samedi 25 février 2017

Compte rendu du Café philo du vendredi 24 février 2017, Bonheur




Nous étions 32 personnes à participer à ce café philo, le vendredi 24 février 2017, dans les locaux du centre Ferdinand Lesseps de Bouffémont (Val d’Oise) sur le thème :
« Y-a-t-il des valeurs supérieures au bonheur ? »
Le thème du prochain café philo est :
+Vendredi 31 mars 2017 : « Familles je vous aime, familles je vous hais ? »
Nous y choisirons les thèmes des trois prochains cafés philo d’avril, mai et juin 2017.
Télécharger ce compte rendu avec les présentations http://bit.ly/2mnUMyr , de Catherine Delaunay et de Pierre Haller, ainsi que le poème d’Arlette Coutin.
Les enregistrements audio des présentations sont également téléchargeables : celui de Catherine Delaunay http://bit.ly/2mnUiIG ;
celui de Pierre Haller http://bit.ly/2lGdXnn .
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Paroles entendues
-         Chacun a sa définition du bonheur. Mon bonheur est de rendre les autres heureux.
-         Les valeurs permettent les interactions entre les gens.
-         Le bonheur est fugace. Les valeurs ramènent au sens de la vie.
-         Les valeurs ne sont pas uniquement transmises par les parents. La maltraitance peut amener à faire fi des valeurs. Se débrouiller pour survivre est une valeur.
-         Est-ce que le bonheur est une valeur ? Ce n’est pas une valeur au même titre que la justice. Ce n’est pas en vue du bonheur que mon père a été résistant pendant la guerre. Il dit avoir fait son devoir.
-         Le bonheur est inscrit dans de nombreuses constitutions nationales.
-         Il peut être dangereux que l’Etat  ou une idéologie veuillent faire le bonheur des citoyens.
-         L’idée de bonheur varie en fonction des âges de la vie.
-         Le bonheur n’est pas une valeur, il est personnel. Il ne peut pas être atteint par la valeur.
-         Tout ce qui peut faire le bonheur, peut rencontrer son contraire.

-         Il y a différents niveaux de bonheurs allant du matériel au spirituel.
-         Dans le film « Silence »la valeur spirituelle est mise en évidence.
-         Le bonheur est une prédisposition de la vie intérieure variable selon les époques.
-         Les valeurs sont un classement qui permet de vivre ensemble. C’est un état de l’être. Il dépend de l’absolu vers lequel on veut aller.
-         Ne pas confondre bonheur et bien-être.
-         Mon contact avec la musique m’a apporté du bonheur.
-         Le bonheur est tributaire de l’environnement.
-         Le bonheur, c’est le cerveau qui se repose.
-         On ne vit pas toute sa vie dans le bonheur. On ne perd pas forcément le bonheur en ne respectant pas les valeurs.
-         Il faut se contenter de ce que l’on a.
-         Le bonheur, c’est l’absence de tracas, mais aussi de pouvoir surmonter les difficultés.
-         Être en paix avec soi-même, la joie de vivre.
-         État impermanent, harmonie.
-         La pyramide de Maslow est différente pour chaque être.
-         On ne peut pas être heureux avec la haine de l’autre.
-         L’honnêteté se perd.
-         Certains ont théorisé la légitimité de voler les riches. 
-         Les grands crimes contre l’humanité ont été perpétrés par des gens conformes aux normes en cours (nazis, khmers rouges, etc.).


-         Mai 1968 a bouleversé les valeurs.
-         « Mourons pour des valeurs, mais de mort lente », pour paraphraser G. Brassens.
-         Le bonheur, c’est la liberté de commencer quelque chose de nouveau, une nouvelle relation pas seulement marchande.
-         Les bonheurs sont individuels. Peut-on les hiérarchiser ?
-         Le bonheur et les valeurs correspondent à des variabilités spatio-temporelles.
-         Il est difficile de mettre en rapport le bonheur et les valeurs.
-         Le bonheur est à l’intérieur des personnes. La société ne propose que la consommation. La question est d’être ou d’avoir.
-         Le bonheur n’est pas dans le luxe, qui conduit à une soif inextinguible puis à la souffrance.
-         Je me contente de petits bonheurs.
-         Le bonheur, ça s’apprend. C’est le partage. Même dans les guerres, il est possible d’avoir du bonheur.
-         Le bonheur se travaille, éviter les conflits, ne pas ressasser.
-         Les êtres sont inégaux face à la capacité d’avoir du bonheur. Beaucoup se joue dans l’enfance. Le bonheur n’existe que s’il est partagé.
-         Les valeurs sont propres à une époque et à un environnement.
-         Les besoins basiques sont relativement faciles à cerner. Les besoins de réalisation de soi sont plus flous. Camus se disait que Sisyphe était peut-être heureux.
-         « Le bonheur est un festin de miettes ».
-         Bonheur, bien-être, plaisir, ce n’est pas la même chose.
-         Les tyrans peuvent être heureux.

-         On peut se mortifier dans le bonheur.
-         Le droit au bonheur est ontologique. La mélancolie c’est la disparition du bonheur.
-         Pour le bonheur comme pour les valeurs, il y a ce qui vient de l’extérieur et ce que nous élaborons à l’intérieur de nous. Il y a ce qui dépend de nous et ce qui n’en dépend pas. Nous sommes partiellement responsables de notre bonheur et de celui de notre environnement.
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