Malgré la pluie quelque 25 personnes ont participé à la promenade botanique ce dimanche 20 octobre 2019, promenade qui avait été officiellement reportée le 05 octobre pour des raisons météorologiques. De 10 h à 12 h 30, Mme Ginette Colpin, professeure émérite de biologie végétale, a partagé son vaste savoir botanique autour des plantes médicinales que l'on trouve le long du Chemin du philosophe. Ses présentations fort instructives et très sympathiques ont fait oublier la pluie. Téléchargez le document réalisé par Mme Ginette Colpin http://pc.cd/aIH
dimanche 20 octobre 2019
Promenade botanique encore pluvieuse du dimanche 20 octobre 2019
Malgré la pluie quelque 25 personnes ont participé à la promenade botanique ce dimanche 20 octobre 2019, promenade qui avait été officiellement reportée le 05 octobre pour des raisons météorologiques. De 10 h à 12 h 30, Mme Ginette Colpin, professeure émérite de biologie végétale, a partagé son vaste savoir botanique autour des plantes médicinales que l'on trouve le long du Chemin du philosophe. Ses présentations fort instructives et très sympathiques ont fait oublier la pluie. Téléchargez le document réalisé par Mme Ginette Colpin http://pc.cd/aIH
samedi 19 octobre 2019
Compte rendu du Café philo du vendredi 18 octobre 2019 : Pardonner
Version 19 10 2019
Nous étions 33 personnes à participer à ce café philo, le vendredi 18
octobre 2019, dans les locaux du centre Ferdinand Lesseps de
Bouffémont (Val d’Oise) sur le thème :
« Peut-on tout pardonner ?»
Le thème du prochain café philo à Bouffémont le vendredi 29 novembre 2019 à 20 h
sera : «Avons-nous besoin de
religion ? »
Nous choisirons ensemble les thèmes du
premier trimestre 2020.
Télécharger ce compte rendu http://pc.cd/6fwitalK avec les présentations de Catherine Delaunay et de Pierre Haller.
Les enregistrements audio
peuvent être écoutés
Catherine Delaunay : http://pc.cd/3VD7
Pierre Haller : http://pc.cd/WSVctalK
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Paroles entendues
+ Le pardon fait partie de la résilience. La résilience est
de l’ordre de la psychologie, le pardon de la morale.
+ Se concerter permet d’oublier. « Œil pour œil »,
implique la proportionnalité. Dans le face-à-face on se transforme l’un l’autre.
+ Le pardon ne peut être délivré que par la victime. Dans le
syndrome de
Stockholm l’otage peut prendre le parti du geôlier.
+ Peut-on ou doit-on pardonner ? Le pardon implique un
don de soi.
+ Pour Levinas il y a le
pardon humain et celui venant de Dieu.
+ L’important est de rétablir le dialogue entre la victime
et l’agresseur. Lorsqu’on est responsable d’un accident de la route, il faut se
pardonner à soi-même.
+ La justice est rendue au nom du peuple. Dans la religion
juive, lors de de la fête du Yom
Kippour, le jour du grand pardon, on se donne réciproquement le pardon.
+ Lors du génocide
du Rwanda de 1994 (1 million de victimes), certains ont tué pour sauver des
vies.

+ Certaines personnes n’ont pas les niveaux de conscience
suffisants pour penser qu’ils peuvent mal faire. Elles ne connaissent pas le
remords.
+ Le pardon est un ciment de civilisation indispensable à
son développement. La punition aussi.
+ Toutes les civilisations pardonnent aux agresseurs contre
les autres. Les soldats sont pardonnés d’avance. Les bombes tombent où elles
peuvent.
+ On pardonne aux autres pour se pardonner soi-même, pour
être en paix avec soi-même. C’est se faire du bien.
+ Le pardon peut être utilisé comme une vengeance.
+ L’indifférence à l’autre est une forme de vengeance.
+ L’Allemagne a fait des grands pas de repentance après la
seconde guerre mondiale. Des enfants d’officiers allemands de l’époque vivent
aujourd’hui en Israël.
+ Dans le couple, le pardon est nécessaire pour un amour
durable.
+ Peut-on pardonner à quelqu’un avant que justice ne soit
faite ?
+ Il est possible de vouloir pardonner sans y arriver. La
souffrance peut ne pas être reconnue.
+ Le pardon demande de la force et de la paix avec soi-même.
+ On peut avoir à pardonner à un défunt.
+ Il ne faut pas pardonner le préjudice subi par un autre. Les
fautes commises par des enfants ne sont pas la faute des parents, c’est leurs
faits. Il faut pardonner l’adolescence.
+ Le pardon, c’est une affaire de temps.
+ Le pardon c’est ne pas rendre le mal. C’est un acte de
bonté. Il faut de la repentance. Le pardon est différent de la justice, qui,
elle, doit faire son travail pour protéger les citoyens. Mais chacun a sa ligne
rouge au-delà de laquelle il ne pardonne plus.
+ La justice est fonction du lieu et de l’époque. Dans
« Le
charme discret de la bourgeoisie » de Buñuel, un prêtre tue l’assassin
de ses parents après lui avoir donné l’absolution.
+ Je ne sais pas si j’ai le droit de ne pas me venger.
+ Il faut prendre en compte la dimension du crime à
l’échelle du temps.
+ Pour pardonner il faut être sûr que l’auteur du mal ne
récidivera pas.
+ Il faut mettre les faits en perspective.
+ J’ai passé ma jeunesse à demander pardon. Aujourd’hui je
pardonne tout à tout le monde.
+ Le pardon est gratifiant pour celui qui le donne et celui
qui le reçoit. Il y a une hiérarchie dans le pardon.
