samedi 25 juin 2022

Compte rendu du Café philo du vendredi 24 juin 2022- Histoire



Nous étions 16 personnes à participer à ce café philo, le vendredi 24 juin 2022 de 20 h à 23 h dans la salle des arts plastiques du centre culturel de Bouffémont (Val- d’Oise) sur le thème :

« L’histoire peut-elle penser l’avenir ? »

Les thèmes des prochains cafés philo ont été choisis :

+ Vendredi 30 septembre 2022 à 20 h : « Comment fait-on nation ? »

+ Vendredi 21 octobre 2022 à 20 h : « Qu’est-ce qu’être à sa place ? »



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Télécharger ce compte rendu http://u.pc.cd/H5e  avec les textes des présentations de Catherine Delaunay  et de Pierre Haller.

Les enregistrements audios peuvent être écoutés :

Catherine Delaunay : http://u.pc.cd/lJxitalK  (37 minutes)

Pierre Haller : http://u.pc.cd/jkQrtalK  (22 minutes)

 

 

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Paroles entendues

+ Il n’y a pas de nécessité dans l’Histoire, mais des enchainements d’événements.

+ Nietzche a fait l’apologie de l’oubli.

+ L’héritage des personnages historiques peut être controversé, exemple Napoléon 1er

+ La logique n’a pas toujours conduit l’Histoire.

+ Il y a les faits et les tendances, comme le Siècle des Lumières. Se tromper sur les prédictions de l’avenir est aussi une leçon.

+ De tout temps il y a eu des prédictions de l’apocalypse imminente. Les causes de l’avenir sont dans le passé et dans le présent.

+ Le monde occidental s’est organisé autour de la liberté individuelle et du marché. Le marché libre a remplacé l’économie féodale. La démocratie permet la créativité.

+ L’Histoire est une expérience. Certains phénomènes sont prévisibles. On pouvait prévoir les ravages psychiques de la crise du Covid et de son traitement.

+ Les véritables bourreaux sont les spectateurs au pied de l’échafaud.

+ Il faut se tromper intelligemment.

+ L’Histoire classique s’est surtout intéressée aux grands hommes, aux évènements. Puis elle a étudié les aspects collectifs. Les utopies sociales finissent souvent mal. Voir la littérature de science fiction par exemple : Isaac Asimov, ou Il est difficile d'être un dieu

+ Tout enfant a un grand passé.

+ Il existe des mouvements de régression. Les religions ont toujours fait obstacle au progrès.

+ L’éthique du protestantisme a favorisé le capitalisme. Dans les religions monothéistes, chacun est responsable de soi.

+ L’Histoire construit l’avenir.

+ Le présent c’est ce que je retiens du passé et projette pour l’avenir.

+ L’Histoire c’est la mémoire. Certains régimes politiques cultivent l’amnésie collective, ils instrumentalisent l’Histoire. Le discours de Moscou aujourd’hui sur l’Ukraine ressemble à celui de 1968 sur le Printemps de Prague, à savoir la nécessité de lutter encore et toujours contre les nazis.

+ Il ne faut pas gober tout ce qu’on entend. Les faits peuvent avoir des conséquences inédites.

+ D’une génération à l’autre on se sent dépassé par les plus jeunes. Heureusement qu’il y a des conflits de générations.

+ Peu de jeunes s’intéressent au transhumanisme. Les anciens l’associent à l’eugénisme.

+ L’opéra transmet des sentiments.

+ Le savoir permet de penser.

+ La ploutocratie conduit à l’extinction des nations et des civilisations.

+ Les brevets sont des signes de la vitalité d’une nation.

...

+ L’histoire sert à former un point de vue. « Nous sommes la première civilisation sans but supérieur ».

+ L’Histoire est une mémoire nécessaire, mais non suffisante. Il faut d’autres moyens adaptés au présent pour vivre.

+ Il faut acquérir beaucoup de savoir.

+ L’Histoire, c’est de belles histoires. Les humains ne changent pas tant que ça.

+ Il y a des fractures entre la culture et la réalité. L’art a voulu égaler la science. L’homme moderne ne peut plus rêver.

+ Rien n’est jamais acquis. Il faut rester éveillé et critique face aux régressions.

+ L’Histoire se répète, par exemple le phénomène des addictions aux drogues.

+ La science n’a pas répondu à mes questions, l’Histoire et la philosophie un peu davantage.

+ Il est difficile de penser l’avenir.

+ Pour penser l’avenir, il faut penser le passé.

+ L’obscurantisme, les racismes perdurent. Les fils de victimes deviennent des bourreaux.

+ On n’apprend pas toujours de l’Histoire. Certaines personnes nous inspirent.

+ L’esprit qui n’est pas libre ignore sa prison. Il y a des gens qui ont résisté à l’air du temps.

+ Les sociétés doivent, tout comme les individus, apprendre à gérer leur mémoire.

 


 

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