Qui sommes-nous ?

PRESENTATION

L’association du Chemin du philosophe comporte trois types d’activités :

1)  L’entretien et l’animation du Chemin du philosophe en forêt de Montmorency.

2)  L’organisation de cafés philos, de conférences, d’ateliers de lecture, de sorties à thèmes en forêt.

3)  La maintenance de ce blog qui tient à jour le programme des activités et qui les archive depuis 2008.

+ Retrouvez facilement le site Internet du Chemin du philosophe en tapant "cheminphilo" sur un moteur de recherche Internet.

+ Pour découvrir le Chemin du philosophe en forêt : un petit film .

+ Pour télécharger la brochure 2021 du Chemin du Philosophe.

+ Audioguide du Chemin du philosophe en forêt, télécharger sur smartphone via le lien ou avec le code QR (en forêt le chargement par QR dépend du réseau de votre fournisseur d'accès).

+ S'y promener avec ValdoiseMyBalade.

+ Pour trouver le Chemin du Philosophe : carte (avec le GPS, programmer 179, rue de Paris, Montlignon, le parking est proche).

+ La participation aux activités de l'association implique une éthique de neutralité et de tolérance ainsi qu'une étiquette de courtoisie. L’accès est libre à la plupart des activités.

+ Pour soutenir et adhérer à l'association ou renouveler annuellement : Bulletin d'adhésion.

+ Pour nous écrire : cheminduphilosophe(arobase)wanadoo.fr

 

Station "L'homme et le cosmos"

Station "L'homme et le cosmos"
Cadran solaire analemmatique - juin 2014

Programme

Programme des activités à venir (cliquez sur le lien)


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vendredi 24 mai 2013

Compte rendu du café philo du 23 mai 2013 à L'Isle Adam


« Un jour, dit la légende, il y eut un immense incendie de forêt. Tous les animaux terrifiés et atterrés observaient, impuissants le désastre. Seul le petit colibri s’active, allant chercher quelques gouttes d’eau dans son bec pour les jeter sur le feu. Au bout d’un moment, le tatou, agacé par ses agissements dérisoires, lui dit : « Colibri ! Tu n’es pas fou ? Tu crois que c’est avec ces quelques gouttes d’eau que tu vas éteindre le feu ? » « Je le sais, répond le colibri, mais je fais ma part. »

Seize personnes ont participé au café philo sur le thème « Y a-t-il une vie en dehors de l’économie ? » ce jeudi 23 mai 2013 organisé par l’association Lelia à la Faisanderie de L’Isle Adam (Val d’Oise). Catherine Delaunay et Pierre Haller, animateurs de la séance, avaient déjà abordé le sujet au café philo de Bouffémont au mois d’avril. Leurs contributions d’introduction aux débats sont rapportées sur ce blog.
Voici quelques propos entendus au cours des débats à L’Isle Adam.

-         Dans notre société, " tout s'achète et se vend et se pèse et s'emporte " (Charles Péguy).
-         Vivre est-ce survivre, consommer ou exister ?
-         Il faut redonner à la politique le pouvoir sur l’économie.
-         On ne peut pas échapper à l’économie.

-         Actuellement elle n’est pas satisfaisante à cause de son impact social trop inégalitaire et son impact destructeur de la nature.
-         On peut échapper au consumérisme.
-         La croissance infinie est un mythe délétère dans un monde fini.
-         Est-on capable de s’arrêter ?
-         On nous fait croire que le bonheur est dans la consommation ostentatoire.
-         Le marché voit à court terme.
-         Il faut lire « Un million de révolutions tranquilles » de Bénédicte Manier. 
-         Il y a aujourd’hui beaucoup d’initiatives d’économies alternatives porteuses d’espoirs.
-         Il faut revisiter notre vocabulaire et ne pas se laisser paralyser. Notre langage a trop intégré le discours des économistes.
-         Nous sommes pris dans un processus de « preuve sociale » du marketing qui nous incite à acheter comme le voisin.
-         Comme consommateurs, nous avons tout de même un peu de pouvoir.
-         Il faut compter sur l’intelligence des gens.
-         Le bonheur n’est pas là où le marché nous l’indique.
-         L’économie était déjà problématique dans l’antiquité.
-         Il est difficile de limiter la consommation. Elle garantit les emplois. La déflation n’est pas bonne pour le pays.
-         La productivité est le fruit du travail de gens sous-payés, dont des enfants.

-         La cupidité est devenue visible grâce aux médias.
-         Il manque des défenseurs du libéralisme dans ce café philo.
-         Comment arrêter la machine infernale de l’économie ?
-         Dans le passé les guerres et les épidémies étaient des facteurs de régulation.
-         Je suis en colère et optimiste tout de même.
-         L’économie est source de valeur.
-         La critique du néolibéralisme n’est pas suffisante. Le système est délétère pour la nature. Il encourage l’avidité et la cupidité. Il est une atteinte à la démocratie qui n’est plus que formelle. L’Europe, tout comme l’OMC, sont antidémocratiques. Le néolibéralisme, c’est la répartition de la précarité. Le modèle du monde occidental n’est pas transposable.
-         La politique d’enrichissement de prédateurs est voulue et organisée. Elle ne date pas d’aujourd’hui. Voir le film « Le Président » avec Jean Gabin datant de 1960.
-         Lire ou relire « Walden ou la vie dans les bois » de Henry David Thoreau (1817-1862)  ainsi que  « Dans les forêts de Sibérie » de Sylvain Tesson (né en 1972).
-         Les grands patrons ont mis en place un système qu’ils ne maîtrisent pas.
-         L’humanité s’en est toujours sortie. Mais il faudrait un réveil.
-         Le système génère la montée des extrêmes et de l’intolérance. C’est discutable.
-         Les systèmes complexes sont fragiles. C’est également discutable.
-         Les remèdes peuvent être pires que le mal.
-         La technologie a permis des progrès extraordinaires en médecine.
-         Vivre, c’est gérer des injonctions contradictoires.
-         La technologie, les machines, l’énergie abondante ont permis la libération de nombreux humains (dont les femmes et les enfants) de nombreuses servitudes, voire de l’esclavage.
-         L’humanité n’a jamais produit autant de savoir, d’échanges, d’accès à la culture, d’ascension sociale pour des milliards de personnes que dans le dernier demi-siècle.
-         La production de savoir, d’art et de complexité a des coûts économiques en énergies et en impacts environnementaux. Le défi est dans la maîtrise de ces coûts.
-         L’économie est un outil déréglé. C’est à la politique de réguler les marchés.
-         La compétition est normale. La guerre économique empêche la guerre réelle selon Montesquieu (1689-1755).
-         L’économiste Daniel Cohen (né en 1953) relève de nombreux comportements non-économiques dans les entreprises qui assurent de fait leur bon fonctionnement.
-         Dans notre vie il y a beaucoup de place pour la gratuité : vies affectives, amoureuses, familiales, intellectuelles, spirituelles, associatives, relation avec la nature, recherche de la beauté, satisfaction morale, engagement humanitaire.
-         Chacun peut se constituer des suppléments d’âme au-delà de l’économie. 

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