samedi 26 novembre 2016
Compte rendu du Café philo du vendredi 25 novembre 2016, rêve
Nous étions 32
personnes à participer à ce café philo, le vendredi 25 novembre 2016, dans les
locaux du centre
Ferdinand Lesseps de Bouffémont (Val d’Oise) sur le thème :
« Les rêves empêchent-ils la
lucidité ? »
Nous avons
choisi ensemble les thèmes des prochains cafés philo du premier trimestre 2017 qui
se tiendront au même endroit et à 20 h.
+Vendredi 27 janvier 2017 : « Avons-nous besoin de(s) spiritualité(s) ?»
+Vendredi 24 février
2017 : « Y-a-t-il des valeurs supérieures au
bonheur ? »
+ Vendredi 21 mars 2017 : « Familles je
vous aime, familles je vous hais ? »
Télécharger ce compte rendu avec les présentations, de Catherine Delaunay et
de Pierre Haller, ainsi que le poème de et par Arlette Coutin.
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Paroles entendues
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Le
rêve du sommeil est difficile à interpréter ; le rêve éveillé demande de
la lucidité.
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Certaines
personnes restent conscientes ou semi-conscientes pendant le rêve du sommeil.
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Je
peux refuser la lucidité, mais pas le rêve. Le rêve est une mise en scène
théâtrale où le temps disparaît. Le rêve est un vagabondage. Le plus beau rêve
est celui de Martin
Luther King (1929-1968). I have a dream.
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Il
y a des rêves collectifs ; aller sur Mars, par exemple.
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La
lucidité doit accompagner le rêve.
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Le
fœtus rêve. Il perçoit son environnement.
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Les
animaux rêvent.
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Il
faut un équilibre entre rêve et lucidité afin de limiter les désillusions. Le
rêve peut
être dévastateur.
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Le
rêve vient de la réalité. C’est un travail involontaire sur la réalité. La nuit
porte conseil. L’avenir appartient à ceux qui rêvent trop.
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Top
de lucidité peut empêcher de réaliser le rêve, en évaluant trop les risques,
par exemple.
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Le
rêve nourrit la lucidité et réciproquement. Aujourd’hui on veut tout contrôler ;
il faut garder une part de non-contrôle. Les sociétés totalitaires imposent
leurs rêves et empêchent ceux des autres. Quand on prend des médicaments pour
dormir, on rêve moins.
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On
peut mourir de réalité et de lucidité, mais de rêve jamais.
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La
ligne de partage entre le rêve et la lucidité, c’est l’adhésion. Moins on
adhère, plus on est lucide. On a tous une part d’hallucinations, mais on y
adhère plus ou moins.
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Nos
rapports avec le rêve et la réalité changent au cours de la vie. Avec l’âge on
devient réaliste. L’autiste est déconnecté de la lucidité.
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Dans
le rêve il y a quelque chose qu’on ne contrôle pas. Les rêves des enfants sont
utiles aux adultes.
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Pour
Freud, le délire garde un contact avec le réel, mais pas l’hallucination.
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Dans
le brainstorming on commence par rêver afin de susciter la créativité.
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Il
faut avoir des rêves assez grands et ne pas les perdre de vue en avançant.
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Les
Surréalistes ont utilisé l’écriture automatique. Le rêve reconstitue parfois
l’histoire familiale. Le tableau de Magritte Les
amants de 1928, où les amants ont le visage
recouvert par un voile,
renvoie, par ses interprétations multiples, vers l’ambiguïté du rêve. Il peut produire
des fulgurances sur le passé.
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Ce
qu’on refoule, peut revenir dans les rêves.
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Le
rêve peut être une fuite devant l’insupportable.
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Le
rêve est une construction du cerveau en fonction des désirs. Il faut l’évaluer.
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A
lucidité le jour, le rêve, la nuit, c’est agréable.
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Le
rêve est un mélange spatio-temporel. Il faut être lucide sur ses rêves.
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On
doit se demander pourquoi on est plutôt rêve ou plutôt lucidité.
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L’imaginaire
m’a sauvé notamment à travers des pratiques comme la sophrologie et l’échange
avec autrui.
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Le
rêve est un moment de bonheur.
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Le
rêve cherche à éviter la contrariété du réel et à comprendre le réel. Einstein
a développé ses théories sur la relativité en s’imaginant assis sur un rayon
lumineux. Nous sommes prisonniers de l’instant présent. Le rêve permet d’y
échapper et aller vers le passé et le futur.
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Avant
de m’endormir, je rêve d’un futur heureux.
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Le
rêve conditionne l’individu davantage que la lucidité. La lucidité relève du
monde collectif, le rêve de l‘individu.
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Actuellement,
il y a des marchands de rêves mais pas de lucidité.
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Le
rêve éveillé est lucidité.
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« Ils ne savaient pas que c’était
impossible, alors ils l’ont fait. » MarkTwain. Les rêves collectifs,
même irréalistes, comme « Liberté, Egalité, Fraternité », tirent vers
le haut.
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Lucidité=
profondeur ; rêve= légèreté ; il faut se nourrir des deux.
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On
peut revenir de ses rêves.
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Rêve
et lucidité sont les deux faces d’une même chose. Elles se combinent pour
avancer harmonieusement.
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Le
rêve est indispensable pour vivre en cohérence entre son intérieur et son
extérieur.
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Le
rêve rappelle le passé et le rend supportable. Chaque matin, je suis le scribe
de mes rêves.
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Le
rêve est le fruit de l’imagination. Le rêve n’est pas un projet, mais de la
prospective.
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Si
Christophe Colomb avait été lucide, il ne serait pas parti.
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La
vie est une suite de projets.
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Il
y a des rêves prémonitoires de rencontres.
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Soyons
réalistes, demandons l’impossible. Les rêves font tomber les barrières, mieux
que la lucidité. Les rêves des humains sont semblables.
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Le
rêve est un livre ouvert sur notre vie, instrument de lucidité.
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Il
y a des rêves sectaires dangereux. Le meilleur moyen de perdre ses rêves est la
lucidité ou bien les réaliser.
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La
lucidité et le rêve me donnent confiance en moi.
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Souvent
je m’endors avec un problème et me réveille avec la solution.
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Je
suis reconnaissant à mes rêves de m’avoir sorti de la réalité.
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Les
rêves n’utilisent pas les mots.
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Rêves
et lucidité aident à vivre.
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Rêves
et lucidité sont consubstantiels aux trois ordres de Blaise Pascal (1623-1662)
du corps, de l’esprit et de l’âme.
vendredi 18 novembre 2016
Compte rendu du café philo du jeudi 17 novembre 2016 " Morale et politique"
Nous
étions dix-huit personnes à participer à ce café philo organisé par l’association
Lélia, le jeudi 17 novembre 2016, dans la Maison de l’amitié de l’Isle Adam
(Val d’Oise), sur le thème :
« Morale
et politique sont-elles compatibles ? »
Ce thème
est une reprise du café
philo de Bouffémont, le 19 février 2016.
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Télécharger ce compte rendu avec les présentations de Catherine Delaunay et de Pierre Haller.
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Paroles entendues
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En matière
d’environnement, chacun doit se sentir responsable. C’est un sujet fédérateur.
Chacun subit la pollution, c’est donc aussi un intérêt personnel.
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La politique est
dictée par la personnalité des hommes politiques. Trump va avoir sa propre
capacité de nuisance. En matière environnementale, il y a une différence d’échelle
entre le tri des déchets individuel et la politique industrielle. Ne pas payer
d’impôt par un homme politique est dévastateur pour l’image de la politique.
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Les institutions
sont discréditées par les comportements de certains individus minoritaires.
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Il y a forcément
des liens entre la vie privée et publique des politiciens.
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Malgré ses dérapages,
beaucoup de femmes ont voté pour Trump.
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En démocratie,
chacun peut voter même s’il n’a aucune idée de son fonctionnement.
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Au niveau local,
on connaît beaucoup mieux celui pour qui on vote.
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Les élections
sont affaire d’argent. On va élire ceux qui sont au service des riches qui les
subventionnent. Ils nous racontent ce qu’on veut entendre. La politique c’est
de la publicité. Les votes ne sont pas le résultat de la réflexion.
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Peut-on définir
un peuple par ses dirigeants ?
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Les sanctions pour
les délinquants politiques ne sont pas à la hauteur des dommages causés à la
collectivité. Ils parfois même héroïsés.
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Dans certains
cas, ils sont tout de même définitivement cassés, exemple Alain Carignon.
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Beaucoup de
maires réussissent à contourner la loi en matière de construction de logements
sociaux.
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J’ai apprécié
les explications de la morale politique selon Machiavel, Montesquieu et Hegel.
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La loi c’est la distinction
du bien et du mal. La morale, c’est la loi qui m’empêche de faire des bêtises.
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Les lois
sociales de 1946 font encore partie de notre quotidien.
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Dans ma vie, j’essaie
de faire au mieux, mais je me détourne de la politique.
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Le citoyen ne
doit pas se résigner.
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La vertu doit
aussi venir du bas.
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On ne parle pas
assez des aspects positifs. Nombreux sont ceux qui s’engagent et le font bénévolement
pour participer à la vie démocratique.
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L’homme qui a le
pouvoir se croit tout permis. Nous sommes en train de détruire la planète.
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Le peuple
aujourd’hui rejette la verticalité. Comment le mobiliser ? Il est clair
que l’élection ne suffit plus.
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Il y a beaucoup
d’initiatives citoyennes. Les petits gestes sont importants.
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L’imagerie
médicale montre que le cerveau est modifié par le pouvoir.
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Gandhi et
Mandela sont des exemples de personnes qui ont changé la politique.
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Les nouveaux
médias (internet) changent la donne de la démocratie.
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samedi 5 novembre 2016
Promenade botanique sur le Chemin du philosophe
Une cinquantaine de personnes a participé ce samedi
matin 05 novembre 2016 à une promenade botanique sur le Chemin du philosophe en
forêt domaniale de Montmorency. L’animation a été assurée par Ginette Colpin,
professeure de botanique, qui a partagé son émerveillement devant les
mécanismes de la vie végétale. Elle nous a éclairés notamment sur l’origine des
multiples couleurs changeantes de la végétation en cette période d’automne. Résumé de ses interventions.
« Très
important pour l’arbre : une bonne partie des substances nutritives de la
feuille sont récupérées, grâce à leur migration dans les tissus conducteurs,
avant le détachement de la feuille. Puis la feuille tombe, l’arbre sera protégé
du gel et surtout du dessèchement pendant toute la saison défavorable. »
Le temps était beau, l’ambiance conviviale et le
petit goûter réconfortant. Catherine
Lecomte a conclu en récitant, devant la Fontaine de Sainte-Radegonde, le poème
« Le
temps qui reste », d’après « Berliner chante
Reggiani ».
Cette promenade entre dans le cadre des animations
régulières sur le Chemin du philosophe en forêt.
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