Nous étions 23 personnes à participer à ce café philo, le vendredi 22 avril 2022 de 20 h à 23 h dans la salle des arts plastiques du centre culturel de Bouffémont (Val- d’Oise) sur le thème :
« Les animaux ont-ils des droits ? »
Le thème du prochain café philo est :
+ Vendredi 20 mai 2022 à 20 h :
« Frontières d’hier et d’aujourd’hui ?»
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Télécharger ce compte rendu http://u.pc.cd/4EErtalK comportant les textes des présentations de Catherine Delaunay, Danielle Bouelle et de Pierre Haller ainsi que le poème d’Arlette Coutin.
Les enregistrements audios peuvent être écoutés
Catherine Delaunay http://u.pc.cd/9WtctalK (50 minutes)
Danielle Bouelle : http://u.pc.cd/znIctalK (8 minutes)
Pierre Haller : http://u.pc.cd/Sb4otalK (26 minutes)
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Paroles entendues
+ Pour une prise en compte de la sentience des animaux sauvages en droit international
+ L’animisme a préservé la nature. L’homme « créé par Dieu » s’est cru maitre de la nature.
+ Les peuples autochtones respectent les animaux.
+ En 1935, sous Hitler, l’Allemagne a promulgué une loi de protection des « animaux premiers habitants du territoire », les loups notamment.
+ Je n’aime pas les animaux, sauf les chats, dont je suis allergique aux poils. Les animaux en appartement ne peuvent pas vivre normalement.
+ L’homme se respecte en respectant les animaux.
+ De ma jeunesse à la campagne, je me souviens des actes cruels envers les animaux domestiques. Cette cruauté se poursuit actuellement sur tous les continents.
+ Dans le temps à la campagne les rapports à la vie étaient différents d’aujourd’hui. L’animal était davantage nécessaire à la survie qu’un enfant.
+ L’élevage industriel a augmenté la cruauté envers les animaux.
+ Face à la mort, l’instinct de conservation est universel chez les animaux.
+ Il fut un temps où la médecine disait que les bébés ne souffrent pas. Le chien errant à qui j’ai ôté un jour une sangsue, m’a montré sa reconnaissance longtemps après.
+ L’insensibilité à la souffrance des esclaves a aussi existé. L’esclavage et le servage n’ont été officiellement abolis qu’au 19ème siècle. Ils existent encore aujourd’hui.
+ Les statuts des animaux ont évolué parallèlement à ceux des minorités humaines.
+ Dans le sud marocain, un même mot désigne le Noir et l’esclave.
+ Dans l’hindouisme existe un parallèle entre la noblesse des castes et celle des animaux.
+ Dans « la vengeance du pardon » d’Éric Emmanuel Schmitt, une femme « ressuscite » un chat à l’agonie en l’appelant par son nom.
+ On peut tuer un animal pour se nourrir mais pas comme loisir.
+ Dans « les racines du ciel », Romain Gary rappelle que pour l'homme blanc, l'éléphant avait été pendant longtemps uniquement de l'ivoire et pour l'homme noir, il était uniquement de la viande.
+ On peut se nourrir avec des insectes.
+ A cause de la pollution, aujourd’hui il n’y a plus d’insectes sur les parebrises des voitures après un long trajet.
+ Les insecticides, les pesticides, nos médicaments empoisonnent toute la biosphère.
+ Je mange de moins en moins de
viande et de plus en plus de poisson.
+ Mon père, sans états d’âmes, élevait des animaux pour les manger et même pour les relâcher dans la nature au profit des chasseurs. J’ai signé les manifestes L214. Le végan, c’est n’importe quoi ! C’est l’élevage industriel qui est dégueulasse.
+ Mes chats m’emmerdent.
+ Le droit des animaux aujourd’hui en Allemagne, c’est une pompe à fric.
+ Je ne connais pas de végane qui se soit fait retirer ses dents canines.
+ Mon chien sert mon bien-être.
+ Depuis qu’elles ont un chien, mes petites filles ont de meilleurs rapports sociaux. Les véganes sont des garde-fous. Les lanceurs d’alertes doivent être défendus.+ Mon perroquet donne de nombreux signes d’intelligence. Il participe à la vie familiale. Le monde consomme trop de viande, c’est mauvais pour la planète.
+ Histoires vécues : un chien abattu car c’était un mauvais chasseur ; une vache pleurante lorsqu’on lui a enlevé son veau ; je suis incapable de manger du mouton.
+ Des études sociales semblent montrer que les gens préfèrent donner de l’argent dans l’ordre à un mendiant accompagné d’un chien plutôt qu’à une femme avec un bébé, plutôt qu’à un mendiant seul.
+ Dans certaines familles on offre des animaux en cadeaux sans en assumer la responsabilité.
+ Comme enfant j’ai nourri au biberon un lapin orphelin. J’en garde un souvenir merveilleux.
+ Le travail dans les abattoirs déshumanise les ouvriers. Certains en sont traumatisés.
+ Il faut être raisonnable. Je mange de tout.
+ Les éléphants ont le sentiment de la mort.
+ J’ai toujours eu peur des chiens.
+ J’admire l’intelligence des chiens de bergers. A la notion de droit des animaux, je préfère celle de respect. L’homme y gagne.
+ J’ai toujours vécu avec des animaux dans le respect mutuel.
+ La corrida est une cruauté sadique.
+ J’ai vécu toute ma vie avec des chiens et des chats. Comme maître des chiens et comme esclave des chats.
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