Qui sommes-nous ?

PRESENTATION

L’association du Chemin du philosophe comporte trois types d’activités :

1)  L’entretien et l’animation du Chemin du philosophe en forêt de Montmorency.

2)  L’organisation de cafés philos, de conférences, d’ateliers de lecture, de sorties à thèmes en forêt.

3)  La maintenance de ce blog qui tient à jour le programme des activités et qui les archive depuis 2008.

+ Retrouvez facilement le site Internet du Chemin du philosophe en tapant "cheminphilo" sur un moteur de recherche Internet.

+ Pour découvrir le Chemin du philosophe en forêt : un petit film .

+ Pour télécharger la brochure 2021 du Chemin du Philosophe.

+ Audioguide du Chemin du philosophe en forêt, télécharger sur smartphone via le lien ou avec le code QR (en forêt le chargement par QR dépend du réseau de votre fournisseur d'accès).

+ S'y promener avec ValdoiseMyBalade.

+ Pour trouver le Chemin du Philosophe : carte (avec le GPS, programmer 179, rue de Paris, Montlignon, le parking est proche).

+ La participation aux activités de l'association implique une éthique de neutralité et de tolérance ainsi qu'une étiquette de courtoisie. L’accès est libre à la plupart des activités.

+ Pour soutenir et adhérer à l'association ou renouveler annuellement : Bulletin d'adhésion.

+ Pour nous écrire : cheminduphilosophe(arobase)wanadoo.fr

 

Station "L'homme et le cosmos"

Station "L'homme et le cosmos"
Cadran solaire analemmatique - juin 2014

Programme

Programme des activités à venir (cliquez sur le lien)


ooooo

G
M
T
Fonction Sound est limitée à 200 caractères

samedi 28 septembre 2019

Compte rendu du Café philo du vendredi 27 septembre 2019 : pluralité des cultures




Nous étions 25 personnes à participer à ce café philo, le vendredi 27 septembre 2019, dans les locaux du centre Ferdinand Lesseps de Bouffémont (Val d’Oise) sur le thème :
« La pluralité des cultures fait-elle obstacle à l’unité du genre humain ?»
Les thèmes des prochains cafés philo à Bouffémont sont:
Vendredi 18 octobre 2019 à 20 h : « Peut-on tout pardonner ?»
Vendredi 29 novembre 2019 à 20 h : «Avons-nous besoin de religion ? »

Télécharger ce compte rendu http://pc.cd/zxzctalK  avec les présentations de Catherine Delaunay, de Georges Sananès et de Pierre Haller.
Les enregistrements audio peuvent être écoutés
Catherine Delaunay : http://pc.cd/cKmctalK
Georges Sananès : http://pc.cd/X4OctalK
Pierre Haller : http://pc.cd/V6mctalK

ooo

Paroles entendues
+ Résumé audio par Catherine Delaunay : http://pc.cd/tM0


+ Les lois de la nature sont universelles. L’Homme doit s’en rapprocher. Il dérègle la nature.
+ La culture transforme la nature.
+ La culture contribue à l’homéostasie du groupe. On ne contrôle pas tout.
+ L’Homme est un songe de la nature.
+ Les droits de L’Homme ne sont pas partagés. Parfois il faut franchir les frontières du droit international pour les défendre. C’est un piège de l’esprit que d’ignorer sa propre absence de liberté. La culture interprète la nature. « Toute justice est un injustice qui sera remplacée par une autre injustice. »

+ Nous appartenons à l’univers ; notre famille c’est la nature, les plantes, les animaux. Tous communiquent entre eux. Leurs contacts sont bénéfiques dans les psychothérapies. Je suis unique et semblable. Cependant on ne peut pas tout accepter de l’autre. On peut être entrainé par la masse.
+ L’Homme est négativité. Il dit non à la nature pour survivre. Il crée des habitats et des tribus pour se protéger et donc pour combattre la tribu voisine. On ne trouvera pas de loi universelle pour l’humanité. L’écologie va devenir le totalitarisme communiste de demain. Le colonisé va devenir colonisateur.
+ Notre culture, c’est d’être des terriens.
+ La pluralité des cultures, c’est celle des savoirs. La culture, c’est ce qui reste quand on a tout oublié.
+ Un genre humain unifié aura une culture qui prendra le relai des utopies passées : religions, socialisme. L’écologie n’est pas encore une culture. Nous ne pouvons pas savoir si l’unité du genre humain serait une bonne chose.
+ Les cultures doivent être plurielles pour pouvoir s’entendre.

+ Je ne suis pas responsable de l’apocalypse qui s’annonce. Nous sommes conditionnés par la peur.
+ Le propre de l’Homme c’est le paradoxe entre pluralité et unité. Selon Hannah Arendt, les Hommes sont égaux et différents. Nous sommes égaux parce que nous sommes capables de nous comprendre. Nous sommes différents par les paroles et les actes.
+ La culture, c’est des schémas comportementaux communs. Il faut de la  volonté pour accepter l’autre.

