Nous étions 17 personnes à participer à ce café philo, le jeudi 04 avril 2024 de 20 h 30 à 23 h dans la Bibliothèque Jean d’Ormesson – 3 ter rue Louis Muret, à 95580 Margency, sur le thème :
« Peut-on ne croire en rien ? »
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+ Le thème de ce soir a déjà été abordé le 25 mars 2022 au café philo de Bouffémont.
+ Vous pouvez trouver le présent document avec en plus les textes des présentations de ce soir par Catherine Delaunay et de Pierre Haller sous le lien http://u.pc.cd/qOM7
+ Les enregistrements audios des interventions de ce soir à Margency ont connu un problème technique, ceux, assez proches, du 25/03/2022 à Bouffémont peuvent être écoutés :
Catherine Delaunay: http://u.pc.cd/n4frtalK (41 minutes)
Pierre Haller : http://u.pc.cd/Cgm (17 minutes)
+Les prochains cafés philo programmés à Margency en 2024, les premiers jeudis du mois à 20 h 30, sont les suivants :
- 06 juin 2024 : « Transmettre pour vivre mieux ? »
- 03 octobre 2024 : « Vouloir la paix est-ce vouloir la justice ? »
- 05 décembre 2024 : « Comment savoir si l’on dit vrai ? »
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Paroles entendues
+ Il y a 3 manières de croire : croire que ; croire à ; et croire en.
+ « L’homme est la mesure de toute chose », disait Protagoras.
+ « On ne peut pas penser le rien », disait Bergson.
+ Le vivant et la technologie sont les preuves que le vrai existe.
+ Le mot « vérité » structure la réalité humaine. Les animaux n’ont pas besoin de la notion de vérité.
+ Les notions de « liberté » ou « d’amour » ne sont pas démontrables et pourtant elles structurent notre réalité.
+ « Il y a une infinité de choses qui surpassent la raison », disait Pascal.
+ « La vraie vie est absente », disait Rimbaud.
+ « L’homme dépasse infiniment l’homme », disait Nietzsche.
+ L’homme a toujours eu besoin de croire.
+ Il faut distinguer la croyance, qui est subjective, de la certitude, qui est plutôt objective. On peut ne pas croire en Dieu, mais croire à une vie après la mort. Les expériences de mort imminente EMI sont troublantes. Certaines personnes parlent avec leurs morts.+ Les expériences personnelles ou l’évolution des sciences transforment nos croyances, notamment religieuses.
+ L’art de Mark Rothko illustre la dimension verticale et horizontale de l’âme humaine.
+ La postvérité, ça marche. Les gens aiment croire à n’importe quoi.
+ Les religions servent de guide.
+ Dans des situations horribles, on a vu des non-croyants se mettre à prier. Sigmund Freud était, semble-t-il, superstitieux.
+ Peut-on croire à la vérité ?
+ Je crois en la valeur du cœur.
+ Je ne sais pas en quoi je crois. Je crois en la matière.
+ Je crois dans les bienfaits de la musique.
+ La musique a des fonctions individuelles et collectives.
+ La vérité et le mensonge orchestrent les relations entre les gens.
+ « Je crois que 2+2 font 4 » disait Sganarelle. Je crois au partage. J’aime les gens.
+ Ne plus croire en
rien est un suicide.
+ L’Intelligence Artificielle veut que les gens ne croient plus en rien, à part en elle.
+ Les animaux croient ils à quelque chose ? Ils sont guidés par leur intuition et leurs instincts. Les animaux domestiques croient en l’homme.
+ L’homme croit à des objectifs. Ses projets sont liés à des croyances.
+ La psychanalyste Julia Kristeva (née en 1941) a écrit Cet incroyable besoin de croire.
+ Notre cerveau est saturé d’informations. Il est déstabilisé par l’absence de religion.
+ Le monde a existé avant l’homme. La nature a-t-elle une conscience ?
+ La croyance peut devenir crédulité et intolérance.
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