dimanche 27 mars 2016

Compte rendu du café philo du vendredi 25 mars 2016 « Sauver la Planète »






Nous étions trente personnes à participer à ce café philo, le vendredi 25 mars 2016, au Centre culturel de Bouffémont, sur le thème : « Sommes-nous prêts à changer de mode de vie pour sauver la planète ? »
Les thèmes des prochains cafés  philo ont été votés :
+ Vendredi 15 avril 2016 : «  Les progrès scientifiques et techniques vont-ils de pair avec les progrès social et moral ? »
+ Vendredi 27 mai 2016 : « Le bénévolat pour qui, pour quoi ? »
+Vendredi 24 juin 2016 : « La philosophie : matière à penser ou matière à vivre ?»

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Télécharger les présentations, de Catherine Delaunay et de Pierre Haller.



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Paroles entendues
-         Il faut d’abord changer nos façons de penser. Pour les monothéismes, l’Homme doit s’approprier la nature. Au Japon, pour le shintoïsme, l’Homme est un élément de la nature.
-         Le chamanisme, qui est communion avec les forces de la nature, a permis la survie de l’espèce humaine pendant des dizaines de milliers d’années, mais sans doute avec davantage de souffrances.
-         Il faut baser la société sur l’être plutôt que sur l’avoir. Le souci de la relation à l’autre fait baisser la consommation de biens matériels.
-         Vivre est-ce consommer ?
-         La Chine et l’Inde, aujourd’hui, se développent matériellement au détriment des valeurs traditionnelles.
-         La planète est un corps dans un univers infini. Il s’est créé un équilibre qui a permis la vie. Nous bouleversons cet équilibre. La question n’est pas de savoir si nous sommes prêts, nous devons respecter cet équilibre.
-         Il faut maitriser la fécondité.
-         Le risque principal, c’est la croissance des injustices. Quatre-vingt-cinq des gens les plus riches sur terre possèdent autant que les 3 milliards les plus pauvres.
-         Les peuples premiers ont su maintenir un équilibre « intelligent ». On ne maîtrise pas le progrès.
-         L’organisation de la société humaine a un impact sur la nature.
-         Serions-nous capables de tenir cette réunion sans chauffage et sans éclairage ? Sommes-nous prêts à accueillir les migrants ?
-         Le sujet est mal posé et culpabilisateur. Le problème est global.

-         Je ne fais pas de vélo parce que c’est dangereux.
-         Une somme de petits gestes peut changer le monde. Penser au covoiturage.
-         Chacun peut faire quelque chose pour imposer des orientations au niveau politique. Les changements ne viendront pas d’en haut.
-         Je ne suis pas prête à renoncer à mon confort, à ma voiture, à une meilleure santé. Mais sans excès.
-         La décroissance a deux aspects : individuelle, difficile, d’une efficacité douteuse. Globale, impossible ; on va dans le mur. On est à la fin d’une époque. La décroissance sera imposée. C’est trop tard , il aurait fallu écouter le Club de Rome dans les années 1970. A l’avenir il faudra trouver des solutions dans un monde surpeuplé et violent.
-         Il faut changer le mode de croissance et non la croissance.
-         On n’est pas capable de donner de sens à l’existence autre que la consommation. Il faut changer le monde ensemble. Un autre monde est possible.
-          Le génie mathématique Alexandre Grothendieck (1928-2014), Médaille Fields 1966, pense qu’il n’y pas d’issue possible à notre civilisation. Il faut en changer.
-         Les pionniers créent du sens. L’essentiel c’est d’explorer de nouvelles voies.
-         Je suis pessimiste. Quand les gens s’enrichissent, ils oublient les pauvres.
-         J’ai davantage peur de la bombe atomique iranienne que du changement climatique.

-         Notre mode de vie repose sur la technologie. La biologie risque de changer l’homme.
-         Cultivons la convivialité.
-         Chacun doit apporter sa part. Beaucoup de gens ont de bonnes idées.
-         C’est une affaire de gouvernement économique.
-         Dans la prise de conscience, chacun se trouve face à des choix, qui n’ont pas nécessairement d’influence globale. En France, l’écologie politique est en faillite. Nous sommes dans une société inégalitaire, où chacun essaie d’accumuler des biens.
-         DANGER AUTISME : interdisons l’insecticide chlorpyriphos ! le nombre d'enfants atteint d'autisme est en croissance exponentielle dans le monde entier ! de 1/300 naissance en l'an 2000, on est passé à 1/100 en 2010 et maintenant à 1/68 ...

-         Il faut donner une nouvelle direction au monde. Au lieu de voter pour un parti, il faut voter pour des idées, pour des projets précis.
-         Il faut promouvoir une conscience universelle.
-         Le mal vient de l’ultralibéralisme.
-         Il faut plus d’égalité et de solidarité.
-         Il faudrait poser ces questions à chacun de nos politiciens. Il y a de plus en plus d’inégalités.
-         Je déplore que l’homme ait inventé l’agriculture, il aurait mieux fait de rester cueilleur–chasseur.
-         Le SEL, système d’échange local, préfigure le progrès possible.
-         Il faudrait interdire la télé pendant un mois et la remplacer par des cafés philo.
-         Je fais ce que je peux. Il faut mieux partager le bon sens.
-         Certains agriculteurs trouvent de nouveaux modes de production.
-         Il ne faut rien attendre d’en–haut. Il faut changer les institutions.
-         Il faut reprendre les choses en mains. On ne maitrise pas le nucléaire.
-         Le monde va évoluer dans un sens que je ne peux pas prévoir.
-         L’homme est une branche d’un buisson.
-         Le monde peut changer par une multitude d’actions individuelles et par l’éducation.
-         La société de consommation crée des emplois. Nous sommes dans un système qui s’auto-organise, dont les hommes sont les jouets.
-         Il faut garder raison et se méfier des bonnes-fausses solutions.
-         « Aucun problème ne peut être résolu sans changer l'état d'esprit qui l'a engendré ». «Il est plus facile de casser un atome que de changer les mentalités. » Albert Einstein (1879-1955)

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