Nous
étions quarante-cinq ce vendredi 25 mai 2012 au centre culturel de Bouffémont
(Val d’Oise) pour débattre du sujet : « Peut-on
rire de tout ? ». Afin de ne pas rester dans les trop sérieux
discours de nombreux philosophes sur le rire, la soirée a été étayée de
quelques histoires drôles.
L’image
de « La
vache qui rit » pourrait résumer la teneur des débats. Le rire est
une mise en abyme de notre condition humaine et il permet de supporter les
vacheries de la vie pour la trouver après tout tendrement bonne.
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On
rit sur des faits, parfois à partir de clichés, notamment pour stigmatiser des
catégories de gens. Les régimes totalitaires organisent collectivement le rire
et les larmes, comme récemment en Corée du Nord. Les débats se sont bâtis
autour de trois aspects : 1) Qu’est-ce le rire ? De quoi
rit-on ? Qu’est-ce qui est risible ? 2) L’ambiguïté du rire. 3)
Pourquoi la loi fixe-t-elle des limites au rire ?
Le
rire a connu bien des vicissitudes dans l’histoire. Platon a condamné le rire au
motif qu’il se réalise aux dépens des autres. Pour Cicéron, il ne faut pas
rire de la misère des autres. Au Moyen-âge, le rire est péché et diabolisé. Saint Thomas d’Aquin
élabore une casuistique du rire. Il cite la Bible : « Malheur à vous qui riez, car vous pleurerez » (Lc 6,25). (Mais l’Evangile
dit aussi : « Heureux vous qui
pleurez maintenant, car vous rirez » (Lc 6,21 ;o)). Thomas cite
également Saint Jean
Chrysostome, pour qui « ce n’est pas Dieu, mais le diable qui inspire de
jouer ». Saint
Ambroise commente : «Je pense donc
qu’il faut s’abstenir non seulement de l’excès, mais même de tout usage de la
plaisanterie ». A la Renaissance, le prêtre catholique Rabelais
réhabilite le rire. Aux 17è et 18è siècles, les philosophes Spinoza, Descartes ou Voltaire attribuent au rire
des vertus positives. Au 20è siècle, Freud, considère que l’humour est
une part entière de l’activité psychique dans « Le trait d'esprit et sa relation à l'inconscient »
(1905).
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La gélotologie est la
science qui étudie très sérieusement le rire. Plusieurs pays, financent des
chaires universitaires, des programmes de recherches, des colloques, des
universités d’été et de savantes publications sur le sujet.
Voici
quelques éléments de gélotologie glanés dans la littérature.
Le mot humour apparaît en France au 18è
siècle importé par d’Angleterre par les philosophes des Lumières.
Contrairement à l’affirmation de Rabelais
que le rire est le propre de l’homme, certains animaux, des primates et des
rats rient également. Les rats « s’éclateraient la rate » quand
on leur chatouille le ventre, selon
Ratoupédia. Certains psychologues comportementaux objectent que le vrai
rire nécessite la conscience de soi ou l'aptitude à s'identifier à autrui, et
qu'en conséquence les animaux ne rient pas vraiment de la même manière que
l'humain. Le rire humain se rapporte à l’humour qui est inaccessible aux
animaux.
D’après
Marina
Davila Ross, de l’université de Portsmouth, les humains riraient depuis 10 à 16 millions d’années. La partie du
cerveau responsable du rire serait plus ancienne dans l’évolution de l’espèce
que celle de la parole. Le rire et le sourire impliquent de montrer
amicalement les dents et constitue une inversion de sens des expressions de
peur, de douleur ou d’agression communes chez les animaux. Montrer les dents en riant signifie qu’on appartient au même groupe
et permet aussi de montrer qu’on a les dents saines (et donc le reste le serait
aussi).
