Qui sommes-nous ?

PRESENTATION

L’association du Chemin du philosophe comporte trois types d’activités :

1)  L’entretien et l’animation du Chemin du philosophe en forêt de Montmorency.

2)  L’organisation de cafés philos, de conférences, d’ateliers de lecture, de sorties à thèmes en forêt.

3)  La maintenance de ce blog qui tient à jour le programme des activités et qui les archive depuis 2008.

+ Retrouvez facilement le site Internet du Chemin du philosophe en tapant "cheminphilo" sur un moteur de recherche Internet.

+ Pour découvrir le Chemin du philosophe en forêt : un petit film .

+ Pour télécharger la brochure 2021 du Chemin du Philosophe.

+ Audioguide du Chemin du philosophe en forêt, télécharger sur smartphone via le lien ou avec le code QR (en forêt le chargement par QR dépend du réseau de votre fournisseur d'accès).

+ S'y promener avec ValdoiseMyBalade.

+ Pour trouver le Chemin du Philosophe : carte (avec le GPS, programmer 179, rue de Paris, Montlignon, le parking est proche).

+ La participation aux activités de l'association implique une éthique de neutralité et de tolérance ainsi qu'une étiquette de courtoisie. L’accès est libre à la plupart des activités.

+ Pour soutenir et adhérer à l'association ou renouveler annuellement : Bulletin d'adhésion.

+ Pour nous écrire : cheminduphilosophe(arobase)wanadoo.fr

 

Station "L'homme et le cosmos"

Station "L'homme et le cosmos"
Cadran solaire analemmatique - juin 2014

Programme

Programme des activités à venir (cliquez sur le lien)


ooooo

G
M
T
Fonction Sound est limitée à 200 caractères

jeudi 3 décembre 2015

Conférence débat de Dr Denis Labayle « Fin de vie et liberté »





Le texte support de la conférence du Dr. Denis Labayle, est téléchargeable ICI .

Quelque soixante-dix personnes ont participé à la conférence débat sur le thème : « Fin de vie et liberté » du docteur Denis Labayle ce 2 décembre 2015 entre 17 h et 20 h 30. Cette manifestation était organisée par Robert Daviot, ancien Conseiller général du Val d’Oise et le Chemin du philosophe. Elle s’est tenue dans l’Espace culturel E. Leclerc de Moisselles (Val d’Oise), dont il convient de remercier les responsables pour la mise à disposition du local et le cocktail offert. En conclusion, Denis Labayle a dédicacé ses livres en particulier « Pitié pour le hommes » traitant du thème et « A Hambourg, peut-être ».

+ Après la présentation de la soirée par Robert Daviot, Catherine Lebreton a récité le beau texte de l’abbé Pierre : « Je continuerai à croire, même si tout le monde perd espoir. »

+ Catherine Delaunay a introduit la réflexion sur le thème par un texte en annexe : « Nous vivons encore en pensée dans la tragédie des terribles attentats qui ont ensanglanté Paris le 13 novembre 2015 ... ». Voir le texte dans le compte rendu complet téléchargeable http://tinyurl.com/conflabayle  .

...

+ Pierre Haller a présenté le Dr. Labayle. Voir le texte dans le compte rendu complet téléchargeable http://tinyurl.com/conflabayle .

...

+ La conférence d’environ 50 minutes de Denis Labayle a été suivie d’une discussion d’une heure environ avec le public. Le texte support de la conférence du Dr. Denis Labayle est téléchargeable ICI.

Paroles entendues
+ Lors de la discussion avec le public, ont été notées les réflexions suivantes de la part  du conférencier et du public.


+ Dr. Labayle :
-         La fin de vie est un sujet tabou ; pas de réflexion générale, pas de recherche scientifique, pas de formation, on est sur l’unanimité en France, dans la censure, l’évitement.
-         La société a fondamentalement changé au cours du dernier demi-siècle : contraception, avortement, homosexualité, mariage, fin de vie...
-         Le débat est piégé par le vocabulaire qui euphémise, évite, brouille le sens ou diabolise certains mots : tuer, avorter, tourisme de mort, etc.
-         Les religions monothéistes ou les partis politiques qui s’opposent à l’euthanasie ou à l’avortement se montrent moins regardants sur le respect de la vie en ce qui concerne la peine de mort, les guerres ou le martyr.
-         Les cocktails lytiques ont longtemps  été utilisés en France dans une « clandestinité officielle ».
-         Hippocrate à l’origine du serment (créé cent ans après sa mort) déconseillait au médecin de s’occuper de la fin de vie, car mauvais pour son image. Le serment d’Hippocrate a subi de multiples versions au cours des âges.  
-         Chaque médecin devrait s’occuper de la fin de vie de ses patients et non les confier à des spécialistes.
-         L’acharnement thérapeutique est souvent une affaire d’idéologie.
-         Le citoyen a le droit aujourd’hui de refuser une thérapie.
-         Certaines législations étrangères sont plus avancées que la France dans le domaine de la fin de vie (Hollande, Belgique, Suisse, certains Etats des USA).
-         La sédation terminale, autorisée par la loi Léonetti,  revient à arrêter l’hydratation et l’alimentation en maintenant un état de semi-conscience Elle suppose, certainement à tort, que le patient n’en souffre pas.
-         Le statut de certains médicaments et drogues ont changé (d’interdits à recommandés) au cours de l’histoire : morphine, pentothal, etc.

+ Dialogue avec le public :
-         La fin de vie est une question individuelle. Il faut écouter le malade, la famille.
-         Le Dr. Léon Schwarzenberg a été suspendu en 1991 pendant un an par l’ordre des médecins pour avoir reconnu son aide à mourir pour des personnes en fin de vie. Aujourd’hui les sentences pour les cas médiatisées sont plus dures. (Dr. Bonnemaison).
-         Il est curieux de constater que près de 90 % de la population est pour une amélioration des lois sur la fin de vie et que les politiciens évitent le sujet, par peur. Les comportements étaient les mêmes pour la contraception, l’avortement ou la peine de mort. Il a fallu des politiciens un peu plus courageux que la moyenne pour transformer les lois.
-         Il y a des pressions politiques sur les médias. Ce sont cinq personnes qui détiennent les médias en France. Il y a un décalage entre les élites et la population.
-         Le conseil de l’ordre des médecins n’a jamais aidé la société à évoluer. Les religions non plus.
-         On a encore fait subir des radiothérapies douloureuses à un proche trois jours avant sa mort. N’y a-t-il pas des intérêts financiers derrière tout ça ?
-         L’acharnement thérapeutique relève de la volonté de conformité à la loi et de la folie médicale de ne pas savoir s’arrêter.
-         Il est contraire à l’état de droit et à la démocratie que des milliers de gestes de délivrance doivent se réaliser dans la clandestinité, mettant les personnels médicaux  à la merci de l’arbitraire de poursuites pénales.
-         Chacun doit pouvoir dire ce qu’il veut comme fin de vie.
-         L’affaire Vicent Lambert est une honte pour la France.
-         Ne va-t-on pas vers une mécanisation de la vie et de la mort, une conception purement matérialiste de l’homme ?
-         Un médecin en EHPAD. Nous sommes confrontés chaque jour à ce problème. Les décisions sont collégiales. Il y a des formations. Mais nous pouvons être accusés de donner la mort s’il y a des plaintes des familles.
-         Il faudrait aider les résidents des EHPAD à réfléchir et à écrire leurs volontés.
-         Aux USA, les directives anticipées sont dans les dossiers médicaux.
-         Si on légifère, on risque les abus...
-         Je n’ai rien pu faire à entendre aux médecins face à leur acharnement thérapeutique avant la mort de mon mari.
-         Les directives anticipées doivent être mises à jour tous les trois ans. La personne de confiance ne devrait pas être un proche. Tout le monde n’a pas de personne de confiance à 80 ans.
-         Dans une clinique psychiatrique, la personne de confiance n’est jamais de la famille. Vieillir longtemps c’est récent, il faut inventer de nouveaux modes de fonctionnement de la société. Le séjour moyen en maison de retraite est de 12 à 18 mois. Il faut mieux définir la notion de soins palliatifs. La fin de vie n’intéresse pas les décideurs dans notre société bien pensante. Qui s’occupe des milliers de personnes touchées plus ou moins directement par les attentats du 13 novembre ?
-         La fin de vie est une question complexe relevant de nombreux domaines, juridiques, éthiques, médicaux, psychologiques.

-       

-         Témoignage d’un « voyage en Suisse »  et les commentaires de Lionel Deschamps.



T

Aucun commentaire: