Nous
étions trente-six personnes à participer à ce café philo au Centre culturel de
Bouffémont sur le thème : « La volonté a-t-elle encore un rôle à
jouer ? », préparé et animé par Catherine Delaunay et Pierre Haller. Arlette Coutin et Jeannine Dion-Guérin ont
chacune récité un de leurs poèmes autour du thème de la volonté. Ceux-ci sont
reproduits à la fin du présent compte rendu.
-o-
La
volonté est tantôt valorisée tantôt dénigrée. Les philosophes grecs classiques
la valorisaient. Socrate
(-470 à -399) s’entrainait à résister à la faim et à la soif. Maine de Biran (1766-1824)
disait « Je veux donc je suis ». L’effort musculaire révèle la
volonté. Sur le plan moral, la volonté est assimilée au courage. L’absence de
volonté est faiblesse et lâcheté. Aujourd’hui la volonté semble désuète. Après
1968, la volonté est otée des programmes de philosophie dans les lycées et
remplacée par le désir. Notre société de consommation est devenue hédoniste et
vouée au plaisir. Le consentement remplace la volonté, selon Michela Marzano (née en
1970).
La
nature de la volonté, tout comme son explication, sont complexes. Pour Kant (1724-1804) , vouloir c’est
le pouvoir de se déterminer. L’acte volontaire se décompose en quatre étapes :
conception du but à atteindre, délibération rationnelle, prise de décision,
mise en pratique. Sartre
(1905-1980), quant a lui, dit « quand je délibère, les jeux sont
faits ».
Qui
est-ce qui décide en moi ? La raison ou les pulsions ? Les
philosophes Descartes
(1596-1650) ou Spinoza
(1632-1677) pensent que la raison irrigue la volonté. Mais celle-ci est aussi
la possibilité de dire non à l’évidence. Pour Descartes elle nous fait
ressembler à Dieu. Pour Schopenhauer
(1788-1860) ou Freud
(1856-1939), la raison ne suffit pas à expliquer tous les aspects de la
volonté. Elle est limitée par des déterminismes génétiques, sociaux, religieux
ou moraux.
Donc
trois types de questions se posent :
-
Qu’est-ce qui veut en nous ? La
raison ? Le désir ? Le corps ? La société ?
-
Qu’est-ce qui détermine notre volonté ?
L’organisme ? L’inconscient ? L’histoire familiale ? La classe
sociale ? La politique ? La religion ? La morale ?
-
Quels sont les pouvoirs réels de notre
volonté ? Pourquoi vouloir ?
-o-
L’Etre et le Vouloir
En
psychologie, la volonté est la capacité à accomplir consciemment un acte
intentionnel.
Elle
implique donc une conscience, un libre arbitre, des choix. Elle constitue le
maillon du passage de l’idée à l’action concrète. Elle est apparemment le
propre de l’homme. Toutefois l’essentiel des fonctions physiologiques, qui
permettent à notre organisme de vivre, échappe à notre conscience et à notre
volonté. Il est impossible vouloir ne plus respirer ou de ne plus penser. Une
volonté vitale semble s’exercer dans les profondeurs de l’être à notre insu.
Les animaux n’en semblent que partiellement pourvus dans la mesure où leurs
choix impliquent généralement le court terme (fuir, attaquer, chasser, manger,
s’accoupler) et qu’ils sont soumis à des comportements spécifiques à l’espèce
(construire des nids, nourrir les petits, constituer des réserves, migrer). Les
plantes semblent ne pas pouvoir exprimer une volonté propre. Il existe
toutefois des modes de communication entre les plantes probablement
involontaires. La matière minérale semble entièrement soumise aux lois
déterministes de la physique. On peut toutefois se demander si l’ordre du
cosmos qui apparaît à toutes les échelles de tailles, des atomes aux galaxies,
n’est pas le fruit d’une volonté que certains pensent être divine. La Volonté,
selon Schopenhauer,
est la « chose en soi » cachée dans la profusion des phénomènes, elle est « l'essence
intime du monde ».
Les multiples leviers de la volonté humaine
Le
désir, l’envie, la passion, l’addiction, la peur, les contraintes, le devoir,
la morale, les codes, les lois, l’environnement social ou la raison sont les
multiples facteurs qui participent à l’élaboration d’une décision volontaire.
Selon le degré de contraintes, l’acte est plus ou moins volontaire et
l’individu est plus ou moins responsable de cet acte, donc plus ou moins
coupable ou plus ou moins méritant.
Souvent
la volonté d’un individu ou d’un groupe est d’imposer sa volonté à d’autres. Cette volonté d’imposer la volonté
peut être mise au service du bien ou de l’organisation de la société (école
obligatoire, paiement des impôts), mais il peut s’agir du simple caprice ou de
l’arbitraire cruel de Caligula
(« oderint dum metuant » , « qu’ils me haïssent pourvu qu’ils me
craignent », était l'adage de Caligula) ou d’Ubu Roi. Certains régimes
politiques ou institutions ont comme objectifs de briser la volonté des
individus et des peuples par la terreur d’Etat, policière ou militaire. Le
viol, la torture, les mutilations des hommes et de femmes, pour l’exemple, sont
des armes de guerre aujourd’hui encore comme c’était le cas tout au long
de l’histoire. Les assujettis au pouvoir d’autres peuvent vouloir se soumettre
par peur et par opportunisme ou se révolter
à leurs risques et périls.
Les philosophes et les courants spiritualistes
ont développé des préceptes permettant de contourner les tensions et drames
issues de difficultés de choix dans la vie courante. Le taoïsme
prône le non-agir, qui consiste à accepter le monde tel qu’il est. Rien ne sert
d’aller contre le sens du courant du fleuve de la vie. Les anciens Grecs
recommandent l’ataraxie qui est la
tranquillité, impassibilité de l’âme devenue maîtresse d'elle-même par la
sagesse acquise soit par la modération dans la recherche des plaisirs (Épicurisme), soit par
l'appréciation exacte de la valeur des choses (Stoïcisme), soit par la
suspension du jugement (Pyrrhonisme
et Scepticisme).
Epictète nous
incite à distinguer « ce qui dépend
de nous et ce qui n’en dépend pas ».
Le
philosophe Alexandre Jollien,
et d’autres avant lui, retrouvent la paix intérieure dans l’abandon et le
non-vouloir, du moins
temporairement.
|
Jérome Bosch. Les sept péchés capitaux |
Les
religions demandent de se soumettre à la
volonté de Dieu dont elles se considèrent en général comme les détentrices.
Elles demandent de se détourner des péchés capitaux
par la volonté. Les sept péchés capitaux pour les chrétiens sont :
l’orgueil, l’avarice, l’envie, la colère, la luxure, la gourmandise, la paresse.
On peut noter que ces péchés pratiqués avec modération constituent les
principaux plaisirs de la vie.
Lénine
disait « là où il y a une volonté,
il y a un chemin ». C’est sans doute vrai dans la plupart des
situations de la vie. Malheureusement l’histoire et l’actualité nous montrent
que les humains sont toujours à la merci de la volonté du rouleau compresseur
de l’histoire auquel ils peuvent échapper par chance plutôt que par leur propre
volonté uniquement.
La volonté instrument de régulation
L’ordre
social repose sur la canalisation des volontés individuelles par tout un
spectre de contraintes : les codes, les lois, les inflations de lois, les
pouvoirs publics léonins, les tabous religieux, la culpabilisation, les
menaces. La complexité systémique de la société et la force des pouvoirs en son
sein conduisent à se résigner et à subir un quotidien qui est souvent
problématique pour les gens. Les pouvoirs laïques s’exercent par la force
physique ou administrative, alors que les pouvoirs religieux sont
essentiellement, mais pas que, d’ordre moral. Tous les pouvoirs cherchent à
contenir les velléités de révoltes du peuple ou les volontés de conspirations
des barons. L’équilibre est souvent fragile.
La capacité de vouloir, le pouvoir
vouloir, est variable selon les individus et les circonstances de la vie. L’aboulie est la maladie de
manque de volonté. Les neurosciences d’aujourd’hui considèrent les addictions aux
drogues ou aux jeux comme des maladies du cerveau difficilement traitables. La
majorité des populations incarcérées ou SDF sont des malades.
