lundi 5 décembre 2016
Compte rendu du café philo du 3 décembre 2016 à la médiathèque d'Ermont, la vie.
Café philo : «
Risquons-nous de passer à côté de notre vie ? »
Nous étions quelque 32
personnes à participer à ce café philo le samedi 3 décembre 2016 de 17 h 30 à
19 h 30 à la médiathèque André
Malraux d’Ermont (Val d’Oise). Il s’agit du troisième café philo dans cette
médiathèque. Le dernier, tenu le 23 janvier 2016, avait pour thème « Qu’est-ce que
l’intérêt général ? »
Ces cafés philo font
désormais partie d’une action du Pôle philo des médiathèques de Valparisis. D’autres
café philo, cours d’initiation à la philo et conférences sont prévus pour 2017 dans ces médiathèques, notamment à Ermont,
Eaubonne et Saint-Leu-la-Forêt. Les programmes seront prochainement consultables
sur leurs sites Internet ainsi que sur le nôtre.
Ce compte rendu ainsi que les interventions de Catherine
Delaunay et de Pierre Haller, qui ont préparé et animé ce café
philo sont téléchargeables ici.
ooo
Paroles
entendues lors du débat
-
La question se pose-t-elle pour tout le
monde ? On peut vivre sans se la poser. N’est-elle pas un luxe de riches
ou de gosses gâtés ?
-
Il ne faut pas se poser la question, il
faut vivre, aller quelque part.
-
Il y a moins de suicides en temps de
guerre qu’en temps de paix. Le suicide a des dimensions individuelles mais
aussi culturelles.
-
Il faut choisir et s’adapter. Mais ce n’est
pas une obligation absolue.
-
On ne passe jamais à côté de sa vie.
-
Il faut être conscient pour exercer son
libre-arbitre.
-
La vie nous est imposée.
-
Il faut avoir conscience de nos rêves et
que nos rêves ne sont que des rêves.
-
Il y a des âges de la vie où l’on ne
pose pas cette question.
-
Il ne faut pas confondre réussir sa vie
et réussir dans la vie.
-
Il faut avoir suffisamment confiance en
soi pour suivre son intuition.
-
L’intuition s’oppose au libre-arbitre
qui vient de l’inconscient
-
Il y a des règles à respecter. La
liberté n’est jamais totale.
-
Le pire, c’est quand il n’y a pas de
mouvement. La vie, c’est le mouvement.
-
La vie risque-t-elle de passer à côté de
moi ?
-
En conduisant ma voiture, j’ai une
destination mais je respecte le code de la route et les contraintes.
-
La vie est-elle quantifiable ou
qualifiable ? Y-a-t-il des critères objectifs ?
-
On peut toujours faire quelque chose. Il
faut aimer la vie.
-
Il y a la vie et l’idée qu’on s’en fait.
-
Parfois nos décisions sont prises avant
que nous n’en ayons conscience.
-
Lorsqu’on prend une décision, les jeux
sont parfois déjà faits.
-
Notre vie aurait pu ne pas être.
-
Vivre est une chose rare. Beaucoup de
gens ne font qu’exister.
-
J’ai ressenti du pessimisme dans ce
débat. Pour quoi, pour qui suis-je prête à sacrifier ma vie ?
-
Y-a-t-il moyen de ne pas passer à côté
de sa vie ?
-
La question n’ pas de sens, mais il faut
se la poser pour développer son sens critique.
-
Je préfère vivre l’instant présent.
-
Ecouter sa raison et ses émotions.
-
Ce sont les cartésiens qui se posent
cette question et pas les autres.
-
La question intéresse à partir d’un
certain âge.
-
Il ne faut pas être trop pessimiste.
-
Il ne faut pas sans cesse se poser la
question.
-
Donner un sens à sa vie est essentiel même
si la vie conduit à la mort.
-
On peut passer à côté de sa vie parce qu’on
fait corps avec ce qui empêche de vivre. On peut passer à côté de la femme de
sa vie.
-
On a plusieurs vies :
professionnelle, familiale, amoureuse.
-
Le sujet est impitoyable, culpabilisant
et il fait froid dans le dos.
-
Vivre, c’est quoi ?
ooo
Labels:
Catherine Delaunay,
compte rendu café philo,
déterminismes,
échouer,
Ermont,
hasard,
libre-arbitre,
Pierre Haller,
réussir,
Valparisis,
vie,
volonté
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire