samedi 17 octobre 2015
Compte rendu du café philo du 16 octobre 2015 ; étranger
Nous étions trente-huit personnes à participer à ce
café philo, le vendredi 16 octobre 2015, au Centre culturel de Bouffémont, sur
le thème :
«Étranger,
qui es-tu ? »
Télécharger
toutes les présentations de Catherine Delaunay, de Christine Seeboth et celle de Pierre Haller ;
le poème de Jeannine Dion-Guérin
et autres poèmes, la bibliographie
oooooo
Paroles
entendues
-
L’étranger se pose aussi la question de
savoir qui il est.
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Il y a toujours une distance à parcourir
entre deux personnes.
-
Comme collégien adolescent arrivant du
Maroc dans les années 1950, j’ai été tout naturellement soupçonné lors d’un vol
commis au collège.
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L’attitude vis-à-vis de l’étranger relève de l’instinct de domination.
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L’étranger a le choix entre l’inclusion
et l’exclusion.
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Nous sommes tous des étrangers.
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Dans une société humaine tous les hommes
devraient avoir les mêmes droits.
-
Il ne faut pas oublier les Russes
blancs.
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Dans 30 ans, la France sera-t-elle
encore chrétienne ou musulmane ?
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On n’a jamais vu de kamikaze chrétien. ( ?)
-
Pourquoi 70 % de la population carcérale
est-elle musulmane ?
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Instinctivement on rejette quelqu’un qui
parle mal notre langue, à moins qu’il puisse faire état de ses diplômes.
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Pourquoi fais-je du tourisme à
l’étranger et que je ne fréquente pas d’étrangers en France ?
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La langue est la première frontière.
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La langue étrangère incite à
s’interroger sur sa propre langue.
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Les adolescents parlent mal les langues
étrangères apprises à l’école.
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Les dialectes en France ont été
éradiqués après 1918.
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Je suis 100% français, 100% juif, 100 %
polonais.
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Dans toutes les langues, il y a des mots
péjoratifs pour désigner des étrangers.
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On peut être étranger dans un milieu
social.
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Quand je me mets en colère, je suis
étrangère à moi-même.
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En anglais il y a deux mots pour
étranger : foreigner et alien.
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Il faut combattre les stéréotypes qui
enferment les gens.
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Dans l’Etranger de Camus, ce n’est pas Meursault l’étranger, ce sont
ses juges qui le condamnent. Meursault est fidèle à lui-même.
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L’exil est une souffrance.
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Il faut réécouter Fernand Reynaud
l’étranger.
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« Si
tu diffères de moi, mon frère, loin de me léser, tu m'enrichis. »
Antoine de Saint-Exupéry
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L’étranger, c’est celui qui ne me
comprend pas.
- Étranger, c’est une notion légale et
administrative.
-
L’étranger n’existe qu’à travers notre
regard.
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Dans ce CM1/2, 75 % des enfants ont des
prénoms étrangers.
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Nous avons une responsabilité sociale.
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Le ghetto isole et protège.
-
Il y a des ghettos de riches. Les
groupes s’organisent selon des affinités.
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On ne tue pas et on ne couche pas avec
n’importe qui.
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L’inimitié entre les groupes ou les
régions est universelle.
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Dans l’Évangile selon Marc, « L’étrangère et les miettes de
pain », Jésus invite à reconsidérer les notions de pur et d’impur. L’étranger
« impur » peut révéler une autre voie.
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La haine de l’autre est haine de soi.
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Coluche a dit qu’il y a trop d’étrangers
dans le monde.
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Il y a des océans d’ignorance.
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L’étranger, c’est toute l’humanité.
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Etranger qui es-tu ?
Réponse :1) Sans concessions :
je garde mes origines ou je m'assimile complètement. C'est l'un ou l'autre. Je reste
entre les miens. Je ne comprends pas l'autre, pas de compromission.
2) Je favorise l'intégration des
cultures et la citoyenneté mondiale. Je m'intègre partout sans jamais dénigrer
ni mes racines, ni celles de l'autre.
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Je suis responsable du visage de l’autre.
Seul le bourreau n’a pas de visage.
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Pour supprimer les barrières, il faut des
projets communs ; et commencer par apprendre la langue.
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Les Européens ne sont plus des étrangers
pour nous.
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Les migrants ne sont pas reçus
dignement. L’Etat se défausse sur les associations. Cela prend du temps....
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Il y a, dans le monde, 10 millions d’apatrides
et, en 2014, 51,2 millions de demandeurs d’asile.
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J’ai épousé un étranger et ça se passe
bien.
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On peut être étranger au sein d’une même
communauté.
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Je suis citoyenne du monde et
nanoparticule de l’univers.
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Nous terriens avons une communauté de
destin à travers la menace climatique.
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Est-ce qu’on se posera encore la
question de l’étranger dans deux ou trois siècles ?
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Le problème vient des politiques. Mes
parents portugais ont été parqués dans des bidonvilles, puis dans des cités, enfin
ils sont restés au milieu des Africains.
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L’intégration ne marche pas toujours.
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Mes deux fils sont mariés à des
étrangères.
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Pouvons-nous construire avec tout le
monde ?
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Enfant d’immigré, je rends aujourd’hui hommage
à l’école de la République.
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Etranger, tu es précieux pour moi.
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Dans l’assimilation c’est donnant-
donnant.
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Ce débat mérite d’être connu.
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La réalité internationale gangrène notre
société.
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Attention à ceux qui veulent tout
changer.
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L’étranger a les mêmes besoins vitaux
que nous.
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L’étranger est avant tout un déraciné,
qui a le droit d’exister sur terre.
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Chacun doit être capable d’évoluer.
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On a tendance à penser à la place des étrangers.
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En entrant en dialogue avec les étrangers,
on se rend compte que 99 % sont comme nous à 99 %.
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