La volonté est toutefois éducable et
entrainable. La motivation à prendre des décisions volontaires peut venir
de soi et/ou de l’extérieur.
Le mode de vie actuel incite peu à l’auto-motivation de la conscience et de
la volonté. L’idéologie de la société marchande et de spectacle est la
facilité, le refus de l’effort physique ou intellectuel, le refus de la
contrainte ou de l’attente, la réponse médicale au moindre bobo, trouble ou
chagrin, le tout-tout-de-suite, le toujours-plus, l’ivresse de la course en
avant, l’avoir au lieu de l’être.
Etre
demande d’autres qualités de volonté que l’avoir.
« La
raison technicienne qui dévore l’espace est aveugle à la différence profonde
entre l’être personne et l’être chose. » Jacques Arènes, Nathalie Sarthou-Lajus,
dans « La
défaite de la volonté »
Tocqueville (1805-1859)
stigmatisait le pouvoir démocratique comme cause de l’érosion de la volonté des
citoyens : « C'est ainsi que tous les jours il (le pouvoir
démocratique) rend moins utile et plus rare l'emploi du libre arbitre; qu'il
renferme l'action de la volonté dans un plus petit espace, et dérobe peu a peu
à chaque citoyen jusqu'à l'usage de lui-même. »
Pic de la
Mirandole (1463-1494) dans le « Discours de la dignité humaine »
développait la notion de «volonté de
vérité». L'homme est au centre de sa philosophie, le divin a déposé en lui
ce «vouloir», cette volonté dont il use à sa guise, le créant « créateur de
lui-même ». Cette puissance du vouloir, cette volonté de «se connaître
soi-même», Pico la retrouve chez les sages grecs et orientaux, mais aussi dans
la kabbale juive, dans
la pensée arabe, dans la scolastique et les auteurs chrétiens. L’homme peut choisir d’être ange ou bête.
-o-
Propos entendus
-
Le défi qu’on se lance à soi-même préexiste à la
volonté.
-
Vivre avec des petits défis qui s’additionnent.
Les plus belles victoires sont celles qu’on remporte contre soi-même.
-
La liberté c’est l’action, pas seulement la
liberté de penser.
-
L’argent permet d’aller au bout de ses erreurs.
-
« Ce n’est pas le chemin qui est difficile,
c’est le difficile qui est le chemin. » (Kierkegaard)
-
Dans le temps on était dans l’ignorance des
sciences des comportements.
-
On a presque toujours des marges de manœuvre.
-
On peut parfois aller à l’encontre de la douleur
par la volonté.
-
La volonté peut être annihilée par des problèmes
psychologiques ou des soucis.
-
On peut apprivoiser la volonté.
-
Il faut savoir saisir les opportunités.
-
La résilience c’est des opportunités et de la
volonté.
-
Certaines situations décuplent la volonté.
-
Rien n’est écrit d’avance.
-
On est du côté de la vie ou de la mort.
-
“ Choisis la vie, afin que tu vives… ” Deutéronome 30, 15-20
-
Les dernières volontés concernent l’après-vie. -
Elles sont pures. - Ou bien les ultimes vanités ?
-
La volonté de notre cerveau reptilien assure
notre survie.
-
La volonté c’est le désir de pérenniser son œuvre.
-
La volonté dépend de notre éducation. (propos
contesté).
-
Le processus de prise de décision est complexe. L’action
est inhérente à notre nature. L’intention disparaît dans l’action.
-
Certaines institutions militaires ou religieuses
cassent la volonté des personnes enrôlées en vue d’actions collectives.
-
Le droit implique des obligations.
-
Le désir est premier. Il est de l’ordre de l’instinct.
-
Chaque époque a ses représentations de la
volonté.
-
La guérison des addictions nécessite l’auto-motivation
et des moyens extérieurs.
-
Le regard de l’autre est présent dans l’acte volontaire.
-
La volonté s’appuie sur le désir.
-
Il faut vouloir vouloir.
-
Quand le but ou l’idéal disparaît, la volonté se
perd. (Cas d’un ancien champion sportif).
-
La création de l’univers est-elle le fruit d’une
volonté ?
-
Imaginons le monde sans volonté.
-
Le hasard participe à la volonté à côté d’une
foule de déterminismes.
