samedi 8 décembre 2018
Promenade sur le Chemin du philosophe le 08 décembre 2018. Histoires d’avant.
Nous étions 22 personnes à participer ce samedi matin 8 décembre 2018 de 10 h à 12 h 30 à la
promenade d’hiver annuelle sur le Chemin du philosophe en forêt domaniale de
Montmorency (Val d’Oise). Le temps était pluvieux au départ et la température
se situait autour de 10°C.
Huit interventions courtes sur les stations du Chemin du Philosophe
ont illustré différents aspects du thème « Histoires
d’avant. Cela s’est passé un mois de décembre». Nous avons ainsi pu retrouver
des personnages célèbres et des événements liés au mois de décembre :
Léonard de Vinci, Mandela, Napoléon I et III, le dernier empereur de Chine, la
Déclaration universelle des droits de l’homme, Victor Hugo, le Drapeau européen,
etc.
Un petit goûter à la station « L’homme et la
nature » a été bienvenu pour se réchauffer et contribuer à la
convivialité.
Sur cette station, Nathalie G. nous a concocté un exquis
petit jeu autour d’événements historiques du mois de décembre.
samedi 1 décembre 2018
Compte rendu du Café philo du vendredi 30 novembre 2018 : guerre
Nous étions 33 personnes à participer à ce café philo, le vendredi 30
novembre 2018, dans les locaux du centre Ferdinand Lesseps de
Bouffémont (Val d’Oise) sur le thème :
« Une humanité sans guerres ? »
Nous avons choisi les thèmes des prochains cafés philo :
Vendredi 25 janvier 2019 à 20 h : « Nos démocraties
sont-elles en crise ?»
A 19 h 30 : Galette des rois.
Vendredi 22 février 2019 à 20 h : « La liberté fait-elle
peur ?».
Vendredi 29 mars 2019 à 20 h : « Sommes-nous déterminés par nos
gènes ?»
Vendredi 19 avril 2018 à 20 h : « Le temps est-il une
expression de notre subjectivité ? »
Télécharger ce
compte rendu http://bit.ly/2QtF0UC avec les présentations de
Catherine Delaunay et de Pierre Haller ainsi que le poème de Jeannine Dion-Guérin.
Les enregistrements audio peuvent être écoutés :
Le diaporama réalisé par Wladimir Gutowski
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Paroles entendues
+ Synthèse par Catherine Delaunay : http://pc.cd/FG5ctalK
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+ Il faut remarquer que ce sont
essentiellement les hommes qui font la guerre.
+ Il y a autant de violence chez les
femmes que chez les hommes.
+ L’interaction hommes- femmes est
une question d’espace vital.
+ La guerre existe dans les
familles. Je ne crois pas à l’équilibre de la terreur. Il faut de la médiation
collective légitime.
+ Ce sont des pouvoirs occultes qui
gouvernent le monde.
+ Les animaux ne commettent pas de
génocides.
+ Après la seconde guerre mondiale l’ascenseur
social fonctionnait par le biais des études. Aujourd’hui ce n’est plus le cas,
nous sommes revenus au passé.
+ La guerre, c’est la violence
organisée. Elles s’arrêtent faute de combattants. Il faut trouver des facteurs
de réconciliation pour mettre fin aux cycles des vengeances.
+ La plupart des belligérants sortent
humiliés des guerres.
+ La guerre c’est aussi l’affrontement
des idées ; exemple : le changement climatique. Il faut une entité
qui mette tout le monde d’accord.
+Les autorités supranationales ont
du mal à fonctionner.
+L’individu est en mesure d’évoluer.
Même le barbare a une âme.
+ La réconciliation européenne s’est
réalisée grâce à des hommes forts d’une éthique qui ont su l’imposer à leurs
troupes.
+ L’omniprésence des images est
probablement davantage au service de la vérité que de la désinformation guerrière.
+Nous avons des difficultés à
dialoguer avec des cultures différentes. Par ailleurs nous sommes déjà en
guerre contre nos propres modes de vie à travers le réchauffement climatique.
+ Il faut regarder la réalité autour
de nous.
+ Je suis pessimiste pour le monde
que nous laissons à nos petits-enfants. Les migrations sont les signes de la
vie impossible.
+ Les jalousies entre les
populations ont toujours existé.
+ La paix génère la vie, la guerre,
la mort. L’agressivité entre les hommes a toujours existé.
+ Il faut chercher le dialogue avec
ceux qui sont embrigadés.
+ Notre modèle économique est source
de conflits. Il faut réparer ce qu’on a détruit sur terre.
+ Quelle sorte d’ordre veut-on
instaurer en vue de la paix ?
+ La guerre est la raison de vivre
de certains.
+ A l’avenir on aura des guerres d’idées,
par exemple sur le climat.
+ La guerre est aujourd’hui dans
certains pays la conséquence de l’énorme besoin de ressources de notre société
de consommation. Il faut apprendre aux enfants à coopérer.
+ L’évolution technologique des
armes est préoccupante. Nous vivons en situation de guerre larvée.
+ Mon enfance a été marquée par les
histoires de guerres. J’apprécie de vivre en paix.
+ Petit-fils d’immigré polonais, les
guerres font partie de l’histoire familiale. La réconciliation franco-allemande
est irréversible.
+ La paix est une affaire d’éducation
de chacun.
+ Les femmes étaient faites pour le
repos du guerrier.
+ Un système de vote mondial
pourrait servir la paix.
+ Il y a encore beaucoup de guerres
civiles dont certaines sont liées au passé colonial. On ne voit pas la fin du
conflit entre la Palestine et Israël.
+ Il faut réduire les inégalités.
+ Pourquoi nous laissons-nous
manipuler ?
+ Chacun doit faire la paix avec
lui-même.
+ D’ici quatre générations il n’y
aura plus de guerre car il n’y aura plus personne. Le véritable problème est la
démographie.
+ La guerre est inhérente à la
civilisation. Il faut l’évincer car elle est meurtrière et absurde : «des gens qui ne se connaissent pas se tuent
pour le compte de gens qui se connaissent très bien ». Dans la paix le
fils enterre le père, à la guerre, c’est l’inverse.
+ La guerre, c’est du pragmatisme.
+ Nous sommes en guerre économique.
Les chômeurs en sont les victimes.
dimanche 11 novembre 2018
Randonneurs parisiens sur le Chemin du philosophe
jeudi 8 novembre 2018
samedi 20 octobre 2018
Compte rendu du Café philo du vendredi 19 octobre 2018 : échec
Nous étions 35 personnes à participer à ce café philo, le vendredi 19
octobre 2018, dans les locaux du centre Ferdinand Lesseps de
Bouffémont (Val d’Oise) sur le thème :
« Les vertus de l’échec »
Télécharger ce
compte rendu https://bit.ly/2QXoTvc
avec les présentations de Patricia
Glonneau et de Pierre Haller ainsi
que le poème d’Arlette Coutin. Arlette Coutin a par ailleurs dédicacé son
nouvel ouvrage : « Poésies – Peintures et sculptures »
Les enregistrements
audio peuvent être écoutés :
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Paroles entendues

+ Il faut distinguer l’échec
d’un projet de celui d’une personne.
+ Selon Nietzsche, « tout ce qui ne tue pas fortifie ». Dans
la fable du chêne et du roseau, le succès et l’échec changent de camp selon la
puissance de la tempête.
+ Le discernement est
parfois difficile avant l’échec. Il faut réfléchir avant d’agir.
+ Selon les
circonstances, il est difficile voire impossible de prédire l’avenir au-delà d’un
certain horizon temporel.
+ Rien n’est
entièrement prédéterminé.
+ Il faut aussi parler
des l’échec de la vertu. Le bien et le mal peuvent coexister.
+ Ceux qui ont toujours
réussi sont imbuvables. L’échec est un exercice de résilience. Le principal
échec, c’est la mort.
+ Le terme « échec »
est riche de sens et de subjectivités. C’est un constituant de l’existence. Les
systèmes naturels et éducatifs ne fonctionnent pas de la même manière. Comment
apprendre à digérer l’échec ? Supprimons les examens de fins de cycles de
formation.
+ Les meilleurs à l’école
ne réussissent pas forcément le mieux dans la vie.
+ La société nous
inculque l’impuissance.
+ Tout le monde a connu
des échecs. Le travail de construction de et sur soi commence après l’échec.
+ Se planter, pousser
et grandir. La peur d’échouer paralyse.
+ Beaucoup d’histoires
sentimentales finissent mal. Même après un échec on replonge. Les névroses se transmettent
de générations en générations.
+ Il y a les échecs
dont on est responsable et ceux dont on ne l’est pas. Sisyphe pousse de jour en jour
son rocher vers le sommet de la montagne ; et pourtant, selon A. Camus, « il faut
imaginer Sisyphe heureux ».
+ Le milieu socio-éducatif
peut s’avérer terrible. Des personnes arrogantes décident qui doit réussir. Il
faut de la modestie pour prendre une telle décision. On peut détruire une
personne en la dévalorisant.
+ La réussite et l’échec
sont questions de normes ambiantes. Le rebond est vertu.
+ L’échec est subi indépendamment
de notre volonté. Notre monde recherche la réussite.
+ On croise des
patients qui se mettent inconsciemment en situation d’échec de manière
récurrente. Certains ont des symptômes de maladies qu’ils n’ont pas en réalité.
« Certains échecs sont plus réussis
que des succès sans saveur. »
+ A l’école, certains
élèves ne prennent plus de risque par peur de l’échec.
+ L’échec est sain s’il
est suivi d’un rebond.
+ Lire « Comment
réussir à échouer »
+ Pour que l’échec soit
positif, il faut un contexte bienveillant.
+ Je crains l’échec
sans provision.
+ L’esprit est puissant
en bien et en mal. Certains retournent leur souffrance contre eux-mêmes ou bien
l’exportent. J’aime les choses qui ne marchent pas. Notre époque de la vitesse
nous conduit à l’échec.
+ Il faut du temps et
des échecs pour apprendre à marcher.
+ On apprend l’informatique
par le plantage des appareils.
+ J’ai décidé de voir
ma vie avec optimisme.
+ Il faut de la lumière
pour sortir de l’échec.
+ L’échec est négatif,
l’erreur est positive. Il ne faut pas surestimer les vertus de l’échec.
+ Les migrants
ressentent douloureusement la négation de leur personne.
+ Accepter l’échec est
un processus de mort. Il faut un dispositif de relève.
+ Le divorce peut être
l’occasion d’un nouveau départ.
+ L’échec n’a aucune
vertu. Il n’a pas de valeur pédagogique. Donnons de la valeur à l‘expérience.
+ Le succès et l’échec
sont une affaire de circonstances spatio-temporelles.
+ Un échec dans ma
jeunesse m’a orienté sur une bonne voie.
+ « Le destin distribue les cartes, nous jouons »
selon Schopenhauer.
Mais on ne joue pas toujours tout seul. Pour sortir de l’échec, il faut parfois
une main tendue.
+ Il y a des causes
inconscientes à l’échec.
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