Nous étions quelque
45 personnes à participer à ce café philo, le vendredi 27 janvier 2017, dans
les locaux du centre Ferdinand
Lesseps
de Bouffémont (Val d’Oise) sur le thème :
« Avons-nous besoin de spiritualité(s) ?»
Les prochains
cafés philo de Bouffémont sont :
+Vendredi 24
février 2017 : « Y-a-t-il des valeurs supérieures au
bonheur ? »
+Vendredi 31
mars 2017 : « Familles je vous aime, familles je vous
hais ? »
Télécharger ce compte rendu avec les présentations, http://bit.ly/2kEFrMo de Catherine Delaunay et
de Pierre Haller, ainsi que les poèmes d’Arlette Coutin et de Jeannine
Dion-Guérin.
L’enregistrement
audio de la présentation de Catherine Delaunay est également téléchargeable http://bit.ly/2kEvcYu
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Paroles entendues
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Les
spiritualités (en principe) n’ont pas
besoin de médiateur, d’élites et ne connaissent pas l’intégrisme.
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La
spiritualité, c’est l’esprit et le corps. On arrive à comprendre comment
fonctionne le corps mais pas l’esprit, l’âme encore moins. Deux manières de
voir la spiritualité : Dieu est dans le monde ou hors du monde.
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La
spiritualité n’est pas nécessairement religieuse.
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Nous
sommes influencés par la culture, qui n’intègre pas toujours suffisamment les
acquis de la science.
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Il
y a différentes formes d’âmes. L’âme est notre moyen de comprendre le réel.
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La
spiritualité passe par le symbolique et non pas par la raison.
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Notre
esprit est enfermé dans nos neurones.
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Il
y a esprit+ corps°+ autre chose. La spiritualité c’est cet autre chose qui nous
fait vivre. Certaines personnes sont habitées par quelque chose de plus.
Beaucoup de
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C’est
l’harmonie corps-esprit qui mène à l’universel. Pour les animistes gaulois,
tout était Dieu.
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« A mesure
que se mourait toute chose,/Je me suis, je me suis élargi - comme le monde -/et
ma conscience plus large que la mer !/Dernier soleil./J'éclate. /Je suis le
feu, je suis la mer./ Le monde se défait. /Mais je suis le monde. » Aimé
Césaire
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L’âme
anime le corps et l’esprit. La spiritualité est l’interrogation sur le
non-manifesté, qui fait penser à la mécanique quantique, selon Deepak
Chopra et le mysticisme
quantique.
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La
spiritualité est le moteur de l’instinct créateur.
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L’occident
est enfermé dans ses modèles de pensée.
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Il
y a une harmonie entre l’infiniment petit et l’infiniment grand qui nous permet
de vivre.
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Les
expériences
de mort imminente rapportent des rencontres avec des entités spirituelles.
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La
souffrance nous met en rapport avec la spiritualité. On ne peut pas manipuler l’âme
contrairement au corps et à l’esprit.
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La
spiritualité, c’est la recherche de l’équilibre et de la sagesse.
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La
spiritualité élève l’âme comme la beauté d’un lever de soleil, une musique de
Mozart ou un tableau.
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Deux
tendances : partir de soi ou de l’extérieur qui vient m’habiter.
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Il
faut se méfier des émotions personnelles ou collectives. Chacun a sa spiritualité.
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On
est en permanence dans la spiritualité, avec soi, l’autre, le monde, la nature.
On est connecté en permanence.
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Dans
le monde du travail, il n’y a pas de spiritualité.
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On
n’a pas le temps de vivre des moments de spiritualité. La frontière entre le
réel et l’âme est floue. Dans le « locked-in syndrom »,
les patients entièrement paralysés sont pleinement conscients de leur corps et
de leur environnement.
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La
spiritualité fait passer de la communication à la communion.
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On
peut communiquer/communier avec un animal.
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| Étang de la Chasse en dégel |
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On
a besoin de spiritualité pour aller vers l’autre.
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La
spiritualité c’est l’harmonie avec soi-même et avec l’autre, même sans paroles.
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Il
y a différentes forme de spiritualité : spiritisme, franc-maçonnerie,
syndicalisme, s’occuper des autres...
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La
spiritualité, c’est changer de procédure, prendre des chemins de traverse, l’émotion
esthétique. On a besoin de formation à la spiritualité pour s’ouvrir à la
diversité des chemins.
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La
spiritualité, c’est le lâcher-prise.
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On
a besoin de la spiritualité pour exercer son esprit, s’animer, établir des
règles pratiques de vie.
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C’est
un chemin de connaissance de soi. L’âme est le souffle de vie. Elle
établit l’harmonie entre le corps et l’esprit. On a besoin de se penser soi-même.
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Il
faudrait évaluer comment évolue la spiritualité en nous dans le temps.
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Je
commence chaque journée par un moment de spiritualité.
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La
spiritualité, c’est un regard vigilant.
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La
spiritualité repose sur la peur de la mort, sur ce qu’on ne comprend pas. C’est
une vague de l’océan, c’est l’écoute de l’autre avec patience.
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C’est
la quête permanente du bonheur qui habite chacun.
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La
religion est un moyen de la spiritualité.
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La
spiritualité, est aussi synonyme d’humour.
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La
spiritualité, permet d’aller ailleurs.
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La
spiritualité requiert attention, bienveillance, conscience.
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La
musique est spiritualité, elle apaise et transmet du sens.
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Dans
le monde entier, les gens ont besoin de spiritualité. On attend souvent la fin
de vie pour se poser des questions.
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Mon
âme est mon identité. Elle pèse 21 grammes ;o)
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La
spiritualité est le régulateur du psychisme. Elle aide à surmonter l’angoisse
et nous maintient en vie.
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La
spiritualité est l’antithèse du matériel. Elle fait vivre notre corps.
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Je
pratique la spiritualité sans le savoir en cultivant mon jardin.
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L’âme
et l’esprit, on ne sait pas ce que c’est. La spiritualité demande des efforts.
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« L’homme
est un roseau pensant », Pascal.
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On
atteint la spiritualité quand on ne pense plus, dans le lâcher-prise et la
communion.
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C’est
la recherche de sens dans le lâcher-prise.
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C’est
l’épanouissement intérieur.
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C’est
un chemin vers une nécessaire conscience du monde.
- Avec
les héritages (génétiques, culturels,
cultuels..), et les acquis (sociaux, scolaires, familiaux…) la(les)
spiritualité(s) est ou sont les moyens qu’on se donne pour s’immerger dans la
vie et attendre la mort
-
La
spiritualité est un ordre émergent du fonctionnement du cerveau. Elle participe
à l’harmonie du réel et de l’esprit. Sa pratique demande de l’ascèse vis-à-vis
du réel et de l’esprit.
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