samedi 8 février 2020

Compte rendu du café philo du 08 février 2020 - Médiathèque d’Ermont - Travail



Nous étions quelque 60 personnes à participer à ce café philo, le samedi 08 février 2020 de 15 h à 17 h 15 à la médiathèque André Malraux d’Ermont (Val d’Oise) sur le thème :
« Travailler moins, est-ce vivre mieux ? »
Ce café philo s’est tenu dans le cadre du programme « Tous philosophes  2020 ». Ce thème a déjà été abordé à Bouffémont le 14 octobre 2016: « Travailler moins, est-ce vivre mieux ? »
Les précédents cafés philo dans cette médiathèque ont été les suivants :
04 novembre 2017 : « L’autre et moi »

Télécharger ici l’ensemble de ce compte rendu : http://pc.cd/fvu7
avec les présentations de Catherine Delaunay et de Pierre Haller.
Ecouter les enregistrements audio
Catherine Delaunay : http://pc.cd/BJ07
Pierre Haller : http://pc.cd/7HB


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Paroles entendues
+ En prenant de l’âge, on a d’autres centres d’intérêts que le travail.
+ L’engagement personnel dans le travail diminue chez les jeunes. Il y a mieux à côté du travail.
+ Il faut lire « Le capitalisme à l’assaut du sommeil » de Jonathan Crary
+ Face à la démission des jeunes talents, ma grande entreprise a créé la fonction de « responsable du bonheur ». C’est un début de changement de mentalité chez les managers.
+ J’ai pris un mi-temps pour l’éducation des enfants.
+ Il faudrait réduire temps de travail des postes pénibles. La loi est souvent détournée dans ce domaine. A l’hôpital, on triche avec la loi. On perd sa vie à la gagner.

+ Je suis heureuse dans mon travail, je n’ai pas besoin de travailler moins.
+ Quand on a choisi son travail, il fait partie de sa personnalité.
+ Avec le temps partiel, je fais quand même 100% du travail.
+ La rémunération représente la valeur accordée au travail.
+ Bouvard : « Je n’arrêterai pas de travailler, c’est le travail qui m’arrêtera ».
+ Les grandes souffrances font les grands changements.
+ Dans les grandes entreprises, le problème, c’est le haut management.
+ Travailler moins, pourrait faire travailler davantage de gens.
+ H.D. Thoreau a fait l’éloge de l’économie frugale des peuples amérindiens et de la simplicité volontaire. J’ai démissionné d’un poste de cadre dirigeant à cause de la perte de sens du travail. Les gens ne se connaissent plus dans l’entreprise. J’ai créé ma propre entreprise. Il ne faut pas hésiter à changer. La peur est sclérosante. On peut noter que même les polytechniciens ont contesté l’implantation de Total sur le campus de Saclay. La génération actuelle veut du sens au travail.

+ Ces préoccupations sont celles de gens diplômés.
+ Travailler moins, c’est consommer moins. C’est un nouveau regard sur le monde.
+ Trouver de l’argent est souvent une fausse excuse pour ne pas régler les problèmes.
+ Les campagnes françaises sont désertées à cause des grandes surfaces Il est difficile d’y vivre.
+ Ne pas pouvoir s’en sortir sans qualification est une fausse croyance.
+ Il faut mettre plus d’humanité dans le travail.
+ Changer travail, c’est un vrai projet.


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