+ Chaque culture possède des valeurs propres et des valeurs universelles.
+ L’unité n’est pas une valeur claire. L’unité est différente de l’entente.
+ Notre culture est mal placée face à Gaïa, la Terre.
+ Il faut savoir critiquer les cultures.
+ On ne peut pas tendre à l’unité. Chaque culture a ses rêves.
+ Il y a un grand remue-ménage des cultures actuellement dans le monde.
+ Je ne vois pas cette soirée de discussion en Corée du Nord.

+ Le problème vient de la communication entre les cultures. C’est difficile de rentrer dans la pensée de l’autre.
+ On oublie les points gênants des cultures. Hitler a failli réussir. On vit dans l’ambivalence. Il ne faut pas être trop idéaliste.
+ L’unicité, ça ne marche pas. Il faut plutôt rechercher la cohésion. La culture ne doit pas faire obstacle. Il faut un projet face à la catastrophe climatique.
+ Toutes les cultures ne se valent pas. En France plusieurs cultures fonctionnent ensemble.
+ Jacques Chirac s’intéressait aux cultures du monde. Le Américains ont colonisé les cultures du monde (le rock, le cinéma). La disparition des langues est préoccupante. Il faut se méfier des conditionnements ancestraux. La cohésion de l’humanité est importante pour sa survie.
+ Il faut douter de sa culture.
+ Etre différent est ce que nous avons en commun.
+ On peut évoluer au contact des autres cultures.
+ La musique est un lien fort entre les Hommes. Lors de catastrophes les solidarités font fi des différences culturelles.
+ Toutes les sensibilités individuelles et collectives sont différentes. La valeur universelle, c’est l’amour, qui peut apporter l’unité du genre humain, dans quelques siècles...
+ Il y a une biodiversité humaine. Il faut de l’humilité dans la connaissance.
+ La musique peut tout dire. L’unité du genre humain, c’est de créer des cultures. Hitler a failli parce qu’il n’a pas su parler à l’autre. La culture, c’est une illusion stable.
+ L’unité du genre humain ce n’est pas seulement les valeurs mais aussi ses vices (violence, orgueil, etc.). L’Homme est un faible roseau dans la nature, la culture lui a permis de survivre. La nature est violente. Avec la culture, l’Homme doit tenter de sortir de la violence.



ooo

mercredi 18 septembre 2019

Compte rendu du café philo du 17 septembre 2019 -Travail- Eaubonne SNC



Nous étions quelque 25 personnes à participer à ce café philo, le mardi 17 septembre 2019 à 20 h 30 à l’hôtel de Mézières d’Eaubonne (Val d’Oise) sur le thème :
« La place et le sens du travail aujourd’hui »
Ce café philo a été organisé avec et pour la section locale d’Eaubonne de SOLIDARITES NOUVELLES face au CHÔMAGE et dans le cadre de l’exposition A CONTRE EMPLOI .

Télécharger ici l’ensemble de ce compte rendu : http://pc.cd/1rK  avec les présentations de Catherine Delaunay(en préparation) et de Pierre Haller.
Ecouter les enregistrements audio
Catherine Delaunay : http://pc.cd/jiKitalK
Pierre Haller : http://pc.cd/9TirtalK   


ooo
Paroles entendues

+ A 55 ans, j’ai connu trois licenciements, le harcèlement et le burn-out. Le climat social dépend de la DRH, des syndicats et de la direction.
+ Il y a eu un glissement sémantique de « direction du personnel » à « ressources humaines ». Le personnel est devenu une ressource comme une autre, un moyen, une matière première. Les Etats ne jouent plus leur rôle de régulateur.
+ Le RSA est de 500 euros par mois. Le seuil de pauvreté officiel est à 1100 euros. Le seuil de pauvreté ressenti est à 1700 euros. Le rôle essentiel des services sociaux est de redonner confiance au gens.

+ Le travail ne devrait pas être souffrance. Le revenu universel devrait mieux permettre aux gens de s’occuper agréablement, notamment en matière d’écologie et d’environnement.
+ Le monde la finance préempte 4,5 fois le PIB mondial en 1970, 18 fois avant la crise de 2008 et 11 fois aujourd’hui. Une part de l’enrichissement provient du rachat à vil prix des entreprises en difficultés et leur revente après les avoir redressées par des plans sociaux.
+ Le prix du logement a été multiplié par quatre depuis 1970. Il se monte en moyenne à 45 % du salaire, ce qui contribue au sentiment de pauvreté.
+ Le travail ne permet pas à tout le monde d’exister, de vivre dignement.
+ Le capitalisme arrive à bout de souffle. On est capable de trouver des solutions localement et globalement pour faire évoluer le système.
+ Les bureaux paysagers sont déshumanisants.
+ On peut aimer son travail et être mal au travail.