Les
modalités expressives émotionnelles primitives, comme le bâillement, les pleurs
et le rire, sont contagieux, c'est le rire qui est le plus communicatif. Leur
fonction biologique réside primordialement dans la synchronisation émotionnelle
d'un groupe social. Le rire peut donc
aussi signifier l’exclusion de ceux qui n’appartiennent pas au groupe. C’est
une arme d’humiliation et de déshonneur (blagues racistes). Les blagues
racistes fonctionnent toutes selon des registres similaires (puanteur, paresse,
couardise, malhonnêteté, mœurs dépravées, etc.). A cet égard il est intéressant
de noter que certains pays font les mêmes genres de blagues sur les Français que
ceux-ci en font sur d’autres nations (avec certes davantage de
talent ;o)). La signification sociale de l’action hostile du rire est tout
aussi importante que celle qui unit le groupe.
Un rire solitaire répétitif est
généralement considéré comme anormal (comportement histrionique).
Le rire est souvent une menace pour les
détenteurs du pouvoir qui vont donc chercher à détourner ou à canaliser ce
rire par la ritualisation, celle du carnaval par exemple.
D’année en année Mayence ou de Bâle organisent des carnavals garants du
consensus social rhénan. Le carnaval de Rio, quant à lui, est un puissant
antidote à la misère sociale dans les favelas.
Le
rire aurait de nombreuses vertus
médicinales pour l’individu et de bien-être social. Des clowns
interviennent avec profit dans des hôpitaux pour enfants ou en gériatrie. Le rire
diminue le stress et la douleur ; il renforce le système
immunitaire ; il stimule les muscles, les poumons, le cœur, le système
hormonal. Le rire active 17 muscles du visage et 80 dans l’ensemble du corps. L’air
circule à 100 km/h dans les poumons lors d’un éclat de rire. Il détend aussi
les muscles de la vessie d’où l’expression « se
pisser dessus de rire ». Rire aux larmes constitue un phénomène que
les scientifiques ne s’expliquent pas bien. Les larmes comme le rire
serviraient à indiquer à l’entourage un état d’émotion. Le rire est
l’expression corporelle d’un état mental marqué par de l’humour.
L’humour est une des conséquences de la
capacité de réflexivité du système cognitif humain. L’homo sapiens sapiens,
sait qu’il sait. Il est capable de produire une pensée et un sentiment sur son
comportement et celui de l’autre. L’humour peut être mis en abyme. On peut rire
à des degrés différents comme l’image en abyme de la « Vache qui
rit » sur les boites de fromage.
Sigmund Freud a écrit en
1905 un traité sur « Les mots d’esprits et ses rapports avec
l’inconscient ». L’humour en dit davantage sur ses auteurs que son contenu
propres.
Pour
Boris Cyrulnik,
l’humour est un facteur de résilience face à la maltraitance individuelle ou
les persécutions et les totalitarismes collectifs.
L’autocensure appartient aux stratégies
d’adaptation voire de survie, un moyen de
rire sous cape quand on n’en pense pas moins, dans les environnements
contraignants ou totalitaires.
Il
est vivement recommandé de rire lorsque le chef ou le prof fait volontairement
de l’humour et de surtout ne pas rire lorsque son humour est involontaire.
L’autodérision sert à affirmer
l’identité de la personne ou du groupe. Il apparaît que le succès de Bienvenue chez les
Chtis s’explique essentiellement par la célébration des valeurs de
solidarités populaires.
Le rire est instrumentalisé en marketing
pour rendre les cerveaux réceptifs à la
publicité, notamment à la télévision.
La
perception de l’humour d’un humoriste se bonifie parfois comme le vin avec le
temps et la notoriété. Par exemple, Molière, Louis de Funès, Brassens, le film « Le
père Noël est une ordure » et d’autres étaient considérés comme
vulgaires par certaines élites. Ils appartiennent aujourd’hui au patrimoine
culturel et sont des trésors nationaux. Inversement certains types d’humour (sur
les homosexuels, les hommes efféminés, les juifs, les arabes, les Allemands,
les militaires, les prostituées) sont de moins en moins politiquement corrects
sauf dans quelques milieux. L’almanach Vermot ou les chansonniers pétomanes, qui
ont pu faire rire avec leur humour peu raffiné, sont quelque peu passés de mode.
Aujourd’hui il faut franchir le second voire au troisième degré de l’abyme du
rire pour en sourire encore.
La satire améliore les mœurs en faisant
rire est une pratique vieille comme le monde. « Castigat ridendo
mores», la comédie châtie les mœurs en riant, selon le proverbe latin. Le mot κωμῳδία /
kômôidía est formé de κῶμος / kỗmos « fête en l’honneur de Dionysos », et ᾠδή /
ôidế « chant ». Le guignol, le clown, les écrits, les graffiti, les slogans
(mai 68), la presse satirique, le cinéma sont des vecteurs de la satire.
Aujourd’hui l’humour satirique prend une part significative des programmes des
télévisions et des messageries d’internet.
Si l’on peut rire d’à peu près tout, ce
sont les circonstances et les personnes en présence, qui en déterminent
l’opportunité. Le rire peut être haïssable, de mauvais goût, inapproprié ou
nul même au troisième degré. Il faudrait ne pas rire face à des personnes
concernées directement ou indirectement sur des sujets graves comme la maladie,
le handicap, le racisme, les génocides, l’esclavage ou certaines croyances
religieuses.
On
peut éventuellement rire de la maladie d’Alzheimer (qui permet de se faire
nouveaux amis chaque jour ;o)), mais évidemment pas des personnes
atteintes de cette terrible maladie ou de leur entourage qui en souffre
énormément. On peut rire pour conjurer le désespoir.
« Rire nous sauve, voir l’autre côté
des choses, le côté irréel et amusant, ou réussir à l’imaginer, nous aide à ne
pas être réduits en miettes, à ne pas être écrasés comme des brindilles, à
résister pour réussir à passer la nuit, même quand elle s’annonce très très longue.
Dans ce sens, l’on peut faire rire sans blesser personne : l’humour juif est téméraire. »
Le
rire sur les arrogants et les prétentieux est par contre à consommer sans
modération.
Propos entendus
-
Le rire est provoqué par une rupture, un
télescopage de logiques.
-
Le rire naît de l’intrusion de l’anormal dans le
normal.
-
L’attentat contre « Charlie Hebdo » ne
fait pas rire.
-
Il y a des gens qui ne rient jamais.
-
Il devrait y avoir des limites pour rire contre
les religions, afin de ne pas monter les uns contre les autres.
-
Au contraire, il faut se moquer de toutes les
religions.
-
On peut rire ne veut pas dire qu’on en a le
droit.
-
Il appartient aux choses et aux gens de ne pas
être risibles.
-
Le contexte sociétal est déterminant pour ce
droit au rire.
-
On rit sur les comportements et non sur les
personnes.
-
Le rire du petit enfant est innocent.
- Le rire est antérieur au langage. Il souligne le
fait. C’est une interrogation.
-
Il y a le rire passif et le rire actif.
- Dans « Au nom de la rose » d’Umberto
Eco, un moine bibliothécaire brûle tous les livre parce qu’un seul faisait
rire.
-
On peut rire de l’euthanasie.
-
Il faut épingler la bêtise.
-
Faut-il vraiment respecter toutes les
cultures ?
-
Il faut respecter les croyants.
-
L’humour sert à gérer le stress.
-
On peut mettre les rieurs de son côté.
-
Le « harcèlement
jovial » consiste à « balancer des vannes » pour se
rendre intéressant.
-
Ce harcèlement jovial peut s’avérer dévastateur
à l’école, dans le milieu professionnel
dans les familles ou dans n’importe quel groupe.
-
Le harcèlement jovial est produit principalement
par les adolescents et les jeunes adultes. Il constitue une des armes des pervers narcissiques de tout âge et de tout rang social. Il peut se retourner
contre son auteur.
-
La dérision et l’auto-dérision récurrentes sont des pathologies.
-
Rire est l’expression d’un malaise. L’humour est
lié à l’angoisse.
-
Une blague sur sa propre maladie (cancer) peut
mettre l’entourage à l’aise.
-
L’humour permet de prendre du recul par rapport
à la norme.
-
La liberté de rire finit ou commencent les
pleurs de l’autre.
-
Le rire se vend et s’achète dans les médias pour
appartenir à un groupe.
-
L’humour nous fait rester humains.
-
Le droit pose des limites à l’humour :
insulte, diffamation, injure publique, provocation à la discrimination, trouble
à l’ordre public, respect de la vie privée.
-
Je ne ris jamais car j’ai les dents jaunes. Mais
intérieurement je ris de tout.
-
La condition humaine est partagée par tous. Le
rire dépend de l’intention, mais il est indispensable.
-
Il y a le rire involontaire.
-
Selon Marcel Pagnol : « Le rire a été donné aux hommes par
Dieu pour les consoler d'être intelligents»
-
Rire de compassion, d’exorcisme, de bravade,
thérapeutique....
-
Rire contre la bêtise. Rire de résistance.
-
Je ne réfléchis pas quand je ris.
-
Le rire tire d’affaire.
-
Les humoristes de métier me font peu rire.
-
Organiser le rire, c’est manipuler.
-
Distinguons le rire fou du fou-rire.
-
J’aime les pince-sans-rire.
-
Je n’aime pas rire, mais j’aime faire rire.
-
Rire c’est la chose la plus sérieuse du monde.
-
Le Chinois rit dans son bol de riz.
-
La démocratie, c’est le droit de rire.
-
Rire de résistance : rire de la bêtise,
rire du chef.
-
Rire c’est formidable.
-
N’hésitons pas à rire et le miracle
s’accomplira.
-
Les petits enfants ne sourient plus assez.
-
Rire c’est la liberté.
-
Non au rire méchant.
-
Le sourire désarme l’agresseur.
-
Le rire a une fonction métaphysique.
-
C’est un moyen de défense.
-
L’humour, c’est quand on rit quand même.
Citations
- «Le rire et les pleurs sont
cousins». Goethe
- « Il ne suffit pas d’être juste, il
faut être prudent ». Aristote
- « Pour Baudelaire, le rire naît
du choc entre deux infinis, celui qui sépare l'homme de Dieu et celui qui le
sépare de l'animal. Mais l'homme est lui-même l'entrechoc fugace de ces deux
infinis ». Daniel Sibon
- « L'humour est la politesse du
désespoir. » selon Oscar
Wilde, « L’humour, que l’on dit la politesse du désespoir, est également la
pollution de l’espoir. »
- « L’humour est une machine à changer
le malheur en plaisir, mais il arrive que le malheur se venge. » Anonyme
- «
L’humour : monde de pensée tendant à l’épargne de la dépense nécessitée
par la douleur. » André
Breton.
- « Si Dieu existe, j’espère qu’il
a une excuse. » Woody
Allen
- « Le démon de midi survient
souvent à quatorze heures ». Pierre Dac
- « Heureux le fêlés car ils
laissent passer la lumière » Michel Audiard
- « L’alcool ne résoudra aucun de
vos problèmes. Cela dit, le lait non plus. » Sammy Davis Jr
- Le gars qui arrive au goulag. -T’as
pris combien ? - 3ans. - T’as fait quoi ? - Rien. - Pas possible, rien c’est 5
ans.
- La tartine ne tombe pas toujours du
côté beurré. Ça dépend de la valeur du tapis.
- Pourquoi Jésus était juif ? C’était un
dieu pour sa mère. Sa mère était vierge. A 30 ans il habitait chez les parents.
Il a monté une multinationale. (Coluche)
- Le condamné trébuche en montant à
l’échafaud : « la semaine commence mal ! », dit-il.
- Pour faire fortune : acheter un Français
au prix qu’il vaut et le revendre au prix qu’il se croit valoir. (Histoire de
Belges)
- Question à radio Erevan (Arménie du temps
de l’URSS) : "Est-ce qu'un petit fonctionnaire peut critiquer un grand
fonctionnaire ?" Réponse : "En principe oui, mais une seule
fois."
