Nous étions 30 personnes à participer à ce café philo, le vendredi 21 octobre 2022 de 20 h à 22 h 45 dans la salle Lesseps de Bouffémont (Val-d’Oise) sur le thème:
« Qu’est-ce qu’être à sa place ? »
Les thèmes des prochains cafés philo sont les suivants :
+Vendredi 25 novembre 2022 à 20 h : « Revient-il à l’Etat de décider de ce qui est juste ? »
+Vendredi 27 janvier 2023 à 20 h, + galette des rois « La douceur est-elle une force ? »
+Vendredi 17 février 2023 à 20 h : « L’art transforme-t-il le monde ? »
+ Vendredi 31 mars 2023à 20 h : « L’avenir nous impose-t-il des devoirs ? »
ooo
Télécharger ce compte rendu http://u.pc.cd/1RwitalK avec les textes des présentations de Catherine Delaunay et de Pierre Haller ainsi qu’une contribution de Jean Rommès.
Les enregistrements audios peuvent être écoutés :
Catherine Delaunay: http://u.pc.cd/DcxctalK (43 minutes)
Pierre Haller : http://u.pc.cd/qaC (21 minutes)
ooo
Paroles entendues
+ Quelques sujets de réflexions : - Etre délogé de sa place (emploi, couple, etc.). – Trouver une place à l’intérieur de soi-même. – Capacité de tenir, de choisir. – Avoir une place dans le cœur de quelqu’un.
+ Ce sont souvent les autres qui choisissent ma place.
+ Je demande souvent aux autres ce qu’il faut faire.
+ Les prêtres ouvriers se mettaient dans la place de la classe ouvrière. Mais ils avaient une porte de sortie, contrairement à beaucoup d’ouvriers.
+ Jules Vallès (1832-1885) n’est allé vers le monde ouvrier que pour se plaindre.
+ Dans de nombreuses entreprises traditionnelles, les patrons apprenaient le métier par des emplois au bas de l’échelle.
+ La première liberté est celle du corps. Voir les récits de vie de Rosa Parks (1913-2005) ou de Leopold Senghor (1906-2001).
+ Delphine Horvilleur (née en 1974), femme rabbin, fustige le fanatisme des identités exacerbées.
+ S’ouvrir aux autres, c’est se rapprocher de soi-même.
+ Il faut se protéger des manipulateurs.
+ Il y a des rencontres qui changent notre place dans le monde : associations, syndicats, etc.
+ Le langage courant désigne cruellement certaines catégories sociales : les sans-dents, les gens de peu, la France d’en-bas.
+ C’est souvent que des minorités visibles qui se montrent les plus courtoises, qui proposent leur place dans le métro, par exemple
+ Le « je » ne doit pas démissionner. Le personnel conduit à l’universel.
+ La vie est un faisceau de hasards.
+ Dans certaines culture les places sont assignées par des castes.
+ Un film de Luis Buñuel (1900-1983) montre une scène où les bourgeois laissaient à table une « place du pauvre » par condescendance ou par charité ?.
+ La société doit penser à ceux qui n’ont pas de place.
+ En Chine, des milliers de femmes n’existent pas dans l’état civil, du fait de la politique de limitation des naissances.
+ En Afrique, certains enfants ne sont pas déclarés à l’état-civil.
+ Dans certains pays encore aujourd’hui, la religion est mentionnée sur les pièces d’identité. C’est ainsi qu’au Liban, on a vu des personnes abattues froidement après un contrôle d’identité.
+ Il faut trouver, l’essence de l’être humain au fond de son âme.
+ Le langage a beaucoup de mots pour désigner les identités : place, choix, recherche. Dans certaines cultures, comme l’Inde, on ne se pose pas trop la question : on est ce que l’on est et où on est.
+ On a connu un chirurgien qui est parti devenir agriculteur par choix personnel.
+ J’ai besoin d’émancipation.
+ Certains se réfugient dans le travail, les workaholiques.
+ Les cultures étrangères sont des ouvertures sur son propre pays et sur soi-même. Je me suis senti étranger en France après de longues années d’expatriation. Partir c’est se mettre en mouvement. Rester c’est courir le risque de la disparition et de l’effacement.
+ Il faut avant tout se sentir vivant.
+ La cause des femmes commence à se propager dans le monde.
+ Je ne me suis jamais senti à ma place.
+Être à sa place, c’est la place de l’Être.
+ Dans ses pérégrinations, Ulysse recherchait à retrouver sa place auprès de Pénélope. Les Anglais parlent de « the right man in the right place ». Quid des femmes ?
+ J’ai eu deux vies différentes. Quand j’avais quinze ans, ma famille a été rapatriée du Maroc. Elle a passé du monde bourgeois au monde ouvrier. Ce qui m’a sauvé, c’est la culture transmise par ma mère.
+ Tous les humains ont une place dans le cœur de Dieu.
+ S‘adapter c’est s’ouvrir.
+ Le décès de mon mari m’a déboussolée.
+ Dans mes voyages j’ai vu bien des tragédies et des horreurs. C’est encore en France qu’on est le mieux.+ La place ne devrait jamais se faire au dépend des autres. Mais au théâtre, il faut payer sa place.
+ On se demande si on est interchangeable.
+ C’est difficile de revenir dans son pays après une longue absence. Qui va à la chasse perd sa place.
+ Il faut un travail enrichissant, également sur le plan économique.
+ On tient plusieurs places dans le temps et dans l’espace.
+ Les places sont éphémères. Au final on n’a plus de place.
+ Le chemin c’est le chemin.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire