Nous étions 24 personnes à participer à ce café philo, le samedi 31 mai 2025 de 15 h à 17 h 30 -Espace Lesseps 12, rue Ferdinand de Lesseps à Bouffémont (Val-d’Oise) sur le thème :
« Doit-on se méfier du pouvoir ? »
Les thèmes des prochains cafés philo sont les suivants :
+ Samedi 28 juin 2025 à 15 h : « Le statut de la femme dépend-il de chaque société ? »
+ Samedi 27 septembre 2025 à 15 h : « La sobriété est-elle souhaitable ? »
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Télécharger ce compte rendu http://u.pc.cd/qcuctalK avec les textes des présentations de Catherine Delaunay (en préparation) et de Pierre Haller.
Les enregistrements audios des interventions de ce jour à Bouffémont peuvent être écoutés :
Catherine Delaunay: http://u.pc.cd/gWRctalK (41 minutes)
Pierre Haller : http://u.pc.cd/Of9ctalK (22 minutes)
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Paroles entendues dans l’assemblée
+ Deux types de pouvoirs : « pouvoir de... » et « pouvoir sur... »
+ Distinguer l’autorité, morale, et la toute puissance utilisant la force.
+ « Il faut que le pouvoir arrête le pouvoir » Montesquieu (1689-1755).
+ Il faut améliorer le pouvoir des citoyens.
+ Les hasards de la vie de chacun conditionnent « le pouvoir de... »
+ Les paysans se soumettaient parce le seigneur les protégeait. Mais il y a eu souvent des jacqueries.
+ Les seigneurs avaient intérêt à maintenir les conflits et la peur. Ils avaient souvent la propriété de la terre et des serfs.
+ Chacun a une zone de pouvoir. C’est la base de la démocratie.
+ Pourquoi l’homme accepte-t-il d’aller à la guerre ?
+ Il y a des chefs charismatiques, pour le bien ou pour le mal (Hitler, Staline).
+ Sous le stress du travail en entreprise, on n’a pas toujours le temps de se poser des questions sur le pouvoir.
+ L’homme vit naturellement en société, entre les pulsions de vie et de mort.
+ L’homme est dominé par la concupiscence, par différentes libidos : Libido sciendi, la Libido sentiendi et la Libido dominandi, selon saint Augustin dans la Cité de Dieu.
+ La doctrine de la démocratie n’envisage pas la désobéissance.
+ J’ai honte d’appartenir à l’espèce humaine. Doit-on accepter le pouvoir ?
+ La démocratie est le système qui permet de faire accepter le pouvoir.
+ A la Commission européenne la règle était : on ne sort pas de la salle de réunion sans un consensus.
+ Le « deal » peut être un consensus maffieux.
+ Nous n’utilisons pas suffisamment notre « pouvoir de... »
+ L’argent est la mère de presque tous les pouvoirs.
+ Importance de l’éducation des enfants. Il faut faire comprendre que le respect de la loi nous protège. Apprendre à prendre le pouvoir sur soi-même. La société nous offre de multiples moyens de progresser et de pouvoir sur nos propres vies. Nous avons de la chance de vivre en France.
+ Le pouvoir transforme l’homme en objet. L’homme est imprévisible et libre.
+ La soumission est intégrée dans la nature humaine. Mais il y a des limites. Il faut parfois contourner les injonctions.
+ La méfiance est toujours importante. J’essaie toujours un chemin de contournement.
+ De Paris à Moscou, Téhéran, on manque de méthode pour changer le pouvoir.
+ Qui a le vrai pouvoir ?
+ Je suis sensible aux inégalités de pouvoir, par exemple, les sans-papiers. Pour agir, le collectif est important.
+ Le pouvoir est une illusion.
+ Les intérêts personnels et collectifs sont intriqués, différents et mêmes à la fois.
+ Le pouvoir de l’argent orchestre la vérité et le mensonge.
+ Oui, il faut se méfier du pouvoir.
+ Oui, mais ça dépend, pouvoir de et sur quoi et qui. Il faut un équilibre entre puissance et liberté.
+ Il faut des contre-pouvoirs.
+ Il faut pouvoir relativiser, prendre du recul. Le pouvoir comme service aux autres.
+ La compétence est nécessaire au respect du pouvoir.
+ Les consommateurs doivent agir avec sagesse pour limiter le pouvoir de l’argent.
+ Je suis inquiet de l’éducation des jeunes aujourd’hui et de leur soumission aux modes.
+ Il faut se méfier des pervers narcissiques, qui ont des pouvoirs de séduction et d’emprise sur les esprits.
+ Certains pervers sont élus démocratiquement.
+ Tout système fonctionne entre l’ordre minéral et le chaos, deux formes de la barbarie et de la mort. Le pouvoir doit œuvrer pour la vie par la loi, la raison et l’amour.
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Patrick
