samedi 28 février 2015
Compte rendu du café philo du 27 février 2015. Sens.
Nous étions vingt-neuf personnes
à participer à ce café philo, le vendredi 27 février 2015, au centre culturel
de Bouffémont, sur le thème « Avons-nous besoin de sens pour vivre ?»
préparé et animé par Catherine Delaunay, Daniel Croquette et Pierre Haller.
Jeannine Dion-Guérin et
Arlette Coutin ont lu chacune un poème de leur composition reproduit en fin des présentations.
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de Catherine Delaunay, Daniel Croquette et de Pierre
Haller
ainsi que les poèmes de Jeannine Dion-Guérin et
d’Arlette Coutin
oooooooooooooooooo
Propos entendus
-
Aucune religion
n’a le monopole du sens de la vie.
-
Dans les labos,
on étudie la génétique, pas la vie.
-
La vie est ce
qu’on en fait.
-
Le sens, c’est le
contenu de l’univers.
-
La science
raconte l’histoire de l’univers. Le récit crée le sens.
-
La vie est un
chaudron dans lequel nous existons. Chacun est porteur de sa nécessité de sens.
La création artistique crée du sens. Le sens, c’est être là où on est appelé.
-
Nous sommes
enfermés dans nos sens qui faussent la pensée. La beauté relève d’une autre
dimension. Elle associe la raison et la nature. Le système ultralibéral a
détruit le sens traditionnel de la vie.
-
Le sens est-il
universel ?
-
Je dois un sens à
ma vie car je vais disparaître. Je suis passeur de ce que j’ai appris. Je dois
transmettre un héritage.
-
La vie sans la
mort a-t-elle un sens ?
-
On invente du
sens pour se rassurer face à la mort.
-
Ce sont les
objets techniques qui formatent aujourd’hui le sens de nos vies.
-
Il y a une hiérarchie
des niveaux de sens. Il y a une pluralité de sens.
-
L’éducation forge
le jugement et le sens.
-
Nous sommes tous
uniques, mais sans sens unique.
-
La lecture
littérale des textes conduit parfois au non-sens.
-
Chaque individu
est une bulle qui éclate dans le chaudron de la vie.
-
Les sociétés, pour
exister, ont besoin de sens, de fraternité et d’amour.
-
Les principes de
la déclaration universelle des droits de l’homme sont interprétés différemment
selon les sociétés.
-
Notre société ne
porte plus d’autre sens que celui de l’économie, qui est en crise. Il n’y a
plus de sens global.
-
Cependant de
nouvelles économies et modes de vie émergent notamment grâce à Internet.
-
Les élèves ont
forcé la pédagogie scolaire à évoluer.
-
Tout le monde ne
se pose pas la question du sens de la vie. La classe politique ne donne pas de
sens au pays.
-
Tout le monde n’a
pas les mots pour construire du sens. Il manque des espaces de parole.
-
Le sens, c’est la
relation humaine.
-
Nous cherchons à
donner du sens à nos pulsions.
-
Chacun a sa place
dans le monde du vivant.
-
Proverbe
latino-américain : « Ils ont
voulu nous enterrer, mais ils ne savaient pas que nous étions des
graines. »
-
Vaincre la mort
par l’esprit.
-
Le sens de ma vie
a été de bien faire mon métier d’infirmière.
-
Chacun doit
trouver son sens et se maintenir en vie.
-
C’est un devoir
moral de donner du sens.
-
Certains se
tournent vers le populisme car beaucoup d’attentes sont sans réponse. Ces
populismes exercent une « gouvernance de la pensée ».
-
Le besoin d’universalité
nous distingue de l’animal.
-
Il faut du temps
pour trouver le sens.
-
Les obstacles
nous aident à trouver le sens.
-
Pour vivre
ensemble, il faut un sens transcendant.
-
De Gaulle a redonné
du sens à la nation.
-
Il faut des
responsables qui aient un sens humain.
-
On est condamné à
donner du sens à sa vie.
-
On a besoin de
sens pour traverser les épreuves de la vie.
-
La philosophie
donne du sens.
-
Le bon sens est
différent de l’universel.
-
Deux sens à la
vie : survivre et se reproduire.
-
Si j’étais
croyant j’aurai hâte de mourir pour rejoindre Dieu.
-
Prendre
conscience de soi et de l’univers.
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J’ai eu la chance
de rencontrer des gens extraordinaires.
-
Je ne crois pas
au sens de l’Histoire.
-
Il faut attacher
son char à une étoile.
-
Pour Teilhard de
Chardin (1881-1955), la spiritualité est le plus haut niveau d’organisation
du vivant.
-
Le sens varie au
cours des âges de la vie.
-
La relation au
divin peut donner du sens à la vie.
-
Selon François Cheng (né
en 1929), le monde aurait pu ne pas être beau mais simplement fonctionnel. C’est
la beauté qui lui donne du sens.
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