vendredi 21 novembre 2014
Compte rendu du café philo du 20 novembre 2014 à L'Isle Adam - Egalité
Ce jeudi 20 novembre 2014, nous étions une vingtaine
de personnes à participer à ce café philo organisé par l’association Lélia de
L’Isle Adam (Val d’Oise), sur le thème "L'égalité,
un mythe ou une réalité". Il était animé par Catherine Delaunay et Pierre
Haller. Il s’est déroulé selon le schéma habituel des cafés philo du Chemin du
philosophe. Il s’agissait d’un thème déjà abordé au café philo du 27
septembre 2013 à Bouffémont. Les présentations
du sujet ont été pour l’essentiel semblables à celles rapportées sur ce
blog à cette date.
Voici quelques paroles entendues au cours des échanges
du public de L’Isle Adam.
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Bien que
différents, nous sommes égaux vis-à-vis de la loi.
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La similitude n’est
pas l’égalité.
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La notion d’égalité,
comme celle de liberté, a évolué au cours des âges.
-
Pour le
sociologue Pierre
Rosenvallon, (né en 1948) les trois obstacles à l’égalité sont aujourd’hui :
la reproduction sociale, le modèle de croissance illimitée, la ségrégation
urbaine.
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L’égalitarisme
est le contraire de l’égalité.
-
L’homme est
instinctivement inégalitaire. Il est aussi un être de culture qui doit l’aider
à maîtriser les instincts. Il faut se méfier de l’idée « inhérent à la
nature humaine ».
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L’équité n’est
pas qu’un impératif moral, mais aussi pragmatique.
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Les droits
politiques ne sont effectifs que dans une relative égalité économique.
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Le mérite, c’est
l’effort.
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Dans l’Administration
l’effort a disparu chez bien des fonctionnaires....
-
En Indonésie, le
bonheur n’est pas lié à l’argent ni à l’égalité matérielle.
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La croissance du
niveau de vie fait croître l’exigence d’égalité.
-
Reconnaître l’inégalité
est source de bonheur et moyen de lutter contre.
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Les égalités
publiques ont toujours connu des cycles. Depuis deux siècles, elles suivent un
effet yo-yo.
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Parlons du
malheur social. Il faut s’interroger sur le sens de la vie collective.
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4,5 millions de
Français vivent avec le RSA.
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Le problème, ce n’est
pas les riches, mais la lutte contre la misère croissante.
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On essaie de nous
démontrer que les inégalités sont normales.
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L’inégalité est
le moteur de la société.
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Il faut des règles
pour que la compétition soit juste.
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L’Internet et la
diffusion mondiale de l’information ont changé la donne.
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Le Japon est un
système féodal adapté au capitalisme.
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Et l’égalité dans
le couple, dans tout ça ?
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L’égalité, c’est
le respect de la différence.
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L’égalité, c’est
une utopie. Notre république est une monarchie qui nous manipule.
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L’astrologie nous
dit que nous entrons dans une ère nouvelle. Une purification s’installe.
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Il faut cesser de
penser en termes de rapports de force. On
peut penser autrement.
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Parlons de l’identité
de l’individu.
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On peut décider
de reconnaitre la valeur de chacun.
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Il faut réévaluer
le système éducatif qui entérine et crée des inégalités.
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Il y a de plus en
plus de différences entre les enfants d’une même classe.
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C’est l’amour qui
sauvera tout.
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Chacun voit le
monde à travers ses propres filtres.
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Il y aura
toujours des riches et des pauvres.
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L’esclavage a été
aboli, mais il existe toujours.
-
La société ne
sera jamais parfaite, mais il faut lutter pour.
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L’augmentation
des inégalités est létale pour l’humanité.
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Le thème de l’équité
est un cache-sexe.
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Le balancier de l’histoire
va et vient. Aujourd’hui on dénonce les paradis fiscaux. Les inégalités
viennent de la surpopulation. Les solutions passent par l’éducation. Les
démocraties se développent dans le monde.
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Les sociétés
progressent.
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L’égalité existe
en théorie mais pas en pratique.
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La discrimination
positive a eu de bons résultats pour les minorités.
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L’égalitarisme a
fait beaucoup de mal. L’égalité est un combat en soi et hors de soi.
-
Un conte soufi, qui existe aussi en version
juive : « L'homme en quête de sens
priait quand l'infirme, le clochard et le vaincu passèrent près de lui. En les
voyant, le saint homme plongea dans une profonde prière et dit : 'Mon Dieu,
comment un créateur aimant peut-il voir ces choses sans rien faire ?'Et après
un long silence, Dieu répondit : J'ai fait quelque chose, je t'ai fait, toi pour
que tu t’en occupes. »
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