+ Mon rêve de jeunesse et celui de mes parents étaient de faire des études pour devenir quelqu’un. Le monde actuel est virtuel, nous avons acquis tous les biens matériels nécessaires.
+ La nature travaille pour nous, nous devons aussi travailler pour elle.
+ L’entreprise nous oblige à rentrer dans le moule ; sinon : dégage !
+ A 57 ans, je suis dans la même entreprise depuis 30 ans ; je m’y plais. Les jeunes ne restent pas longtemps. Ils travaillent bien, mais ils ont aussi d’autres valeurs dans la vie. Cela pose le problème de la transmission des compétences. Nous organisons des réflexions collectives sur la bienveillance.
+ Les jeunes ont intégré le fait qu’ils ne sont pas grand chose pour l’entreprise. La déshumanisation de l’entreprise se répercute sur le salarié qui la renvoie vers l’entreprise.
+ Dans mon centre hospitalier, les relations humaines, la coopération, sont assez binaires, très positifs ou très négatifs selon le service et les comportements des cadres et des patrons.
+ J’ai aimé mon travail, mais on me l’a pris.

+ Conseillère en évolution professionnelle, je rencontre beaucoup de gens en situation de souffrance au travail. Ils recherchent un sens dans le travail.
+ L’environnement est déterminant.
+ On a libéré la finance qui détruit le sens du travail autant dans le privé que dans le public. Le système peut s’effondrer.
+ L’écologie peut faire émerger des valeurs nouvelles donnant du sens au travail. SNC conduit sa réflexion autour de l’articulation de l’environnement et du social.



ooo

samedi 14 septembre 2019

Compte rendu du café philo du 14 septembre 2019 - Médiathèque d’Ermont - Tolérance



Nous étions quelque soixante personnes à participer à ce café philo, le samedi 14 septembre 2019 de 15 h à 17 h à la médiathèque André Malraux d’Ermont (Val d’Oise). Sur le thème :
« La tolérance a-t-elle des limites ?»
Les précédents cafés philo dans cette médiathèque ont été les suivants :
04 novembre 2017 : « L’autre et moi »

Ces cafés philo font partie d’une action « Tous philosophes » du Pôle philo des médiathèques de Valparisis.
Télécharger ici l’ensemble de ce compte rendu :  http://pc.cd/YWOctalK avec les présentations de Catherine Delaunay(en préparation) et de Pierre Haller.
Ecouter les enregistrements audio
Catherine Delaunay : http://pc.cd/6AertalK
Pierre Haller : http://pc.cd/RVz7


ooo
Paroles entendues

+ La normalité, c’est la règle du jeu.
+ L’intolérable, c’est de faire souffrir.
+ Le curseur de la tolérance dépend des valeurs du lieu et de l’époque. La tolérance peut se retourner contre elle-même.
+ Les peuples sont manipulés pour des raisons économiques.
+ Il peut être choquant d’admettre que la vie humaine ait une valeur monétaire.
+ La banalisation des phénomènes les rend tolérables ; également en fonction des intérêts en jeu.
+ L’extinction de masse annoncée des espèces vivantes sur la planète  devrait être intolérable, et pourtant...
+ Le législateur nous incite à de nouvelles tolérances, par exemple les homosexuels.  L’éducation à la tolérance est déterminante.
+ Le législateur, selon le cas, est en avance ou en retard sur l’opinion publique.

+ Se faire passer pour une victime est souvent une stratégie des intolérants.
+ On peut être intolérant envers un acte et tenter de comprendre les motivations de l’auteur. L’occasion fait le larron.
+ La tolérance peut être courage ou lâcheté.
+ Comment tolérer chez les autres ce qu’on ne tolère pas pour soi-même ?
+ L’esprit de tolérance donne souvent de la sérénité.
+ La tolérance demande de la force morale.
+Les politiciens affichent souvent avec opportunisme de la tolérance ou de l’intolérance selon les situations.
+ La tolérance fait l’objet de manipulations politiques.
+ On va vers une société de moins en moins tolérante. On tombe dans le puritanisme, le juridisme, voire l’hystérie.
+ Certains mouvements religieux vont au-delà du tolérable.
+ La tolérance s’exerce aux niveaux individuel et collectif.
+ Il faut garder un esprit critique. Mais avons-nous le libre arbitre ?
+ Oui, la tolérance a des limites.

+ Dans bien des cas la tolérance est une forme de lâcheté, ex. : tolérer le travail des enfants.
+ La tolérance relève de la compréhension et de la raison.
+ La tolérance de l’esprit est plus facile que celle des actes, ex. : la guerre.
+ La tolérance demande de la raison, de la sagesse et de la lucidité.
+ La tolérance peut s’opposer à la liberté de conscience.
+ Doit-on rester tolérant face à la montée de l’intelligence artificielle ?
+ La tolérance est une affaire de respect.
+ La tolérance est un choix. On peut choisir l’indifférence.
+La tolérance peut être due à l’impuissance.
+ La notion de tolérance évolue avec l’Histoire.
+ Les tolérances dans l’opinion publique peuvent être manipulées par des lobbys.