommation. « Je n’aime pas ce que je suis à cause de la pub ». Il
faut lutter contre cela.
+ Le
désir n’existe pas en soi, c’est une fiction et un moteur fait de répulsion et
d’attraction. Il faut trouver son chemin.
+ Le
désir et la passion sont liés.
+ La
passion, c’est pâtir.
+ Le
besoin peut se transformer en désir.
+ Quid
des désirs collectifs ?
+ Les
nationalismes, les racismes, les communautarismes, les clanismes, les partis
politiques, les religions relèvent de désirs collectifs.
+ La
dépression correspond à l’absence de désirs.
+ Le
désir n’est pas singulier, il relève d’un ensemble de facteurs. Il n’est pas
connu au départ, il se construit, avec des doutes, des peurs, des angoisses. La
recherche de sécurité peut conduire au repli sur soi, la paralysie de la
volonté. Les déséquilibres nous poussent parfois à la rencontre avec l’autre et
donnent de la puissance à l’existence.
+ Quel
est le sens de la vie s’il n’y a pas de désir ?
+ Dans
l’échange amoureux on se projette dans l’autre.
+ Nous
sommes prisonniers de nos rêves qui révèlent nos désirs.
+ Le
désir, c’est l’envie de vie avec ses forces et ses faiblesses.
+ C’est
notre propre substance que nous recherchons à travers l’autre.
+ Les
scrutins électoraux explicitent les désirs collectifs.

+ Désirer
d’être heureux individuellement et collectivement.
+ Désirs
contradictoires : consommer et sauver la planète.
+
Quelles sont les raisons du désir ?
+ Il y a
les désirs fugaces à côté des désirs fondamentaux.
+ C’est
l’expérience qui montre si un désir a été force ou faiblesse.
+
Désirer étymologiquement, c’est regretter l’absence d’étoile, c’est l’émergence
de la conscience. Il est important d’apprendre à l’esprit de désirer.
+ Le
bouddhisme prône les désirs valorisants.
+ Les
désirs sont des moteurs.
+ Le
désir, c’est comme l’argent : ça va, ça vient, mais quand ça vient, ça
va !
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