-
La volonté entraine une foule de gestes au
quotidien.
-
L’acrasie
c’est, selon les Anciens, une faiblesse de la volonté.
-
L’habitude du zapping n’incite pas à l’effort.
-
C’est dans la prime enfance que se forme le gout
de l’effort et du plaisir.
-
La volonté est une fusée à deux étages :
individuel et collectif.
-
Pourquoi voulons-nous ? Pour survivre,
aimer, se réaliser, combler le vide, faire, donner du sens à la vie, etc.
-
La recherche de la vérité implique la volonté.
-
Il existe des volontés positives (de construire)
et négatives (de détruire).
-
Le suffrage universel est censé exprimer la
volonté du peuple.
-
La volonté collective n’est pas enseignée.
-
L’homme a la volonté de vivre mieux.
-
La volonté est dans l’ADN, mais il faut la
cultiver.
-
La volonté collective part d’utopies.
-
La volonté sert à conjurer le sort.
-
On peut se battre et gagner contre la maladie.
-
Il faut accepter la maladie.
-
Accomplir va au-delà du souhait. La volonté ne
cherche pas l’impossible.
-
« Parce que c’était impossible, ils l’a
fait ».
-
La volonté doit nous mener vers le dépassement
de nous-mêmes.
-
Dans le temps on apprenait aux enfants à ne pas
dire « je veux ».
-
La volonté ne s’apprend pas. On est volontaire
ou pas.
-
Les plantes n’ont pas de volonté.
-
Le libre choix est gouverné par la raison.
-
Le libre arbitre est une chimère.
-
La force de vie impose sa volonté.
-
La volonté c’est le désir d’exercer sa puissance
sur soi, les autres, le monde.
-
Je veux, c’est comme ça.
-
On ne sera jamais comblé, on voudra toujours
autre chose.
-
Nous ne sommes pas égaux devant la capacité de
volonté.
-
L’effort conduit au bonheur.
-
La vie est mouvement. Il faut savoir s’abandonner.
-
La volonté, c’est la sève de mon quotidien. Soutenir
les parents d’enfants malades. Servir le prochain.
-
La vie est volonté : travail, engagement,
évoluer, changer le monde.
-
L’homme n’est pas fait pour rester dans sa
chambre. C’est son malheur selon Pascal.
-
L’essentiel de nos vies échappe à nos volontés,
mais nous avons des marges de manœuvres.
-
La randonnée pédestre ou les courses en
montagnes sont des bonnes métaphores de la mise en œuvre de la volonté : se
motiver seul ou à plusieurs, définir l’objectif, choisir le chemin, s’équiper, y
aller, s’adapter au aléas, persévérer, en tirer une satisfaction.
-o-
Citations
«Mais
le tyran enchaînera… - Quoi ? Ta jambe. - Mais il tranchera… - Quoi ? Ta tête.
Qu’est-ce qu’il ne peut ni enchaîner ni retrancher ? Ta volonté. »
Epictète
« On
ne dit qu'un homme est bon parce qu'il a l'esprit bon, mais parce qu'il a une
volonté bonne ».
St-Thomas
d'Aquin
« C’est
la seule tiédeur de notre volonté qui fait toute notre faiblesse, et l’on est
toujours fort pour faire ce qu’on veut fortement. »
Jean-Jacques
Rousseau
« De
tout ce qu’il est possible de concevoir dans le monde, et même en général hors
du monde, il n’est rien qui puisse sans restriction être tenu pour bon, si ce
n’est seulement une bonne volonté. »
Emmanuel
Kant
« Je
veux donc je suis. »
Maine
de Biran
"Les
travaux d'écolier sont des épreuves pour le caractère, et non point pour
l'intelligence. Que ce soit orthographe, version ou calcul, il s'agit
d'apprendre à vouloir."
Alain
« Chacun
a ce qu'il veut. La jeunesse se trompe là-dessus parce qu'elle ne sait que
désirer et attendre la manne; Or il ne tombe point de manne; et toutes les
choses désirées sont comme la montagne qui attend, que l'on ne peut manquer.