+ Il faut se tourner vers les neurosciences. Les niveaux de
conscience vont de pair avec les niveaux d’humanité.
+ Que chacun aille son chemin si on n’arrive pas à
s’entendre.
+ Quand on dit son ressenti, on se sent mieux.
+ Les blessures de l’âme sont inguérissables.
+ A travers le pardon on a quelque chose à comprendre de
soi.
+ Il faut laisser une porte de sortie à l’autre. Il faut
transformer la colère en énergie.
+ L'association Vivre
et Aimer propose aux couples, mariés ou non, une aide et des outils pour
vivre au quotidien leur engagement dans la vie à deux. Il faut se demander « quels
sont mes sentiments ? »
+ Dire qu’on peut tout pardonner, c’est prétentieux, c’est
se prendre pour Dieu.
+ Chaque homme est plus grand que ses actes.
+ J’accepte de pardonner au malade, même si c’est difficile.
+ Ma sœur a été assassinée. Je ne pense pas à la vengeance. Il
faut que l’auteur du crime prenne conscience de sa responsabilité et qu’il ne
recommence jamais plus.
+ Parce que je suis insuffisant, je suis perfectible. La
plus mauvaise démocratie est meilleure que le totalitarisme.
+ Le doigt qui désigne l’autre, ce sont trois doigts qui se
tournent vers soi-même.
+ Certains crimes sont imprescriptibles.
+ Certains crimes sont naturellement absouts par le temps
long de l’Histoire, comme les génocides des colonisations. Un « péché
contre l’Esprit », que même Dieu ne pardonnerait pas, consiste à ne
pas tirer les leçons de l’Histoire, comme le font les idéologies extrémistes aujourd’hui
vis-à-vis des horreurs du 20ème siècle.
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samedi 12 octobre 2019
Compte rendu du café philo du 12 octobre 2019- Nature - Eaubonne
Nous étions quelque 40 personnes à participer à ce café philo, le
samedi 12 octobre 2019 de 15 h à 17 h à la médiathèque
Maurice Genevoix d’Eaubonne (Val d’Oise). Sur le thème :
« Responsabilité
de l’homme dans la nature »
Les précédents cafés philo dans cette médiathèque ont été les suivants :
Ces cafés philo font partie d’une action « Tous Philosophes » du
Pôle philo des médiathèques de Valparisis. D’autres cafés
philo, cours d’initiation à la philo et conférences sont prévus pour 2018 dans
ces médiathèques. Les programmes sont consultables sur leurs sites Internet
ainsi que sur le nôtre.
Télécharger ici
l’ensemble de ce compte rendu : http://pc.cd/5kB
avec les présentations de Catherine Delaunay (en préparation) et de Pierre
Haller.
Ecouter l'enregistrement
audio de :
ooo
+
Il y a aussi la bioéthique, la responsabilité de l’homme vis à vis de l’homme.
La nature est plus vaste que l’environnement. La mondialisation de l’économie
constitue une fracture dans la nature. La revue Limite est une
revue d’écologie intégrale. Il faut accepter l’idée de limite.
+
La dignité, c’est la valeur inconditionnelle de l’homme.
+
Chacun est un parmi des milliards d’êtres vivants sur terre. Sauver la nature
suppose la connaître. L’homme est la seule espèce qui peut se détruire. Nous
vivons coupés de la nature.
+
On n’a pas besoin de tout ce qu’on consomme.
+
Cette année les arbres mettent du temps à perdre les feuilles, signe du
changement climatique.

+
Tant qu’on ne sortira pas du système capitaliste...
+
Les pays pauvres veulent le développement avant tout.
+
Il faut éduquer pour donner du sens à la vie. Il faut marteler le message
environnemental.
+
L’économie
sociale et solidaire constitue un progrès.
+
Il y a des injonctions contradictoires entre emplois, consommation et nature.
+
Noël va nous apporter un regain de consommation.
+
Le problème de la nature est lié à la surpopulation humaine.
+
L’homme est-il un défi ou une erreur de la nature ?
+
Y a-t-il un projet dans la nature ou évolue-t-elle au hasard ?
+
C’est peut-être présomptueux de dire qu’on est responsable.
+
Les médias focalisent sur le climat, l’empoisonnement de la nature est tout
aussi préoccupant.
+
Personnellement je n’ai pas de certitudes. La pollution nous touche. Chacun
doit agir là où il est.
+
Rappel de la légende
du colibri.
+
L’homme et la nature, c’est un problème de riches.
+
Dans la Bible, Dieu demande à l’homme de dominer la nature. Mais c’était un
monde sans technologie. Le problème est qu’il n’y a pas de limite à la
surconsommation. Il faut trouver le frein dans le système économique. Retrouver la sobriété.
+
C’est un problème de l’impact de l’homme sur l’homme. Il y a de très grandes
inégalités. Les pays pauvres vont payer, notamment en termes de pollution. Les
gens n’ont pas conscience des conséquences de leurs modes de vie.
+
Que pouvons-nous faire individuellement ? Dans les supermarchés tout est
fait pour consommer mal. Il faudrait les obliger à de meilleures habitudes de consommation.
+
Les messages sont confus pour les populations. Il faut mettre une pression par
les lois avec des choix clairs.
+Il
faut se reciviliser avec la nature.
+
Il ne faut pas idéaliser les rapports de l’homme avec la nature dans les temps
anciens.
+
Le mal est arrivé avec l’homme.
+
Les Amérindiens ont compris que la nature est à bout.
+
Il faut changer le système économique.
+
La technologie a sorti beaucoup d’humains de la misère et contribué à leur
dignité.
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