samedi 25 juin 2016
Compte rendu du café philo 24 juin 2016. Bénévolat.
Nous étions 34 personnes à participer à ce café
philo, le vendredi 24 juin 2016 au centre culturel de Bouffémont (Val d’Oise),
sur le thème :
« Le
bénévolat : pour quoi ? Pour qui ? »
Nous avons choisi ensemble les thèmes des prochains
cafés philo.
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Vendredi 30 septembre 2016 : « Peut-on vivre en société sans
interdits ? »
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Vendredi 14 octobre 2016 : « Travailler moins, est-ce vivre
mieux ? »
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Vendredi 25 novembre 2016 : « Les rêves empêchent-ils la
lucidité ? »
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les présentations, de Catherine Delaunay, Tanios Saïd et
de Pierre Haller, ainsi que le poème de et par Arlette Coutin.
ooo
Paroles
entendues
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Le bénévolat n’est pas anodin.
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Dans toute transaction humaine il y a
choix et gain réciproque.
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Le bénévolat est né de la révolution
industrielle.
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J’ai eu de la chance dans la vie, j’ai
envie de partager avec les autres. Le partage est un plaisir.
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Une mère de famille est aussi une
bénévole. La récompense est de voir l’enfant debout.
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On confond faire le bien et le
bénévolat. Le militant promeut sa vision du monde. Le bénévole aide.
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L’action collective rapporte plus que
l’individuelle.
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L’humilité est importante. Les luttes de
pouvoir desservent les associations.
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Les modalités d’exercice du pouvoir
dépendent de la taille de l’association.
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Le bénévolat est une affaire de
personnes. On fait du bénévolat en fonction d’une vision du monde.
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Une grosse association est gérée comme
une entreprise.
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Comme handicapé, je bénéficie du
bénévolat d’autres personnes, mais j’en exerce aussi en jouant de la musique,
dans les maisons de retraite par exemple.
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La militance politique perturbe parfois
les associations humanitaires.
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On est toujours la part de quelqu’un
d’autre et d’un tout.
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Aux Etats-Unis, la participation à une
action bénévole est normale. En France on a tendance à se remettre à l’Etat
providence, que l’on critique par ailleurs.
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Le bénévolat c‘est donner du temps. La bénévolance,
c’est par exemple porter secours à des persécutés.
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Les personnes secourues ne pas toujours
en position de demande.
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Le bénévolat n’est pas une sinécure, notamment
quand on est bénévole dans une structure de salariés, comme c’est le cas d’un
bénévole qui fait du soutien scolaire dans une école, ou d’un visiteur dans les
maisons de retraites, hôpitaux ou prisons.
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Il peut y avoir conflit dans une
association lorsque le bénévole est beaucoup plus ou beaucoup moins compétent
que le salarié qui exerce la même tâche.
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Le bénévolat sera toujours nécessaire à
côté du rôle de l’Etat.
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Les gens ne s’impliquent pas par
ignorance et indifférence.
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L’engagement n’est que personnel.
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Le bénévolat exercé localement permet de
s’assurer du résultat de l’action.
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Beaucoup de besoins ne seraient pas
comblés sans le bénévolat.
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La récompense est la satisfaction de
l’autre et la connivence mystérieuse qui s’établit.
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Je fais du bénévolat pour le plaisir et
pour le résultat.
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Le bénévolat va de soi.
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Mettre mes compétences au service des
autres selon mes valeurs.
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Le problème des associations aujourd’hui
est qu’il y a de moins en moins d’exécutifs. La gouvernance demande davantage
de professionnalisation et de formation.
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J’ai constaté des différences d’attitudes
vis-à-vis du bénévolat dans le monde catholique et protestant.
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Rechercher du sens à la vie, besoin d’exister
à travers le bénévolat.
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On peut calmer sa souffrance en donnant
du bonheur aux autres.
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Il faut se connaître soi-même pour être
efficace.
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Le bénévolat aujourd’hui se substitue à
la solidarité naturelle des anciennes sociétés.
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En élevant mes enfants, j’ai travaillé
pour la société.
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J’ai été déçue par mes activités au
conseil municipal de ma commune.
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On ne s’ennuie jamais comme bénévole.
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Le bénévolat découle des sentiments
naturels de compassion et d’empathie. La révolution de l’amour par la mondialisation
nous fait partager les souffrances de toute la planète. Jusqu’où ?
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Il faut un équilibre des tâches entre le
bénévole et le salarié.
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Le bénévolat est le service après vente
du libéralisme économique.
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Les intervenants du café philo sont des
bénévoles, les participants aussi.
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Lors des récentes inondations, on a
observé des solidarités spontanées dans les villages.
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Les dons en argent accompagnent le
bénévolat.
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Les bénévoles sont une richesse.
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Il y a tellement d’inégalité qu’on ne peut
pas ne rien faire.
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J’ai toujours été bénévole à cause de
mon histoire, de mes valeurs et de ma vision du monde.
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J’ai beaucoup reçu. J’apporte ma part.
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Etre utile socialement. Mais où est la
relève ?
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Nous avons tous une communauté de
destin. Vivre c’est être utile aux autres.
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Accomplir sa vie.
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Il faut trouver la juste synergie entre
les actions de l’Etat, des associations et des personnes.
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Il faut respecter ceux à qui on donne.
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