samedi 30 mars 2019
Compte rendu du Café philo du vendredi 29 mars 2019 : gènes
Nous étions 30 personnes à participer à ce café philo, le vendredi 29
mars 2019, dans les locaux du centre Ferdinand Lesseps de Bouffémont (Val d’Oise) sur le thème :
« Sommes-nous déterminés par nos gènes ?»
Thèmes des prochains cafés philo :
Vendredi 19 avril 2019 à 20 h : « Le
temps est-il une expression de notre subjectivité ? »
Vendredi 24 mai 2019 à 20h :
« L’art nous rend-il plus humains ? »
Vendredi 28 juin 2019 à 20
h : « Les rencontres changent-elles notre destin ? »
Télécharger ce
compte rendu http://pc.cd/WOY7 avec
les présentations de Christine Chauvois et de Pierre Haller ainsi que le poème
d’Arlette Coutin.
Les enregistrements
audio peuvent être écoutés
Christine Chauvois :
http://pc.cd/Y1krtalK
Pierre Haller : http://pc.cd/QQt7
ooo
Paroles entendues
+ Le déterminisme est différent aux
niveaux microscopiques et macroscopiques. On connaît mal les paramètres entrant
en jeu.
+ La philo doit se nourrir des
avancées de la science.
+ Le hasard est l’expression de
notre ignorance. Il peut y avoir responsabilité sans libre-arbitre. Discuter du
destin peut conduire aux pires erreurs.
+ Explications des gènes
récessifs et dominants.
+ Les handicaps d’origine génétiques
conduisent parfois au développement de talents de compensation. Homère et
Borgès étaient aveugles, Beethoven était sourd, par exemple.
+ Est-ce que le déterminisme enlève
la responsabilité et le libre-arbitre ?
+ L’instruction et l’éducation nous
déterminent autant que les gènes.
+ L’apprentissage peut modifier les
gènes.
+ Les populations peuvent être
aliénées et forcées à la docilité par des dictatures.
+ Nous avons gardé une partie de
cerveau reptilien. Mais avons également perdu des capacités animales, comme la
perception du champ magnétique qui sert à l’orientation.
+ J’étais plus forte et moins
influençable que ma sœur jumelle, mon âme-sœur, qui est devenue schizophrène.
+ La conscience humaine échappe à la
génétique. La conscience peut se penser elle-même. Elle peut s’ouvrir sur
l’amour.
+ Le libre-arbitre a recours à la
mémoire.
+ Il y a des mémoires conscientes et
inconscientes.
+ Les réponses à une même maladie
sont différentes selon les individus. Le caractère d’une personne est génétique
et culturel.
+ Je mène ma vie comme je l’ai
apprise.
+ Jung interprète les
rêves à partir de l’inconscient collectif avec ses archétypes. Notre
inconscient a engrangé de la mémoire intergénérationnelle. Certains événements
se reproduisent de générations en générations.
+ Nous sommes déterminés par les
gènes, l’éducation, l’époque. Les antibiotiques ont favorisé la résistance aux
antibiotiques des microbes.
+ Il est plus facile d’étudier les
phénomènes macroscopiques que les microscopiques ou mentaux.
+ Le fétichisme de la science à
notre époque est dangereux. C’est du totalitarisme.
+ La pensée sur la génétique est en
continuelle évolution.
+ Des gènes équivalents ne
conduisent pas aux mêmes résultats.
+ Les gènes ont un impact évident
sur le corps. Cependant la conscience humaine reste obscure. Une mouche dans un
train qui avance doit se contenter de savoir qu’elle est dans le train (selon
Einstein).
+ Le libre-arbitre, l’important c’est
d’y croire.
+ Mes jumeaux sont devenus
différents en gardant des points communs.
+ J’ai pris du recul par rapport à
mes gènes et mes déterminismes.
+ Pourquoi certaines personnes
sont-elles difficiles à vivre ?
+ Il y a le proto-soi (l’être
humain), le soi-moyen (culture), le soi autobiographique. On est très peu
libre, mais avec l’âge on prend du recul, on rationnalise.
+ La conscience donne accès à la
morale, au choix entre le bien et le mal.
+ Je suis déterminé par la
transcendance.
+ Aujourd’hui la réflexion et la
raison font leurs chemins. On donne la parole aux jeunes dans les écoles. Les
événements actuels en Algérie sont porteurs d’espérance.
+ Les gènes sont une base pour des
dons qu’il convient de cultiver.
+ On va vers des êtres libres.
+ Les gènes donnent un cadre, à nous
d’utiliser les marges de liberté. Il n’y a pas de pérennité ni d’évolution sans
une part de liberté et de responsabilité face à l’environnement proche ou
lointain.
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