Nous étions vingt-huit personnes à participer à ce café philo, le vendredi 29
mai 2015, au centre culturel de
Bouffémont, sur le thème :
« Révolution numérique : quels enjeux pour l’homme ? »
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ainsi que celle de Pierre Haller.
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Paroles
entendues
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Grâce au numérique tout le monde a la
possibilité d’acquérir de nouvelles connaissances et de réfléchir. Mais il faut
aussi apprendre à discerner.
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On est facilement piraté.
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Grâce aux nanosciences, certains
espèrent vivre 1000 ans.
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Je suis victime de beaucoup de courriels
frauduleux.
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Il est important de savoir qui fait
marcher la machine ; en Occident ce sont les
Etats-Unis, ailleurs ce sont
d’autres acteurs.
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Le numérique pose deux problèmes :
i) tout le monde lit la même chose, alors qu’une guerre, par exemple, n’est pas
racontée et perçue partout de la même manière. Wikipédia donne une opinion
moyenne, qui n’est pas nécessairement la vérité. ii) Tout devient éphémère,
plus rien n’a d’importance, plus d’esprit critique, plus de méfiance, plus de
pudeur.
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Google a volontairement arrêté son
application de l’identification automatique des personnes dans la rue, pour des raisons
éthiques.
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Il y a un décalage entre l’évolution des
technologies et la législation qui est à la traîne. Il faut une gouvernance
mondiale du numérique.
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J’ai toujours eu peur que quelqu’un
puisse savoir qui je suis.
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Les cartes de crédit sont piratables à
distance.
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Le besoin de gouvernance morale est une
vision européenne. La conquête de l’Ouest américain a été possible parce qu’il
n’y avait pas de lois.
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Avec le numérique, l’homme n’a plus le
même rapport au temps, ni à l’espace.
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La logique de classement de Google est
fondée sur l’argent.
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Aux États-Unis on peut breveter n’importe
quoi. Ils s’approprient les savoirs du monde.
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L’école devrait enseigner le mode
d’emploi d’Internet.
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L’internet c’est l’accroissement des
inégalités.
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L’homme augmenté est un mythe.
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Les caractéristiques du numériques sont
la vitesse, la proximité, la complexité, l’automatisation des process, la remise
en cause des métiers. Les domaines s’interpénètrent.
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On oublie le droit à l’oubli.
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Des stratégies de contournement des
interdits par les États se développent.
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Il y a beaucoup de communication, mais
peu de rencontres.
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La rapidité de communication a au moins
trois inconvénients i) toute la communication terroriste passe par
internet ; ii) elle est à l’origine de la catastrophe financière ;
iii) elle banalise les pratiques criminelles (armes, drogue, pornographie)
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Nos cerveaux ne sont pas capables de
gérer la complexité issue du numérique.
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Le grand danger, c’est les manipulations
génétiques.
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C’est quand même bien de pouvoir
communiquer avec ses enfants et petits-enfants à l’autre bout du monde.
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Internet est entré dans la maison grâce
aux enfants.
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Comme informaticien, je n’utilise pas
Internet à la maison. L’éducation devrait rendre les gens plus méfiants.
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Il faut réglementer, contrôler et
réprimer le numérique.
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L’internet est magique. J’ai suivi des
cours MOOC.
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Internet crée des zones de non-droit. On
ne peut pas tout réglementer.
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Internet doit être un bon serviteur et
non un mauvais maître.
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La priorité c’est le milliard d’humains
qui ne mangent pas à leur faim.
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Même les banquiers ne maîtrisent plus
leurs algorithmes.
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Mais que fait l’ONU ?
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L’ordinateur est une addiction et
devient une obligation.
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Vivre 1000 ans, quel cauchemar !
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L’intelligence artificielle,
jusqu’où ?
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Pour utiliser Internet, il faut savoir
lire, or il y a encore pas mal d’illettrisme dans nos sociétés.
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Internet, c’est un géant au pied
d’argile à la merci de virus ou d’une impulsion électromagnétique.
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C’est une dangereuse merveille.
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Dans les réunions de famille, tout le
monde regarde son portable.
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J’ai retrouvé des amis grâce à Internet.
Il ne faut pas avoir peur. Je n’ai jamais eu de problèmes.
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Les États-Unis ont tout fait pour garder
l’hégémonie dans ce domaine, notamment en désunissant l’Europe dans des
domaines comme le GPS (Galiléo).
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