- Différence entre un diplomate et une
femme. Pour un diplomate, oui c’est peut-être, peut-être c’est non. Il ne dit
jamais non. Pour une femme, non c’est peut-être, peut-être c’est oui. Une femme
ne dit jamais oui.
- Une femme voilée va se faire opérer.
Le chirurgien s’approche avec le bistouri. Vous ne m’anesthésiez pas ? Non
aujourd’hui j’opère halal.
- La différence entre Berlusconi et
Dieu ? Dieu ne se prend pas pour Berlusconi.
- Un Ukrainien est convoqué au KGB.- Comment
cela se fait-il que vous receviez régulièrement des colis d'Israël?- Pendant la
guerre j'ai caché un juif.- Et vous, un Ukrainien soviétique, n'avez pas honte
de recevoir des colis de ces sionistes ? Avez-vous songé à votre avenir?- Oui,
j'y ai songé. Actuellement, je cache un Chinois.
Anecdotes tragi-comiques
- L'effet contagieux du rire peut amener
à des «épidémies de rire ». L'épidémie de rire qui a touché en 1962 la
Tanzanie, et qui s'est étendue jusqu'en Ouganda, a affecté environ un millier
de personnes et fut la plus sévère de toutes. L'épidémie se propagea, ce qui
obligea à fermer les écoles plusieurs fois et sur plusieurs mois. De nombreuses
personnes sévèrement atteintes durent être hospitalisées. Certains auteurs ont suspecté
une psychose de masse sous-jacente.
- Au Kansas, une loi récemment signée
par le gouverneur Sam Brownback autorise désormais les pharmaciens à non
seulement refuser de vendre à une femme les contraceptifs prescrits par son
médecin, mais en plus de ne pas lui rendre l’ordonnance afin de l’empêcher
d’aller dans une autre pharmacie pour les obtenir. Les pharmaciens n’ont qu’à
invoquer leurs convictions religieuses.
Graffiti antiques dans les ruines romaines
«
Cornelia Helena est la maîtresse de Rufus », « J'ai baisé ici le 19 et le 13
des calendes de septembre », « Pyrrhus salue son confrère Chius. J'ai de la
peine d'avoir appris que tu étais mort. Alors adieu », « Si tu as compris ce
que peut l’amour, si tu as conscience d’être humain, prends pitié de moi,
permets-moi de venir ; Fleur de Vénus… », « Tu es une charogne, tu es un
rien du tout », « Mur, je suis surpris que tu ne te sois pas effondré sous le
poids des bêtises de tous ceux qui ont écrit sur toi ».
Slogans mai 68
À
bas le réalisme socialiste. Vive le surréalisme.
Jeunesse
Marxiste Pessimiste
Abolition
de l'aliénation.
Aimez-vous
les uns sur les autres.
"Amnistie
: acte par lequel les souverains pardonnent le plus souvent les injustices
qu'ils ont commises." (Ambrose Bierce)
Arrêtez
le monde, je veux descendre.
Attention
les cons nous cernent.
La
barricade ferme la rue mais ouvre la voie.
La
vie contre la survie.
Consommez
plus, vous vivrez moins.
"Dans
la révolution, il y a deux sortes de gens : ceux qui la font et ceux qui en
profitent." (Napoléon)
Déboutonnez
votre cerveau aussi souvent que votre braguette.
Élections
pièges à cons.
Godard
: le plus con des Suisses pro-chinois !
"Il
faut porter en soi un chaos pour mettre au monde une étoile dansante."
(Nietzsche)
Ils
pourront couper toutes les fleurs, ils n'empêcheront pas la venue du printemps.
J'emmerde
la société et elle me le rend bien.
Millionnaires
de tous les pays, unissez-vous, le vent tourne. (C’est ce qu’ils ont fait
depuis 40 ans, mais le vent n’a pas tourné.)
Les
murs ont des oreilles. Vos oreilles ont des murs.
Bibliographie
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