mercredi 18 septembre 2019
Compte rendu du café philo du 17 septembre 2019 -Travail- Eaubonne SNC
Nous étions quelque 25 personnes à participer
à ce café philo, le mardi 17 septembre 2019 à 20 h 30 à l’hôtel de Mézières d’Eaubonne
(Val d’Oise) sur le thème :
« La
place et le sens du travail aujourd’hui »
Ce café philo a été
organisé avec et pour la section locale d’Eaubonne de SOLIDARITES NOUVELLES face au CHÔMAGE et dans le cadre de
l’exposition A CONTRE EMPLOI .
Télécharger ici
l’ensemble de ce compte rendu : http://pc.cd/1rK avec les présentations de Catherine Delaunay(en
préparation) et de Pierre Haller.
Ecouter les enregistrements
audio
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Paroles
entendues
+ A 55 ans, j’ai
connu trois licenciements, le harcèlement et le burn-out. Le climat social
dépend de la DRH, des syndicats et de la direction.
+ Il y a eu un
glissement sémantique de « direction du personnel » à « ressources
humaines ». Le personnel est devenu une ressource comme une autre, un
moyen, une matière première. Les Etats ne jouent plus leur rôle de régulateur.
+ Le RSA est de
500 euros par mois. Le seuil de pauvreté officiel est à 1100 euros. Le seuil de
pauvreté ressenti est à 1700 euros. Le rôle essentiel des services sociaux est
de redonner confiance au gens.
+ Le travail ne
devrait pas être souffrance. Le revenu universel devrait mieux permettre aux
gens de s’occuper agréablement, notamment en matière d’écologie et d’environnement.
+ Le monde la
finance préempte 4,5 fois le PIB mondial en 1970, 18 fois avant la crise de
2008 et 11 fois aujourd’hui. Une part de l’enrichissement provient du rachat à
vil prix des entreprises en difficultés et leur revente après les avoir
redressées par des plans sociaux.
+ Le prix du
logement a été multiplié par quatre depuis 1970. Il se monte en moyenne à 45 %
du salaire, ce qui contribue au sentiment de pauvreté.
+ Le travail ne
permet pas à tout le monde d’exister, de vivre dignement.
+ Le capitalisme
arrive à bout de souffle. On est capable de trouver des solutions localement et
globalement pour faire évoluer le système.
+ Les bureaux
paysagers sont déshumanisants.
+ On peut aimer
son travail et être mal au travail.
+ Mon rêve de
jeunesse et celui de mes parents étaient de faire des études pour devenir
quelqu’un. Le monde actuel est virtuel, nous avons acquis tous les biens
matériels nécessaires.
+ La nature
travaille pour nous, nous devons aussi travailler pour elle.
+ L’entreprise
nous oblige à rentrer dans le moule ; sinon : dégage !
+ A 57 ans, je
suis dans la même entreprise depuis 30 ans ; je m’y plais. Les jeunes ne
restent pas longtemps. Ils travaillent bien, mais ils ont aussi d’autres
valeurs dans la vie. Cela pose le problème de la transmission des compétences. Nous
organisons des réflexions collectives sur la bienveillance.
+ Les jeunes ont
intégré le fait qu’ils ne sont pas grand chose pour l’entreprise. La
déshumanisation de l’entreprise se répercute sur le salarié qui la renvoie vers
l’entreprise.
+ Dans mon
centre hospitalier, les relations humaines, la coopération, sont assez
binaires, très positifs ou très négatifs selon le service et les comportements
des cadres et des patrons.
+ J’ai aimé mon
travail, mais on me l’a pris.
+ Conseillère en
évolution professionnelle, je rencontre beaucoup de gens en situation de
souffrance au travail. Ils recherchent un sens dans le travail.
+ L’environnement
est déterminant.
+ On a libéré la
finance qui détruit le sens du travail autant dans le privé que dans le public.
Le système peut s’effondrer.
+ L’écologie
peut faire émerger des valeurs nouvelles donnant du sens au travail. SNC conduit
sa réflexion autour de l’articulation de l’environnement et du social.
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