Mais aussi il faut grimper. »
Alain
« Le
pessimisme est d’humeur, l’optimisme de volonté. »
Alain
« Je
veux ce que je veux. »
Paul
Valéry
« Il
faut entretenir la voonté comme une flamme, car
la vie est une lutte, combat. »
Alexandre
Jollien
« Rien
n’est impossible à la volonté des hommes, pourvu qu’elle soit intense. »
Stephane
Hessel
"Le
monde est emporté par la conviction cynique que la force peut tout, la justice
rien."
Alexandre
Soljenitsyne
"Pour
un peuple, la plus sûre étoile dans la tempête, c'est la fidélité à sa
vocation."
Charles de Gaulle
« Celui
qui ne peut pas ce qu’il veut, doit vouloir ce qu’il peut. Ce serait une erreur
de vouloir ce qu’il ne peut pas. »
Leonard
de Vinci
« Beaucoup
de personnes ne savent pas ce qu’elles veulent, mais sont fermement décidées à
l’obtenir. »
Peter
Ustinov
« Avec
une femme amoureuse, on peut faire ce qu’elle veut. »
Marcello Mastroianni
La
grande question à laquelle je ne peux pas répondre en dépit de mon étude
pendant trente ans de l'âme féminine, est: « Que veut réellement une femme? »
Sigmund
Freud
«La
guerre est un acte de violence destiné à contraindre l’adversaire à exécuter
notre volonté.»
Carl
von Clausewitz
« En
vérité, le chemin importe peu, la volonté d'arriver suffit à tout. »
Albert
Camus
« La
soumission à la volonté générale est le lien de toutes les sociétés, sans en
excepter celles qui sont formées par le crime. »
Denis
Diderot
«
Trente moines et leur abbé ne peuvent faire braire un âne contre sa volonté. »
Miguel
de Cervantès
«
C'est une des marques de notre époque qu'il n'y ait plus que les coquins qui
aient de la volonté. »
Alfred
Capus
« Zerlina
Vorrei, e non vorrei,
Mi trema un poco il cor
Felice, è ver, sarei,
Ma può burlami ancor.
Zerlina
je voudrais et je ne voudrais pas
mon cœur tremble un peu
c’est vrai, je serai heureuse
mais il se moque peut-être encore de moi »
Là
où il y a une volonté, il y a un chemin.
Lénine
:
« Où
est le bien ? Dans la volonté. Où est le mal ? Dans la volonté. Et ce qui n'est
ni bien ni mal ? Dans ce qui ne dépend pas de la volonté. »
Epictète
« La
volonté permet de grimper sur les cimes ; sans volonté on reste au pied de la
montagne. »
Proverbe
chinois
« La
vie de l'homme dépend de sa volonté ; sans volonté, elle serait abandonnée au
hasard. »
Confucius
« Tu
dois, donc tu peux. Une volonté libre et une volonté soumise à des lois morales
sont une seule et même chose. »
Emmanuel
Kant
« Il
y a très loin de la velléité à la volonté, de la volonté à la résolution, de la
résolution au choix des moyens, du choix des moyens à l'application. »
Cardinal
de Retz
« On
peut consentir contre sa volonté. »
Homère
« Deux désirs font une volonté. »
Georges
Meredith
« Il
y a plus de volonté qu'on ne croit dans le bonheur. »
Alain
« La
volonté est l'idée. »
Arthur
Schopenhauer
« Mon
Dieu, que votre volonté soit fête ! »
Frédéric
Dard
«
Rien n'est impossible à la mauvaise volonté de l'homme. »
René
Barjavel
« Le
monde est indépendant de ma volonté. »
Ludwig
Wittgenstein
«
Les érections de la pensée sont comme celles du corps : elles ne viennent pas à
volonté. »
Gustave
Flaubert
« Le
monde ne plie jamais devant les volontés individuelles. »
Jean
Dutourd
-o-
Bibliographie
-
La défaite de la volonté, Figures contemporaines
du destin – Jacques Arènes, Nathalie Sarthou-Lajus –Seuil 2005
-
La fin du courage, de Cynthia Fleury – Fayard
2010
-
Je consens donc je suis éthique de l'autonomie.
Michela Marzano PUF 2006
L'enfant et les écrans, Académie des sciences , 17 janvier 2013
-o-
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire