Nous étions trente personnes à participer à ce café philo, le vendredi 27 mars 2015, au centre culturel de Bouffémont, sur le thème : « La dignité est-elle le propre de la personne humaine ? »
samedi 28 mars 2015
Compte rendu du café philo du 27 mars 2015 ; dignité
Nous étions trente personnes à participer à ce café philo, le vendredi 27 mars 2015, au centre culturel de Bouffémont, sur le thème : « La dignité est-elle le propre de la personne humaine ? »
Les thèmes des prochains
cafés philo ont été choisis :
+ Vendredi 24 avril 2015 :
« Expliquer le fanatisme ? Y faire face ? »
+ Vendredi 29 mai 2015 :
« Révolution numérique : quels enjeux pour l’homme ? »
+ Vendredi 26 juin
2015 : « Transmettre. »
Arlette Coutin a lu son poème
reproduit à la fin de cet article en téléchargement.
ooooooooooo
Télécharger les contributions de Catherine Delaunay et de Pierre Haller, ainsi que le poème d'Arlette Coutin.
ooooooooooo
Propos entendus
-
Ne vend-on pas
les hommes dans le monde économique actuel ?
-
La dignité se
fonde sur la sensibilité.
-
Le concept de
dignité est issu du monothéisme.
-
La Bible fait
remonter la dignité au fruit de l’arbre de la connaissance, que le serpent est
venu corrompre. La constatation de sa nudité est à l’origine de la conscience
de la pudeur et de la dignité.
-
La dignité est
liée à la conscience de soi.
-
Mais le malade
qui n’a plus de conscience a encore une dignité.
-
Le malade garde
sa dignité dans son regard.
-
Le concept de
dignité est variable géographiquement et historiquement.
-
Notre dignité,
c’est ce que nous donnons aux autres.
-
L’esclavage
reposait sur l’utilité du travail des esclaves.
-
La dignité se
réalise par la reconnaissance de l’autre. C’est une valeur qui ne doit pas
connaître de hiérarchie.
-
Dans le judaïsme
antique, on libérait les esclaves au bout de sept ans.
-
Quand on est bien
dans sa peau, on se sent digne.
-
Dire que l‘homme
est fait à l’image de Dieu conduit aux fanatismes et à l’inconscience vis-à-vis
de la nature.
-
Pour qu’il y ait
dignité, il faut être deux.
-
C’est un principe
abstrait.
-
Il faut respecter
les animaux en tant que tels.
-
Les criminels ont
droit à des procès dignes.
-
La punition, l’expiation
des peines restituent la dignité du criminel.
-
Je n’ai pas de
problème avec la peine de mort.
-
Les nazis n’obéissaient
pas, ils consentaient.
-
Françoise Dolto :
« le bébé est une personne ».
-
Que veut dire « rester
digne » dans la souffrance ?
-
Il n’y a pas de vadémécum
pour la dignité.
-
La dignité, c’est
l’idée qu’on se fait de soi-même.
-
La 20è siècle a
connu des génocides et des déshumanisations de masse.
-
Toute vie est
digne d’être respectée.
-
La dignité est un
concept forgé par l’homme qui a évolué.
-
C’est le droit de
chacun d’être respecté en tant qu’homme.
-
La dignité humaine
reste après la mort.
-
La dignité
humaine a été signifiée au départ par la sépulture des morts.
-
La dignité n’est
as le propre de l’homme, mais elle est due à toute la nature. C’est un moyen de
structuration et de complexification dans l’évolution.
-
Etre digne, c’est
se maîtriser, maîtriser ses pulsions, sa douleur.
-
La réglementation
industrielle a évolué en un siècle du respect du travailleur au respect de la
nature.
-
La dignité c’est
vivre avec un travail et un logement.
-
La dignité
devrait guider l’évolution de la société.
-
On est plus
facilement indigne que digne.
-
Il n’y a pas de
peuples « primitifs ».
-
Dans certains
peuples animistes, on demande pardon à l’animal avant de le manger.
-
Le problème des terroristes
fanatiques est que les Etats de droit les traitent dignement selon le droit.
-
La lutte contre
la pauvreté est un fondement de la dignité.
-
Il faut reconnaître
le traitement digne à tous les niveaux de l’information autour de la tragédie
aérienne de l’A320 de Germanwings qui a fait 150 victimes le 24 mars 2015.
-
La dignité est
intrinsèque à l’homme ; c’est un droit et un devoir.
-
Une cérémonie
vient d’avoir lieu place de la Bastille à Paris en mémoire de tous les sans
abris morts dans la rue.
-
La pire indignité
c’est de ne pas reconnaître la dignité de l’autre.
-
Une grande partie
de l’histoire de l’humanité s’est déroulée sans reconnaissance explicite de la
dignité humaine. Celle-ci permet de nous faire évoluer ensemble. L’institution
doit garantir cette dignité.
-
L’évolution du
système techno-économique porte la menace de chosification de l’être humain.
-
La transcendance
de la dignité de l’homme et de la création devrait guider l’évolution de la
civilisation.
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire