Nous étions quelque 65 personnes à participer à ce café philo, le samedi 24 septembre 2022 de 15 h à 17 h 30 à la Médiathèque intercommunale André Malraux 9, rue de la République à 95120 Ermont, sur le thème :
« Peut-on se libérer de son enfance ? »
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+ Ce thème a été abordé le 18 février 2022 au café philo de Bouffémont ainsi que le 02 juin 2022 à Margency. Vous pouvez trouver l’essentiel des textes des présentations repris ce jour par Catherine Delaunay et de Pierre Haller dans le compte rendu du 18 février 2022 sous le lien http://u.pc.cd/h2PitalK.
+ Les enregistrements audios des interventions de ce jour à Ermont peuvent être écoutés :
Catherine Delaunay: http://u.pc.cd/e6pctalK (60 minutes)
Pierre Haller : http://u.pc.cd/MOG (20 minutes)
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Paroles entendues
+ Qui sont les acteurs de cette injonction de se libérer de son enfance ? Les fenêtres qui s’ouvrent de manières complémentaires dans l’enfance sont de l’ordre du cognitif et de l’affectif. Les effets de l’épigénétiques sont complexes.
+ On veut normaliser les gens. Est-on plus heureux quand on est libéré de son enfance ?
+ La conscience doit prendre le pas sur l’inconscient. Mettre des mots sur les maux.
+ Les frustrations et les malheurs contribuent à la construction de la personne.
+ Dans le passé on a longtemps dénié l’enfant en tant que personne. Le bébé n’était pas censé souffrir.
+ L’enfant est plein de désir d’explorer, de questionner, de s’émerveiller, de créer.
+ L’enfant roi est une caricature.
+ J’accompagne mes enfants dans leur évolution en m’appuyant sur la pédagogie Montessori.
+ Les enfants Montessori peuvent poser des problèmes à l’adolescence. Ils seront dans un monde qui n’est plus le leur.
+ L’enfant recherche un cadre.
+ Dans notre société, la liberté est un leurre.
+ Chaque enfant a sa personnalité.
+ Les parents évoluent parallèlement à leurs enfants.
+ Il ne faut pas reproduire les blessures, mettre à distance, être lucide, mûrir, s’adapter.
+ Chercher ses freins dans l’enfance. Eclairer ses difficultés par l’enfance.
+ Faut-il nécessairement toujours remonter à l’enfance ? N’est-ce pas une réponse de facilité ?
+ Le récit d’une même enfance peut être, selon les acteurs, pessimiste, objectif ou source d’espérance.
+ On rencontre des cas extrêmes dans les salles de classes.
+ Nous avons des responsabilités des uns envers les autres. Il faut être prudent lorsqu’on apporte de l’aide.
+ Jusqu’où faut-il faire remonter l’enfance dans les psychothérapies ? Certaines thérapies sont violentes.
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